Une nouvelle maison pour Clara 4

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Ce récit est la suite de : Une nouvelle maison pour Clara 3
il y a 4 ans

Madame Gorevski ne se lassait pas de contempler ses deux e n f a n t s dans leur coin. Elle était submergée par des bouffées de tendresse envers eux. Elle n’avait jamais connu cela. C’était sans doute ce qu’on appelait de l’amour maternel. Elle avait envie de les serrer tous les deux dans ses bras pour leur dire que leurs bêtises étaient pardonnées.

Elle regarda l’heure. Un bon quart d’heure au coin, c’était insuffisant. Ils avaient encore besoin de penser aux dangers que représenteraient désormais les mensonges.

« Je ne peux pas partir avant qu’ils aient fini leur temps au coin. Je dois patienter encore un peu. »

Le nouveau régime de discipline auquel elle avait soumis Clara et Stanislav, avait résolu les questions à court terme. Il suffisait de voir comment ils se tenaient au coin, tous les deux, pour comprendre qu’ils n’avaient plus aucune envie de retomber dans les mêmes travers. … du moins pour le moment.

Elle s’inquiétait, par contre, de ce que deviendraient ses deux e n f a n t s quand ils ne seraient plus sous son regard. Elle devrait bientôt rentrer chez elle et les laisser dans leur appartement. Qui s’occuperait alors de leurs manquements ? Bien sûr, il en aurait quelques-uns dont elle aurait vent. Elle pourrait alors sévir. Mais la distance entre ses e n f a n t s et elle ne lui permettrait pas de surveiller, à chaque instant, ce qu’ils faisaient, alors qu’ils semblaient bénéficier d’une supervision minutieuse. Il y avait de fortes chances qu’ils échappent ainsi à un bon nombre de fessées qui leur seraient pourtant profitables. Mais elle ne voyait pas comment résoudre ce dilemme.

Elle regarda sa montre. Encore un peu tôt pour les sortir du coin. Elle résolut de faire le tour de l’appartement. Un détail avait attiré son attention dans la salle de bains. Elle y retourna.

Ce qu’elle y vit confirma sa première impression : la baignoire était dans un état de saleté inadmissible. Une couche de crasse s’était déposée là où l’eau l’avait laissée en se retirant. Le dernier utilisateur ne l’avait pas rincée. En y regardant de plus près, il lui sembla qu’il ne s’agissait probablement seulement pas du dernier utilisateur. La baignoire ne devait pas être nettoyée souvent.

Il lui suffit d’être un peu plus attentive pour voir que ce n’était pas seulement la baignoire, mais toute la salle de bains qui était dans cet état. De quand datait le dernier sérieux ménage ? Sans compter la culotte salle qu’elle trouva dans un coin. Elle dépassait à peine, sous l’étagère où était vaguement rangé du linge de toilette.

« Je suppose que les toilettes sont dans le même état. »

Elles l’étaient effectivement. Madame Gorevski n’eut pas besoin d’une inspection approfondie. L’odeur qui l’assaillit en entrant suffit à la renseigner et les taches brunes sur le bord de la cuvette confirmèrent cette première impression.

« Ces deux-là ont un problème avec le ménage. Il va falloir que ça change. »

Poursuivant son tour, elle entra dans la chambre. La porte fermée cachait un désordre innommable.

« Passons sur le lit qui n’est pas fait, pensa-t-elle, mais ces culottes, chaussettes, pantalons et chemises, tous aussi sales les uns que les autres, éparpillées sur le sol ! Il va falloir que ça change ! »

C’est en se rapprochant qu’elle constata la propreté des draps. Ils étaient émaillés de tâches de natures et de couleurs diverses et variées.

« Mais ce n’est pas possible ! Ils sont incapables de se prendre en charge ! »

Elle n’était pas au bout de ses peines. Dans le placard censé mettre à l’abri les vêtements prêts à être utilisés, c’était un amoncellement de vêtements divers, certains pliés, d’autres pas, certains paraissaient sortir du lave-linge, mais d’autres avaient besoin d’y passer. Quelques-uns n’avaient plus de vêtement que le nom tellement ils étaient usés ou déchirés.

« Il faudrait un sérieux tri pour savoir ce qui est mettable ou pas ! »

Elle fulminait devant autant d’inconséquences et de négligences.

« Comment vais-je mettre de l’ordre dans tout cela ? »

C’est presque découragée qu’elle aborda la cuisine. Elle ne se faisait plus d’illusion sur ce qu’elle allait y trouver. Effectivement, elle était dans le même état que le reste de la maison. Elle jeta à la poubelle le contenu d’une assiette qu’elle trouva dans le réfrigérateur. Elle était incapable d’identifier la nature de ce qu’elle contenait. Elle était couverte d’une couche de moisi. La vaisselle sale s’entassait dans l’évier alors que le lave-vaisselle, rempli d’ustensiles propres n’avait pas été vidé. Le plan de travail n’avait pas dû voir d’éponge depuis plusieurs jours.

« Ils vont me remettre tout cela en état d’ici la fin de la semaine. Le ménage sera fait à fond d’d’ici là. Et dorénavant, je passerai plusieurs fois par semaine pour vérifier que cet appartement soit maintenu dans une propreté suffisante. Il va y avoir quelques distributions de fessées ! »

Elle en était là, quand la lecture de plusieurs papiers entassés sur la table de la cuisine lui donna une autre idée, bien plus satisfaisante.

Madame Gorevski avait repris sa place sur le canapé. Clara et Stanislav n’avaient pas bougé. Ils observaient scrupuleusement les consignes qu’elle leur avait données. Elle ne put s’empêcher de sourire. Leur obéissance faisait plaisir à voir. Elle n’avait maintenant plus de doute : il leur fallait une stricte supervision. Cela renf o r ç a sa résolution d’assurer ce rôle.

« Clara, viens me voir ! »

Il y avait de la peur dans les yeux de Clara quand elle se tourna vers sa belle-mère.

« Que Clara ait peur de recevoir la fessée, c’est normal, se dit Madame Gorevski. J’ai fait ce qu’il faut pour cela. Cependant, elle ne peut pas vivre dans la crainte vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce serait nerveusement usant. Il faut qu’elle apprenne à me faire confiance. »

Et c’est d’une voix adoucie qu’elle réitéra son ordre.

« Approche, ma chérie. Nous avons à parler ! »

Quand elle prit la main de sa belle-fille, elle sentit la crispation de tous ses muscles. Madame Gorevski fit approcher Clara jusqu’à toucher ses genoux, puis, soulevant légèrement la jeune femme, elle l’assit sur ses genoux, face à elle. Elle l’entoura de ses deux bras et elle la serra contre elle après avoir posé la joue de la jeune femme sur son épaule.

« Chut, … laisse-moi faire, ma petite fille. Tu es dans mes bras, tu ne risques plus rien. Je vais m’occuper de toi. »

Madame Gorevski passa sa main sur les fesses de Clara qui étaient encore à vif, là où la brosse avait appuyé le plus fort. Cette caresse ravivait un peu la douleur, mais Clara sentit en même temps la tendresse que sa belle-mère mettait dans le geste. Elle savait maintenant que Madame Gorevski lui avait accordé son pardon.

Clara se détendit. Elle ferma les yeux et sa respiration se fit plus régulière, entrecoupée seulement de brefs halètements quand la main de sa belle-mère passait là où les effets de la fessée se faisaient encore cruellement sentir. Madame Gorevski la garda ainsi dans ses bras, jusqu’à ce qu’elle sentit que Clara s’était totalement abandonnée dans son étreinte.

Elle lui murmura alors doucement à l’oreille.

« Dis-moi, ma chérie, recommenceras-tu à travailler aussi mal et à mentir ?

– Oh non, Madame.

– Crois-tu que tu sauras tenir cette promesse ? »

Clara hésita.

« Je ne sais pas, Madame.

– Je préfère que tu ne promettes rien. Par contre, si je constate que tu recommences tu auras encore une fessée. As-tu compris ?

– Oui Madame.

– Tu sais, si je t’ai donné la fessée aujourd’hui, c’est que tu l’avais mérité, n’est-ce pas ? »

Clara laissa passer un petit moment avant de répondre.

« Oui Madame.

– C’est bien ma chérie. Tu en avais besoin. Je suis certaine que la fessée t’a fait beaucoup de bien. Elle t’aidera à faire attention la prochaine fois que tu auras envie de recommencer. »

Clara se serra plus étroitement dans les bras de sa belle-mère. Elle s’y sentait bien et la main sur ses fesses lui rappelait à la fois comment elle avait été justement punie et comment on avait pris soin d’elle.

« Je veux qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Je te donnerai la fessée à chaque fois que tu en auras besoin. C’est compris ?

– Oui Madame.

– Je serai intraitable, mais ce sera pour ton bien. Tu vas apprendre à être beaucoup plus exigeante avec toi-même, je te le garantis. Et si tu ne l’es pas, je le serai pour toi. »

Clara ne savait plus si ce qui lui était proposé était une bonne ou une mauvaise nouvelle. Etait-ce d’ailleurs une proposition ? Cela ressemblait plus à une décision de sa belle-mère qui s’imposait à elle. Son avis n’était pas sollicité. Aurait-elle dû s’insurger contre le traitement qui lui était proposé ? Clara n’était pas certaine de le vouloir et elle connaissait le prix d’une contestation. Il était dissuasif. Elle y songea un instant, mais il aurait fallu s’extirper des bras de sa belle-mère alors qu’elle y était si bien. Clara y renonça.

Madame Gorevski garda Clara dans ses bras un petit moment. De temps en temps, cette dernière grimaçait au contact de la main sur ses fesses.

« Laisse-moi voir, ordonna Madame Gorevski. »

Clara sentit l’un des bras de sa belle-mère se glisser sous son ventre. L’autre passa entre ses jambes et rejoignit le premier sous son ventre, la main de Madame Gorevski se plaqua sur le triangle pubien de Clara. Elle fut soulevée par sa belle-mère sans effort démesuré. Il est vrai qu’elle rendait vingt bons kilos à Madame Gorevski, ce qui lui facilitait les choses. Elle fut placée de nouveau à plat-ventre, en travers des genoux de sa belle-mère.

Clara eut un pincement au cœur : une nouvelle fessée ? Mais cette crainte disparut aussi vite qu’elle était apparue. Madame Gorevski n’avait aucune raison de la punir. Elle ne risquait donc rien. Elle se détendit. La position n’était pas désagréable et les genoux de sa belle-mère étaient accueillants.

Madame Gorevski passait sa main sur les fesses de sa belle-fille, cherchant les endroits où la brosse aurait pu laisser un hématome dont il faudrait alors prendre soin. Les fesses de Clara étaient sensibles, mais il n’y avait pas de dégâts dont il fallait s’occuper de façon urgente.

« Rien que de normal après une bonne fessée, déclara-t-elle. Tu ne serais pas un peu douillette ? Je te mettrai un peu de pommade sur les fesses avant de te coucher. Mais d’ici là, je veux que tu te ressentes de la fessée. Il faut que tu t’en rappelles à chaque fois que tu t’assiéras. »

Madame Gorevski tapota les fesses de sa belle-fille, puis elle prolongea un peu la caresse. Clara ferma les yeux. Elle se trouvait bien sur les genoux de sa belle-mère. Elle aimait qu’elle prenne soin d’elle. La main sur ses fesses ne la gênait plus. Les deux fessées étaient passées par là, reléguant au second plan la pudeur d’adulte que Clara avait ressentie.

Il lui semblait maintenant qu’avoir accès à ses fesses faisaient partie des prérogatives de sa belle-mère, que ce soit pour donner la fessée ou pour la consoler. Pour ce faire, il fallait bien lui baisser la culotte et c’était à sa belle-mère que revenait cette charge. Les attouchements que cela impliquait, n’étaient porteurs d’aucune ambiguïté, même quand la main venait se plaquer sur son pubis. Elle était devenue la petite fille de Madame Gorevski. Cela avait des inconvénients quand la fessée déculottée était au programme, mais cela avait également des avantages dont Clara profitait en ce moment : être câlinée et réconfortée comme une petite fille dans les bras d’une grande personne. On s’y sentait en sécurité.

Madame Gorevski la remit en position assise sans qu’elle ait un geste à faire. Il lui suffit de laisser les mains et les bras de sa belle-mère la manipuler. Elle reposa sa tête sur l’épaule de sa belle-mère et elle ferma les yeux. Elle sentit un bisou sur sa joue et une main qui lui caressait les fesses.

« Es-tu bien installée, ma chérie ?

– Oh oui Madame.

– Cela me semble bizarre que ma petite fille que je tiens dans mes bras me donne du Madame. Ce n’est pas approprié. Je vais être dorénavant ta seconde Maman. Hum, … comment pourrais-tu m’appeler. Tu ne peux pas dire Maman. Tu en as déjà une. Voyons … Que dirais-tu de Maman Martha ? »

Clara hocha la tête pour approuver. Avoir une deuxième Maman qui, elle, donne la fesse quand c’est nécessaire, mais qui sait aussi cajoler dans ses bras. Clara avait le sentiment que cette soirée, bien que douloureuse, l’avait placée dans une situation que bien des belles-filles envieraient.

« Ne crois-tu pas qu’il est temps que je fasse un câlin à mon grand garçon ?

– Oui Madame. »

La main de Madame Gorevski claqua le haut de la cuisse.

« Comment-as-tu dit ?

– Oh, pardon ! Oui Maman Martha.

– C’est mieux comme cela. »

La main de Madame Gorevski caressait l’endroit où elle venait d’asséner une claque.

« Allons, lève-toi ! Va te rincer la bouche ! Peut-être vaut-il mieux que tu te laves les dents pour enlever le savon. »

Clara fit deux pas vers la salle de bains, puis elle s’arrêta. Sa culotte gênait toujours autant son déplacement. Elle songea à la remonter, mais elle se dit qu’elle avait besoin de l’autorisation de sa belle-mère avant de prendre cette initiative.

« Est-ce que je peux remonter ma culotte ?

– Non ma chérie, pas maintenant. Nous n’en avons pas encore fini avec les punitions pour ce soir. Par contre, tu peux laisser retomber ta jupe. Nous aurons encore le temps de voir tes fesses sous peu. »

D’autres punitions ? S’il fallait laisser la culotte baissée, c’est qu’il s’agissait d’une fessée. Elle sentit un pincement désagréable au creux de son estomac. Une autre fessée ! Puis, elle se résigna. Puisque Maman Martha, l’avait décidé, c’est que c’était nécessaire. Peut-être aurait-elle le droit, après la correction, de se blottir de nouveau dans les bras maternels ? Clara prit le chemin de la salle de bains en prenant garde à ne pas laisser tomber sa culotte sur ses chaussures.

Quand elle revint dans le séjour, Stanislav était assis sur les genoux de sa mère, dans la position qui avait été la sienne. Elle sentit une pointe de jalousie, comme s’il lui avait pris une place qui lui revenait de droit. Elle se contenta d’une grimace, mais elle eut l’impression que Madame Gorevski avait noté son mécontentement. Sa belle-mère fronça ses sourcils, mais elle n’alla pas plus loin. Le cœur de Clara s’était emballé en un bref instant. Il mit du temps à retrouver un rythme normal.

Madame Gorevski parlait tout bas dans l’oreille de Stanislav comme elle l’avait fait avec Clara. Ce n’était qu’un murmure. Il n’était donc pas possible d’entendre ce que se disaient ces deux-là.

« Allons, debout et va te laver les dents »

Quelques petites tapes sur les fesses, et Stanislav prit la direction de la salle de bains. Bien qu’il se déplaçât le sexe à l’air, cela n’avait rien d’érotique, alors qu’habituellement, il suffisait de courts préliminaires pour qu’ils soient mutuellement tous deux sexuellement excités. Le contexte ne l’amenait pas à voir son mari comme un partenaire sexuel. Il devait être dans les mêmes dispositions car il ne prêtait pas plus attention aux fesses de Clara que Clara n’était attirée par celles de Stanislav, aussi exposées que les siennes.

Clara ne savait pas trop quelle contenance prendre. Elle triturait le bas de sa jupe en un geste automatique.

« Avance, lui ordonna sa belle-mère ! Mets-toi là ! »

Elle se plaça devant Madame Gorevski, à portée de sa main. Clara fit une nouvelle grimace. Elle était parfaitement positionnée pour recevoir une fessée sans que Madame Gorevski ait à bouger.

« Qu’est-ce que c’est que cette habitude de grimacer quand je te dis quelque chose ? Je vais te faire passer cette attitude si tu ne t’en charges pas toi-même. »

Clara baissa les yeux. Sa belle-mère notait tout ce qui se passait. Sa surveillance était pointilleuse. Clara se demandait bien comment elle pourrait faire pour perdre ces manies dont elle ne se rendait même pas compte. On lui en avait fait le reproche régulièrement. Les grimaces à tout bout de champ, les épaules haussées ou le regard qui plafonnait quand on lui faisait une remarque, tout cela passait pour de l’insolence. Elle n’avait pas fait l’effort de se débarrasser ces réactions héritée de l’époque où elle était petite, considérant qu’il s’agissait de défauts m i n e u r s. Encore heureux qu’elle ait cessé de frapper le sol de son pied à la moindre contrariété.

Stanislav fit son retour. Il était précédé du bruit de ses chaussons raclant le sol, étant donné qu’il ne pouvait lever les pieds sans prendre le risque de se les emmêler dans son pantalon. Il vint se placer à côté de Clara. Madame Gorevski avait toute leur attention.

« Pendant que vous étiez au coin, j’ai fait le tour de votre appartement et je dois dire que j’y ai vu deux ou trois choses qui m’ont étonnées. Je vais vous montrer. »

Madame Gorevski se leva et elle prit chacun de ses deux e n f a n t s par une oreille. Le pinçon les oblige à faire demi-tour.

« En route ! »

Elle n‘eut pas besoin de f o r c e r sur les deux oreilles pour que Clara et Stanislav avancent dans la direction qui leur était indiquée. Madame Gorevski les conduisit devant les toilettes.

« Ouvre la porte ! »

C’est Stanislav qui s’en chargea. L’odeur acide les agressa aussitôt.

« Ça sent le propre n’est-ce pas ? »

Elle les f o r ç a à se pencher au-dessus de la cuvette.

« Que pensez-vous de ces traces ? A quoi croyez-vous que sert la balayette qui est là ? Vous croyez-vous dispensés de vous en servir ? »

Une pression sur le lobe de leur oreille les obligea à tourner la tête de l’autre côté de la cuvette.

« As-tu une idée, Stanislav, de qui a bien pu faire pipi à côté de la cuvette des toilettes ? »

Elle pointait leur regard vers une tâche luisante au sol. Visiblement de l’urine qui avait séché sur place.

« Alors, j’attends, dit-elle en secouant l’oreille de son fils !

– C’est moi, c’est moi ! Je n’ai pas fait exprès.

– Tu n’as sans doute pas fait exprès, non plus, de ne pas essuyer ? »

Madame Gorevski lâcha l’oreille de Clara pour faire faire un pas en arrière à son fils. Dès qu’elle eut assez de place, elle le ceintura de son bras gauche, l’obligeant à se courber sous son bras. Elle releva la chemise qui cachait partiellement les fesses et sa main s’abattit sur les fesses de Stanislav.

Elle y mettait suffisamment de f o r c e pour raviver en quelques claques la douleur à peine atténuée qu’avait laissée la brosse sur le postérieur de son fils. Le bruit des claques auquel répondaient les cris de Stanislav, résonnait dans ce petit espace. Cela donnait l’impression d’une fessée mémorable alors qu’il n’en était rien. Elle était juste assez sérieuse pour que Stanislav se dandinât d’un pied sur l’autre sous les claques que lui donnait sa mère.

Cette fessée achevée, Madame Gorevski n’en avait pas fini. Elle laissa à peine son fils se relever pour lui reprendre l’oreille. Puis elle se saisit de celle de Clara.

« Voyons si la salle de bains est en meilleur état ! »

Il n’y avait que quatre pas à faire pour y arriver.

« Qui prend des bains ici et ne s’occupe pas de nettoyer derrière lui ? »

Clara et Stanislav étaient ployés, tenus par l’oreille, le nez touchant presque l’auréole de crasse qui entourait la baignoire.

« Et ça ? A qui appartient cette culotte qui a été laissée par terre ? »

Clara était courbée en deux. Elle reconnut le sous-vêtement qu’elle avait abandonné sur place.

« Ramasse-là ! »

C’était à elle que s’adressait cet ordre. A peine l’eut-elle dans la main, qu’elle se retrouva sous le coude de sa belle-mère. Sa jupe fut relevée dans son dos. La fessée commença aussitôt. Elle se comporta exactement comme Stanislav venait de le faire quelques instants auparavant. Il était inutile d’essayer de faire croire que la correction n’atteignait pas son but. Cris, pleurs, douleur, claquement de la main sur ses fesses, gigotement limité par le bras qui entourait sa taille, … tout cela allait de soi.

« Voilà une bonne chose de faite, conclut Madame Gorevski. Mais ce n’est pas encore terminé. »

Le troisième arrêt les conduisit dans la chambre.

« A qui appartiennent ces vêtements jetés par terre ? »

Clara et Stanislav se regardèrent. Ils n’osaient pas répondre.

« Auriez-vous une objection à dire que vous en êtes tous les deux les propriétaires ? »

Ils secouèrent la tête.

« Je n’ai pas entendu !

– Non Maman.

– Non Maman Martha.

– Il me semblait bien. Clara, relève ta jupe et toi Stanislav, ta chemise ! »

Dès que les fesses furent dégagées, la main de Madame Gorevski les claqua chacune à leur tour, arrachant à chaque fois un cri à leur propriétaire. Ils dansaient d’un pied sur l’autre au rythme que leur donnait la fessée. Ils furent soulagés quand la grêle de fessées prit fin.

Madame Gorevski ouvrit alors les portes du placard.

« venez-ici tous les deux ! »

Clara fit une grimace ce qui lui valut une claque sur le haut de la cuisse.

« Cesse ces grimaces, t’ai-je déjà dit ! »

Elle plaça ses deux e n f a n t s devant le placard.

« Est-ce un placard rangé, à votre avis ? »

Aucun des deux ne prit l’initiative de répondre en premier.

« Je vous ai posé une question. »

C’est la fessée qui reprit qui les incita à prendre la parole.

« Non Maman, répondirent-ils en cœur. Maman Martha compléta Clara.

– Je suis bien d’accord avec vous. Et à quoi sert un placard, en principe ?

– A ranger les vêtements, répondit Clara.

– Oui, à les ranger, rajouta Stanislav.

– J’ai bien l’impression que vous l’avez oublié. »

Après une vingtaine de claques chacun, leurs fesses avaient retrouvé le niveau de cuisson qu’avait provoqué la brosse.

« Je crois que vous vous montez incapables d’entretenir votre appartement. Cela va changer ! Filez dans le séjour ! »

S’ils avaient pu courir, ils l’auraient fait.

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Clara et Stanislav se placèrent là où ils étaient avant que Madame Gorevski les emmène faire le tour de l’appartement. Celle-ci ne reprit pas sa place sur le canapé. Elle se mit à tourner autour des deux jeunes adultes.

« Dégagez-moi correctement vos fesses. Je n’en ai pas fini avec elles ! »

C’était une mauvaise nouvelle, mais c’en aurait été une encore plus mauvaise de savoir si Madame Gorevski les taxait de désobéissance. La jupe et la chemise remontèrent bien haut au-dessus de la taille.

Madame Gorevski se planta devant ses deux e n f a n t s.

« Vous devriez avoir honte de laisser votre appartement tomber dans un tel état de saleté et de désordre. »

Elle fit le tour des deux punis. Stanislav la suivit des yeux.

« Regarde devant toi, ordonna-t-elle. »

Elle renf o r ç a le message avec deux claques sur chaque fesse.

« Croyez-vous que je vais vous laisser vivre dans cet endroit que vous transformez en une porcherie ? »

Elle répartit équitablement une bonne volée de claques sur les fesses des deux punis, jusqu’à ce qu’ils commencent à gémir.

« Vous vous comportez comment des e n f a n t s irresponsables. Bon, pas de problème, on va faire avec. Il faut juste que vous soyez traités comme on le ferait pour des e n f a n t s qui auraient votre niveau de responsabilité. »

Madame Gorevski fit une pause, le temps de donner encore quelques fessées à ses deux punis.

« Je crois que la démonstration est faite que vous n’êtes pas assez responsables pour vivre seuls dans un appartement. Dorénavant, vous serez sous surveillance en permanence. »

Elle repassa devant eux.

« Mais, vous avez encore été plus loin. Qu’est-ce que c’est que cela ? »

Elle brandissait sous le nez de Clara et Stanislav une lettre. Ils blêmirent en même temps.

« J’ai l’impression que vous avez reconnu le courrier : une mise en demeure de payer … voyons … un, deux, trois et quatre mois de loyer qui sont en retard. Comment se fait-il qu’ils ne soient pas payés ? »

Clara et Stanislav se regardèrent brièvement. Chacun aurait aimé que l’autre prenne la responsabilité de répondre. Madame Gorevski se replaça derrière eux. Ce n’était pas bon signe.

« As-tu une explication, Stanislav ? »

Ce fut surtout la série de fessées qui accompagna la question qui décida Stanislav à sortir de son mutisme.

« Nous n’avions plus d’argent à la fin du mois. Alors on a attendu le mois suivant.

– Et que s’est-il passé le mois suivant ? Explique-moi Clara ! »

Cette fois-ci la fessée fut pour la jeune femme qui poussa un cri à chaque claque.

« Le deuxième mois, aïe, … on était un peu juste, alors on s’est dit …

– Vous vous êtes dit que ça pouvait attendre, et ce quatre mois de suite ! C’est bien cela ?

– Euh … oui, … enfin … c’est cela.

– Je vois. »

Madame Gorevski fit une pause, elle semblait réfléchir.

« Mais dites-moi, il y a une chose que je ne comprends pas. Comment se fait-il que vous n’aviez plus d’argent quand il s’agissait de payer le loyer ? »

Clara et Stanislav se regardèrent de nouveau. Ce n’était pas à qui parlerait en premier.

« Je suis fatiguée de devoir vous arracher les mots de la bouche ! »

Madame Gorevski vint chercher la brosse qu’elle avait laissée sur le canapé. Dès qu’elle fut repassée derrière eux, la brosse entra en action. Quatre, cinq, dix fois, elle fut appliquée sur les fesses de Clara, puis de Stanislav. Leurs cris étaient la démonstration que cette dernière fessée était d’une efficacité redoutable. Dès que la correction prit fin, Clara s’empressa de répondre.

« On n’a tous les deux qu’un petit salaire, alors on ne gagne pas assez d’argent.

– Pas assez d’argent ? Voyons cela. »

Madame Gorevski repassa devant ses deux e n f a n t s. Elle fouilla dans un tas de papier sur la table basse qui était à côté du canapé. Elle en sortit trois ou quatre feuillets.

« Ce sont bien vos relevés bancaires que j’ai en main ? »

Ils hochèrent la tête tous les deux en même temps.

« Alors, … les salaires, … ah, voilà … si je compte bien, … cela fait … trois mille deux cents euros à vous deux. C’est bien cela ? »

Elle reçut une approbation inquiète.

« Trois mille deux cents desquels je retire le loyer, charges comprises, … il reste deux mille six cent. Evidemment, ce n’est pas une fortune, mais on peut vivre avec deux mille six cent euros. Ce n’est pas la misère. Comment faites-vous pour ne pas y arriver ?

– Je ne sais pas, Maman, mais c’est trop juste.

– Trop juste ? Cela dépend de votre train de vie. Regardons cela de plus près. »

Madame Gorevski se replongea dans la lecture du relevé bancaire.

« Dites-moi, l’Omnia, c’est bien un cinéma ?

– Oui Maman Martha.

– Alors, cela fait une, … deux, … trois, … quatre, … cinq. C’est bien cela, six séances de cinéma le mois dernier, non sept, il y en a encore une. Vingt-trois euros à chaque fois. Ça fait un peu plus de cent soixante euros en un mois et si j’ai bien regardé, c’était pareil le mois précédent. »

Elle reprit sa place derrière Clara et Stanislav. Elle avait la brosse à cheveux à la main.

« Quand on n’arrive pas à payer son loyer, est-ce bien raisonnable d’aller sept fois au cinéma chaque mois ? Qu’en dis-tu Stanislav ?

– Non Maman, on n’a pas fait … »

Sa phrase fut coupée par les cris qui résultaient de l’utilisation de la brosse sur ses fesses. Madame Gorevski fut obligée de le prendre par le bras afin qu’il reste en place à portée de la fessée. Des larmes coulaient sur les joues de son fils quand elle stoppa la correction.

« Et toi, Clara, qu’en penses-tu ? Est-ce bien raisonnable ?

– Non Maman Martha. »

Sa voix tremblait. Elle savait où sa réponse la conduisait.

« Nous sommes d’accord. Etais-tu au cinéma avec Stanislav ?

– Oui, Maman Martha.

– Alors tu as mérité la même punition que lui. »

La brosse fit un travail efficace sur les fesses de Clara qui se mit à pleurer dès le premier coup. Sous l’impact de la fessée, elle avançait à petits pas. Madame Gorevski la ramena en place en la tenant par le coude. A la fin de la fessée, elle eut du mal à reprendre une respiration normale.

« Et s’il n’y avait que cela. Cinq notes de restaurant dans le mois ! A chaque fois aux environs de cent euros ! Vous ne vous refusez rien ! »

Cinq fois la brosse vint claquer les fesses de Stanislav, puis Madame Gorevski en administra autant à Clara.

« Ah oui, je connais certaines de ces adresses, j’y ai emmené des clients importants. Il est vrai qu’on y mange bien. A ce prix-là, on peut. »

Elle consulta encore une fois les papiers qu’elle tenait à la main.

« Et ça ! Cinq gros achats dans des magasins de vêtements. Il ne me semble pas, pourtant, que vous en manquiez ! Qui a fait ces achats ?

– Moi, Maman.

– Combien de fois ?

– Deux fois.

– Et les trois autres fois, c’est toi, Clara ?

– Oui, Maman Martha. »

Deux coups de brosse pour l’un et trois pour l’autre, cinq cris qui finirent en s a n g lots.

Madame Gorevski reprit sa place sur le canapé. Elle contemplait Clara et Stanislav qui récupéraient doucement de la fessée qu’ils avaient reçue. Ils tenaient toujours leurs vêtements relevés au-dessus de leurs reins, mais ce n’était pas leur problème immédiat. Ils tentaient d’absorber la douleur qui émanait de leur postérieur sans avoir le droit d’y porter les mains. Seuls de légers mouvements des jambes leur étaient permis, ce qui était insuffisant pour avoir l’impression de diminuer la cuisson sur leurs fesses. Cependant, lentement, ils revinrent à une réalité plus immédiate.

« Ai-je de nouveau votre attention, mes chéris ?

– Oui, Maman !

– Alors voilà. On ne peut pas continuer comme cela. Vous avez fait la preuve de votre incompétence non seulement à entretenir par vous-même votre appartement et vos propres affaires, mais de plus vous êtes incapables de gérer vote budget. Je ne peux pas vous laisser ni prendre de telles habitudes, ni accepter que vous soyez aussi frivoles, l’un comme l’autre. »

Les deux interpellés baissèrent la tête.

« Vous avez besoin qu’on surveille en permanence ce que vous faites et je ne vois personne d’autre que moi pour le faire. Soit ! Je vais prendre cette responsabilité, mais ce sera à mes conditions. »

Bien qu’ils n’aient plus leur mot à dire sur les décisions qui les concernaient pourtant au premier chef, Clara et Stanislav se demandaient ce que leur mère et belle-mère avait résolu. Qu’ils soient postés devant elle, la culotte baissée ne laissait pas augurer quelque chose de très réjouissant. Ce serait de l’ordre d’une punition.

« Je vais prendre en charge vos loyers en retard afin de remettre vos dettes à l’état qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Mais je vais surveiller vos finances. Dorénavant, c’est moi qui gérerai vos comptes et pour faire le moindre achat, vous m’en demanderez d’abord l’autorisation. »

Clara fit une grimace, mais comme elle avait la tête baissée, sa belle-mère ne s’en aperçut pas. Stanislav pestait en son for intérieur, mais il n’en laissa rien paraître.

« Désormais, je vais également gérer tous les aspect quotidiens de votre vie : le rangement, la propreté, votre hygiène, … tout, je vais tout prendre en charge. »

Les mauvaises nouvelles s’accumulaient.

« Vous vous doutez bien que quand j’aurai à vous reprocher des comportements, des négligences ou des désobéissance, vous aurez la fessée. Ainsi, il n’y aura pas de discussion sur ce que vous aurez le droit de faire et ce qui vous sera interdit. Les punitions que chacun recevra, mais aussi celles qui seront administrées à l’autre constitueront des repères qui vous apprendront, petit à petit, à vous comporter comme des adultes responsables. »

Clara et Stanislav voyaient se dessiner devant eux un avenir où leur liberté de jeunes adultes serait fortement compromise. Ce qui leur était promis, c’était de redevenir un e n f a n t , sous la coupe de leur Maman. Ils n’avaient pas encore tout découvert de ce que Madame Gorevski avait concocté.

« Afin que ces nouvelles dispositions soient applicables facilement, pour vous comme pour moi, vous viendrez habiter chez moi, et ce, dès ce soir. Je signifierai demain à votre propriétaire que vous mettez fin à votre bail le plus rapidement possible. Ainsi, je vous aurai sous la main. »

Cette dernière décision venait logiquement parachever le tableau. Aucun des deux n’éleva de protestation. Ni l’un ni l’autre ne savait exactement comment prendre le changement de leur situation. La solution que Madame Gorevski avait mise en place leur permettait de sortir d’un engrenage dont ils avaient pris conscience mais dont ils n’arrivaient pas à sortir seuls. La volonté pour ce faire leur manquait à l’un comme à l’autre.

Bien sûr, il y aurait la fessée et leur courte expérience dans ce domaine leur disait que ce n’était pas à négliger, surtout quand il était question que ce soir Madame Gorevski qui la donne. Et si c’était la seule façon de repartir sur des bases saines ? Oui mais il fallait alors abandonner ses prérogatives d’adultes. Les moments de câlin passés sur les genoux maternels ne compensait que partiellement ceux où ils y étaient punis. Le compte n’y était pas.

Chacun de leur côté, ils avaient fait ce chemin de raisonnement dans leur tête et ils tombèrent tous deux sur la même impasse. La situation qui leur était promise comportait plus d’inconvénient que d’avantages. Oui, et alors ? Qu’y faire ? Les décisions étaient prises, tenter de les refuser représentait un risque bien trop grand pour leurs fesses.

Madame Gorevski prit la suite en main. Clara et Stanislav reçurent l’autorisation de se reculotter. Ils en furent soulagés. Cela voulait dire qu’il n’y avait plus de fessées prévues, enfin pas dans l’immédiat.

Il fallait emporter ce qui était nécessaire pour les jours prochains, puisqu’il n’était plus question de demeurer ici. Sous la stricte supervision de leur mère, ils durent trier leurs vêtements : ce qui devait passer dans le lave-linge à part, ce serait nettoyé au plus vite. Le reste fut plié dans les règles de l’art et chacun en remplit une valise. Après avoir rajouté leur nécessaire de toilette et quelques objets personnels, tout fut chargé dans la voiture de Madame Gorevski. Elle confisqua ensuite les clés de l’appartement qu’elle verrouilla.

« Vous n’avez pas à y revenir sans mon autorisation. Je m’occupe du déménagement ! »

Tout était prévu, il n’y avait qu’à se laisser porter.

« Montez dans la voiture.

– Mais, et notre voiture, s’inquiéta Clara ?

– Vous n’en aurez plus besoin. Les bus qui passent chez moi vous déposeront près de votre travail. Je ne vois donc pas à quoi elle pourrait vous servir. Et puis, si c’est nécessaire, vous marcherez un peu à pieds. Cela vous fera du bien. Vendre votre voiture vous permettra de remettre vos finances à flot. Je m’en occuperai également. »

Encore une possibilité de conserver un peu de liberté qui s’évanouissait sans possibilité de discuter. Stanislav esquissa le geste de s’installer à l’avant dans le véhicule de sa mère.

« Non, Stanislav, tu montes derrière. C’est la place des e n f a n t s. Ils n’ont rien à faire devant ! »

Madame Gorevski vérifia l’attache des ceintures et ils étaient en route.

Il y en avait pour vingt minutes à rejoindre la maison de Madame Gorevski, pas plus, surtout à cette heure où le gros de la circulation était passé. C’était autant de temps où, le calme retrouvé et la menace d’une fessée un peu éloignée, il était possible de faire le point après ces moments où ils avaient été entraînés dans un tourbillon.

C’est Stanislav qui ouvrit les hostilités.

« Tout cela, c’est de ta faute ! Si tu n’avais pas eu la fessée au travail, il ne serait rien arrivé ! »

Cette récrimination était proférée à voix basse. Stanislav comptait sur le bruit du moteur pour couvrir ses paroles. Clara lui répondit sur le même ton.

« Et toi, si tu n’avais pas refusé de t’en occuper quand Madame André te l’a proposé, on n’en serait pas là !

– Bien entendu, ça va finir par être de ma faute, alors que c’est toi qui t’es mise toute seule dans ce mauvais pas !

– Tu ne manques pas d’air ! Qui était en retard ? Qui a fait un détour par un bistrot ? C’est moi, peut-être ? Tu n’as eu que ce que tu méritais ! »

Entraînés par la volonté de régler leurs comptes, ils prenaient moins de précautions pour étouffer leurs voix. Inévitablement, Madame Gorevski entendit le ton que prenait leur conversation.

« Dites-moi, les e n f a n t s, vous ne seriez pas en train de vous disputer, par hasard ?

– Non, non, Maman. On discute. Juste cela !

– Je préfère, car je sais comment mettre fin à des chamailleries. Vous avez sans doute une petite idée de la façon dont je m’y prendrai. »

Même une idée assez précise songèrent-ils. Mais ils ne souhaitaient pas en avoir confirmation. Le silence se fit à l’arrière de la voiture. Pour quelques minutes.

« Si tu rangeais un peu mieux tes affaires, recommença Clara, …

– Tu peux parler, toi. Tu me parles de choses que tu ne sais pas faire. Tu ne sais même pas ce que ça veut dire. J’espère que Maman t’apprendra tout ça !

– Elle aura beaucoup à faire avec toi. Si tu avais fait le ménage correctement … c’est toi qui devais t’y mettre le week-end dernier. Mais tu as préféré regarder ton match de foot. Bien plus intéressant. Voilà où ça nous mène ! »

Ils commencèrent tout doucement, mais comme il s’agissait de s’asséner des arguments définitifs pour prouver la responsabilité de l’autre dans leur situation actuelle, il était difficile de la chuchoter avec un ton guilleret. Les quelques éclats de voix retentissant à la fin de certaines phrases suffit à alerter Madame Gorevski. Elle leur laissa le temps de finir leur querelle, mais ce fut peine perdue.

« Et toi si tu n’avais pas laissé traîner sur la table la lettre de l’huissier, personne n’en aurait jamais rien su !

– Tu ne manques pas d’air ! C’est toi qui m’as dit, hier, de les poser là. Elle n’y gênerait personnes, as-tu dit ! Et je préfère te …

– Je vois que vous n’avez pas compris ce que je vois ai dit tout à l’heure. Je vais vous l’expliquer autrement. »

La route empruntée par la voiture longeait un parc fermé à cette heure-là. Madame Gorevski n’eut aucun mal à trouver une place pour se garer, sans même avoir à faire une seule manœuvre. Elle coupa le contact et sortit aussitôt de la voiture. Elle ouvrit la portière arrière et fit sortit Stanislav de la voiture. Traînant son fils par la main, elle contourna le véhicule.

Arrivée sur le trottoir, sans prendre de précaution particulière pour se dissimuler à la vue d’éventuels passants, elle déboutonna le pantalon de son fils qui la suppliait.

« Non Maman, pardon, pas ici, non, s’il te plait … »

Rien n’y faisait. Madame Gorevski poursuivait son devoir punitif. Elle entoura la taille de son fils de son bras gauche, et pesant sur son dos, elle l’obligea à se courber, dégageant les fesses de Stanislav pour la correction qui se préparait.

Alors, elle baissa le pantalon, largement en-dessous des genoux.

« Non Maman, arrête, s’il te plait, je ne le ferai plus … »

Stanislav cria une dernière supplique, mais c’était déjà trop tard.

« Pas la culotte, non ! »

Sous sous-vêtement était en bas de ses cuisses avant qu’il ait fini sa plainte. La fessée fut brève, mais intense. Sa mère enchaîna les claques, le plus fort qu’elle le pouvait, le plus vite qu’elle le pouvait. Elle sentit le corps de Stanislav qui cherchait à se libérer de son étreinte, sans oser aller au bout de son geste. Il s’agissait plus d’un réflexe provoqué par la douleur qui atteignit son paroxysme dès le début de la fessée.

Clara était restée dans la voiture. A travers la vitre, elle assista à la fessée de son mari en sachant qu’ensuite, ce serait son tour. Il n’y eut aucune surprise quand sa belle-mère ouvrit la portière derrière laquelle elle se tenait. Elle ne fit aucune résistance quand elle fut placée sous le bras de Madame Gorevski, comme son mari l’y avait été.

Elle avait un sentiment d’inéluctabilité et l’impression de subir une punition dont la pertinence ne se discutait pas. Elle était affolée et son cœur battait à tout rompre à la pensée de la douleur certaine que ses fesses auraient à subir, mais encore plus à l’idée de se retrouver fesses nues dans la rue, là où des inconnus pourraient la voir, même s’il ne passait pas beaucoup de monde dans cette rue.

Il fallait en passer par là et la fessée n’était pas imméritée. Stanislav l’avait reçue, il était normal que, pour une faute partagée, elle soit punie comme il l’avait été. Sa résignation ne l’empêcha pas de ressentir durement la main de sa belle-mère sur ses fesses. Ce fut une courte fessée, mais très rigoureuse.

Madame Gorevski avait distribué la même correction à chacun de ses deux e n f a n t s pour une bêtise dont ils avaient l’égale responsabilité. Son sens de la justice ne serait pas pris en défaut aujourd’hui.

JLG

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