Catégories : Femmes fessées
Ce récit est la suite de : Mon nouveau professeur de piano (2/6)
il y a 2 ans
En entendant ces mots, je me rendis compte que ma robe collait contre ma peau. Je sentais les battements de mon coeur partout dans mon corps, et surtout dans le bas de mon ventre. Mon coeur faisait tellement de bruit et le bouillonnement dans ma tête était si intense que ce devait être impossible à cacher.
Je ne savais plus quoi ressentir pour Marion, je la savais en détresse et je m’en voulais d’être troublée ainsi. Et en même temps, je sentais qu’une partie de moi voulait être à sa place. Quand cette idée me traversa l’esprit, je sentis une chaleur intense entre mes jambes. J’étais cramponnée à mon siège, et je me retenais de broyer les accoudoirs.
Le professeur se tourna vers le bureau et fit un signe de tête à Marion. Je m’apprêtais à me lever pour sortir, l’idée que je puisse me dissimuler dans un couloir pour cacher mon trouble était un grand soulagement. Au fond de moi, je brûlais d’envie d’assister à la punition, et quand je remarquais que le professeur se dirigeai vers le bureau avec Marion en faisant comme si je n’étais pas là, l’impensable me traversa l’esprit.
Il n’a jamais été question que je sorte de la pièce. Le professeur punissait ses élèves devant les autres élèves. J’avais tellement envie de voir, et en même temps tellement peur de me trahir en assistant à cette scène. J’avais si peur qu’on remarque qu’à l’intérieur de moi, tout était en feu.
Peut-être avait-il juste oublié ? Peut-être considérait-il que c’était à nous de sortir spontanément ? Et si jamais je me trompais ? Et si jamais le fait que je reste pouvait le mettre en colère contre moi ? Je pouvais toujours lui demander, mais j’étais tellement terrorisée que parvenais ni à me mouvoir ni à parler.
Marion posa le ventre sur la table et le professeur se dirigea vers un placard. Sophie ne voyait rien, mais je suis certaine qu’elle écoutait très attentivement. Est-ce qu’elle était dans le même état que moi ? Certainement pas. Les punitions ne sont pas faites pour troubler ainsi, les autres filles devaient détester ça.
Le professeur revint vers son bureau avec un long objet de bois que j’avais vu dans des films. Cet instrument a apparemment du succès en Angleterre, et j’avais toujours été troublée quand je voyais des scènes avec cet objet. La première fois que j’ai vu Barry Lyndon, j’étais avec ma mère et ma soeur, et les scènes de punition me retournaient complètement la tête. Ma pire crainte sur le moment fut que l’une d’elles remarque à quel point cette pratique me rendait curieuse.
Je m’immobilisai comme une statue, comme le jour où j’ai essayé de cacher mon trouble devant le film. La peur qu’on me démasque était encore plus intense que celle de me retrouver à la place de Marion, et je redoublais d’efforts pour dissimuler toute manifestation de ma tempête intérieure.
Le professeur s’arrêta à côté de Marion.
– “Marion, auriez-vous déjà oubliée la façon dont se donne les punitions ?”
Elle avait le ventre posé sur la table, les fesses en arrière et les mains à plat sur la table. Je ne voyais pas son visage, et j’avais beau regarder, je ne voyais pas du tout ce qui n’allait pas dans cette position.
– “S’il vous plaît Monsieur, ça fait tellement mal ! S’il vous plaît !”
Lorsque je compris ce qu’il lui demandait, je compris que Sophie allait y avoir droit elle aussi, et qu’elle se retrouverai les fesses à l’air devant moi. Certes, elle m’avait vu en string tout à l’heure, mais là ce n’était pas pareil du tout.
– “Vous en aurez six de plus pour m’avoir fait perdre mon temps.”
Je fus vraiment très tentée de regarder ailleurs, je ne m’attendais pas du tout à ce que la punition nécessite de montrer ses fesses au professeur et aux autres élèves. Mais ce fut plus fort que moi, du coin de l’oeil je la vis relever sa robe. Et je n’en crus pas mes yeux lorsque je la vis baisser sa culotte elle-même.
Je sentais qu’elle sanglotait, les mouvements d’épaules la trahissaient. Elle était en train de pleurer alors que ça n’avait même pas commencé. Même ses larmes me retournaient la tête, comment pouvais-je brûler intérieurement d’être à sa place, alors qu’elle était en train de pleurer toutes les larmes de son corps ?
Je tournai les yeux vers le professeur. Il me faisait déjà flipper avant, mais avec la canne entre les mains, il me pétrifiait littéralement. Heureusement pour moi, il était concentré sur Marion et ne me remarquait pas. Il avait une façon de tenir l’objet qui dénotait une grande habitude, et apparemment, ce que je voyais n’avait rien d’exceptionnel pour lui.
Il fit siffler l’objet plusieurs fois avant de commencer à viser. Au son du sifflement, j’ai commencé à trouver que je n’étais pas assise de façon confortable. Même si j’aurais pu profiter du fait qu’il ne faisait pas du tout attention à moi, je me retins de toutes mes forces de mouvoir le bassin.
Le premier coup résonna dans toute la pièce. Un trait rouge barra les fesses de Marion et se superposa aux traces de la punition précédente, lui arrachant au passage un cri de surprise et de douleur. Son bassin se tortilla pendant les secondes qui suivirent tandis que je me retenais de bouger le mien.
Je commençais à comprendre pourquoi les élèves ne portaient que des vêtements larges, allaient au coin sans la moindre remarque, l’appelaient Monsieur sans le moindre écart de langage, et pourquoi aucune ne discutait face à des règles pourtant très contraignantes.
Et je comprenais surtout ce qu’il avait fait à Sophie la dernière – et probablement unique – fois qu’elle était arrivée en retard.
– “Un.”
Parce qu’en plus il faut compter ? Le nombre que je venais d’entendre d’une voix sanglotante trahissait le niveau de douleur de la punition. La canne siffla de nouveau et arracha le deuxième cri à Marion, suivi d’un nombre entrecoupé de sanglots. Elle gesticulait à chaque fois que la canne lui striait les fesses et la façon dont elle se mouvait ne faisait qu’accentuer mon trouble.
J’ai toujours été portée sur les garçons, mais toute ma vie les filles m’ont rendu curieuse. Et ma situation ne s’arrangea pas lorsque je la vis dans cette posture, en train de tortiller des fesses, l’intimité tout à fait visible depuis l’endroit où je me trouvais.
Alors que les coups tombaient, que les fesses de Marion se recouvraient de rayures et que ses hanches se dandinaient, je me rendis compte que j’étais trempée sous ma robe. Je sentais le parfum de mon excitation grandissante se répandre aussi vite que l’humidité entre mes cuisses. Je me concentrais de toutes mes forces pour me retenir et pour penser à autre chose, mais c’était totalement impossible, même en tournant la tête j’entendais le bruit de la canne et les cris de Marion. Je ne savais même plus où elle en était dans le compte, j’étais concentrée sur les battements que je sentais directement entre les jambes.
Je ressentais l’envie de prendre Marion dans mes bras, et de glisser ma main vers les replis les plus cachés de son intimité. J’avais envie qu’elle continue à bouger ses hanches ainsi et qu’elle glisse ses doigts en moi. Ces pensées étaient impossibles à sortir de ma tête et mon corps réagissait malgré moi.
Lorsque la fessée de Marion fut terminée, j’avais le bas-ventre en feu. Et ce n’était pas fini vu qu’apparemment la suivante était Sophie. Même si j’en mourais d’envie, je ne parviendrais pas à cacher mon excitation. Je n’arriverais jamais à tenir, je voulais lui demander l’autorisation d’aller aux toilettes pour ne pas y assister.
Mais les mots restaient coincés dans ma gorge, j’avais tellement peur de lui que je ne parvenais pas à articuler le moindre son. Au moment où je décidai de me lancer, il dit à Marion :
– “Retournez au coin.”
La phrase s’éteignit dans ma gorge. Je dus prendre sur moi pour de nouveau essayer de prendre la parole sans me trahir. Au moment où j’allais parler il s’adressa calmement à moi :
- “C’est à vous.”
Pendant une seconde le monde s’arrêta de tourner. C’était à moi de faire quoi ? d’aller au coin ? Sur la table ?
– “Installez-vous au piano, on va commencer par les exercices. Faites le Brahms en Ré majeur.”
Je m’attendais à ce qu’il punisse Sophie avant mon cours. Mais je ne me sentais pas du tout capable de le lui rappeler. Il avait l’air pressé et je ne me voyais plus du tout lui demander de sortir.
Marion était allée dans un coin, la robe relevée. Sa culotte, toujours baissée, laissait apercevoir les rayures tracées par la baguette. Cette simple vue me remit en ébullition et je redoublais d’efforts pour le cacher, cette fois-ci mon professeur avait son attention tournée vers moi. En me levant je me rendis compte que ma robe était collée sur ma peau, et que la fragrance épicée de me mon intimité refluait. Il était évident que mon professeur la sentait aussi, et je priais le ciel pour qu’il ne soit pas capable de comprendre ce que c’était.
En marchant vers le piano, j’essayais de décoller ma robe, il me tendit un chiffon pour que j’essuie mes mains devenues moites sans même que je m’en aperçoive. Je ne trouvais rien de plus malin à dire que
– “Il fait chaud hein ?”
Il ne dit rien et retourna s’asseoir et se servir du thé. En m’installant, je remarquai que devant, à la gauche du pupitre, Sophie était toujours dans le coin. Et heureusement pour ma concentration, Marion se trouvait derrière moi.
La concentration a toujours été un défi pour moi, et ce jour-là ça l’était plus que jamais. Il valait mieux impatienter le professeur que jouer sans être concentrée. Je pris un petit moment pour faire le vide dans ma tête, je visualisai mentalement les notes se succédant, les déplacements latéraux, les passages de pouces décalés entre les deux mains. Je plaçais mes mains sur le clavier et commençai exactement à la vitesse qu’il m’avait donné pour travailler.
La mémoire musculaire d’un mouvement que j’avais travaillé toute la semaine ne me fit pas défaut. Je sentais mes doigts glisser de touche en touche et j’essayais de me concentrer sur le son. J’adorais ce piano, un Steinway & Sons, et par la suite, j’ai toujours demandé cette marque pour les concerts. Il n’y avait plus personne autour de moi, même pour un simple exercice, j’avais réussi à avoir la force mentale de faire abstraction de tout ce qui m’entourait.
Une fois l’exercice terminé il s’approcha du piano et commença à écrire sur la partition les instructions pour la semaine suivante. Il avait l’air très satisfait de moi. Je voyais son crayon danser sur le pupitre devant moi. Il était tout proche, trop proche. Mes craintes ressurgirent instantanément, je serrais les cuisses comme si cela pouvait contenir l’humide chaleur qui émanait de mon corps . Et cette main, je regardais la main qui tenait le crayon en me disant que c’était la même qui venait de punir Marion.
Une fois les exercices terminés, nous sommes passés à Beethoven. J’avais peur. J’avais vraiment peur, pas seulement du redoutable Opus 111, j’avais peur que ça ne lui plaise pas. Certes je brûlais d’envie de goûter aux punitions, mais je ne voulais pas le décevoir.
Je prenais aussi un moment avant de commencer. Je comptais mentalement les triples croches de l’introduction pour les jouer correctement. Ces triples croches que j’avais massacrées le jour du concours. Et à cause desquelles, au bout de seulement quelques secondes de musique, et avant même que la partie rapide et virtuose ait commencée, le jury avait déjà décidé de me recaler. Mon professeur avait passé du temps à m’expliquer la dernière fois comment les jouer convenablement. Comment décomposer le rythme, à quel moment l’impulsion doit être envoyée avec le bras. Et j’avais passé des heures à les travailler, parce que je voulais être certaine qu’il n’avait pas perdu son temps.
Les bons gestes me revinrent dès les première notes, je sentais les triples croches défiler dans ma tête, je sentais la connexion entre mes coudes et le clavier. Mes doigts reliaient le tout, et je percevais le poids des mécaniques qui se soulevaient lorsque je transférais le poids de mon bras d’un doigt à l’autre. Et ce piano, j’adorais son piano, j’adorais aussi la façon dont en une semaine, mon professeur m’avait appris à le faire sonner.
La partie rapide arrivait, je l’avais travaillée en boucle comme une dingue avec toutes les combinaisons de rythmes qu’il est possible d’imaginer. Mes doigts glissaient tout seuls sur les touches et je sentais une rage monter en moi. Parce que si je l’avais joué ainsi le jour du concours je l’aurais eu. Je maintenais ma concentration en me focalisant sur le son, et je canalisais ma colère en la mettant au service de cette musique intense, virtuose, et dramatique.
Il m’a laissé jouer tout le premier mouvement d‘un seul coup, sans m’interrompre une seule fois. J’étais en sueur en terminant, je m’étais donnée à fond. Je tournais la tête vers lui. Au fond de moi, j’étais fière de ma performance. Mais vu ses réactions aux prestations de Marion et Sophie, ma crainte de le voir insatisfait était justifiée.
Il était assis dans un fauteuil, il reposa sa tasse de thé.
– “Vous voyez Mesdemoiselles, c’est comme ça qu’il faut travailler.”
J’étais fière, j’étais tellement soulagée qu’il soit content. Et j’étais gênée parce que j’étais dans cette pièce la personne à avoir le plus envie d’être punie, et j’étais la seule à m’en sortir.
Un récit très évocateur. On se représente très bien l'état d'esprit et l'état physique de cette jeune fille. |
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