Découverte des cages de chasteté

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il y a 2 ans

Ils avaient dix-huit ans tous les quatre. Ils s’étaient connus aux cours de code. Et ils avaient sympathisé. Si bien sympathisé que, quand ils avaient passé et réussi le permis, ils avaient décidé de fêter ça tous ensemble. Le soir même. Chez Silvia dont les parents étaient absents.

  • Apportez de quoi dormir. Duvets. Sacs de couchage. Que vous ayez pas les voitures à reprendre. Qu’on puisse boire un peu.

Ils avaient effectivement bu. Mais pas trop. Juste ce qu’il fallait pour se sentir bien. Ils avaient parlé. Ils avaient plaisanté. Ils avaient ri. Et c’est sur le coup de minuit que Silvia les avait sorties.

  • C’est quoi, ces trucs ?
  • Des cages de chasteté.

Lionel avait levé un sourcil, perplexe.

  • Et ça sert à quoi ?
  • À enfermer dedans la queue des messieurs quand on veut pas qu’ils s’en servent pour aller voir ailleurs.
  • Et d’où t’as ça, toi ?
  • Une copine, à mon anniversaire. Pour déconner. Une copine qui a précisé : « Et deux, je t’en ai pris, tant qu’à faire. Que tu sois équipée si jamais, un jour, t’as deux types en même temps. Qu’ils aillent pas te tromper ! »

Elles étaient passées de main en main et chacun y était allé de son petit commentaire. Baptiste trouvait qu’il fallait qu’il soit complètement barge, le mec, pour se la laisser emprisonner là-dedans.

  • Faut pas être bien. Faut vraiment pas être bien.

Lionel était, lui aussi, de cet avis.

  • C’est ma queue, merde ! J’en fais ce que je veux. C’est moi qui décide.

Mais Léopoldine trouvait le concept pas mal du tout.

  • Ça pense qu’à courir, les mecs ! Avec ça au moins t’es tranquille. Tu peux dormir sur tes deux oreilles.

Les garçons les tournaient et les retournaient dans tous les sens.

  • Ça vous intrigue, hein…
  • Un peu…

Silvia a suggéré.

  • Et si vous les essayiez ?

Baptiste l’a jetée, comme si elle le brûlait, le plus loin possible sur le canapé.

  • Oui, ben pas moi. Alors là, pas moi !

Et Lionel s’est récrié.

  • Non, mais ça va pas ?

Les filles ont éclaté de rire.

  • Vos têtes ! Non, mais vous verriez vos têtes !

Silvia a haussé les épaules…

  • Vous savez pas ce que vous perdez, n’empêche ! Parce qu’en échange on vous aurait offert un petit strip-tease.
  • Un strip-tease ?
  • Ben oui, on se serait dépoilées. Faut pas vous faire un dessin quand même…
  • Mais… tout ?
  • Évidemment, tout ! C’est pas un vrai strip-tease sinon !

Ils se sont concertés du regard. Lionel a dégluti. Hésité.

  • Et… les cages… faudrait qu’on les garde longtemps ?
  • Juste le temps de vous faire le spectacle. Et puis on vous les retire aussi sec.
  • Sûr ?
  • Ben, évidemment !

Ils ont échangé quelques mots à voix basse. Silvia s’est impatientée.

  • Allez ! Décidez-vous ! C’est pas la mer à boire quand même ! Et ça vous fera une expérience. Vous saurez ce qu’on ressent quand on est dedans comme ça.

C’est Baptiste qui s’y est résolu le premier.

  • Faut que je fasse quoi ?
  • Que tu baisses ton bénard, pardi ! Ça, forcément !

Elles se sont penchées toutes les deux dessus. La lui ont enfournée dedans. Ont donné un tour de clef.

  • Et v’là l’affaire ! Allez, hop ! Au suivant !

Pour Lionel, ça a été beaucoup plus difficile. Elles ont dû s’y reprendre à trois ou quatre fois.

  • Mais arrête de bander comme ça, putain ! Comment tu veux qu’on y arrive ?

Elles ont fini par avoir gain de cause.

  • Ah, ben quand même !

Et elles ont filé vers la salle de bains.

  • Vous allez où ?

  • On revient. On revient tout de suite.

  • On fait comme on a dit ?

  • Un peu qu’on le fait !

Et elles ont cherché une cachette. En ont essayé plusieurs. Se sont finalement décidées pour la poubelle de salle de bains au fond de laquelle elles ont dissimulé les clefs. Sous les kleenex barbouillés de maquillage, les cotons-tiges et les rasoirs jetables.

  • Jamais ils iront les chercher là. Jamais…

Et elles sont allées les retrouver.

  • Chose promise, chose due…

Et elles ont commencé à se désaper. Elles ont enlevé leurs petits hauts. Retiré leurs pantalons. Et elles se sont arrêtées. Elles sont restées comme ça. Petit soutien-gorge vert et culotte assortie pour Léopoldine. Blancs avec des petites fleurs jaunes et mauves pour Silvia. Ils se sont impatientés.

  • Ben, alors ! La suite…
  • Sûrement pas, non !

Lionel s’en est étranglé.

  • Mais vous aviez dit…
  • On avait dit, oui… Mais on vous fait aucun effet. Vous bandez pas. C’est vexant.

Ils se sont scandalisés.

  • Quoi ! Mais comment vous voulez qu’on y arrive avec ces trucs ?
  • Ça, c’est votre problème.

Et Léopoldine a surenchéri.

  • On trouve toujours une solution quand on veut…

Ils n’en revenaient pas.

  • Non, mais alors là, c’est la meilleure…

Mais elles se sont montrées inflexibles.

  • N’importe comment il est l’heure d’aller dormir. Si on veut pas être au radar demain matin…
  • Oui, mais d’abord vous nous sortez de là-dedans.

Elles demandaient pas mieux, mais elles étaient passées où, les clefs ?

  • On les avait posées là.

Elles avaient dû glisser derrière les coussins, sûrement. Elles les ont soulevés. Retournés.

  • Non, il y a rien.

Ils ont cherché tous ensemble. Fouillé partout, mis l’appartement sens dessus dessous. Ils n’ont rien trouvé. Nulle part. C’est Silvia qui a mis un terme.

  • Bon, mais allez ! La nuit porte conseil. Ça va bien finir par nous revenir où elles sont.

Mais, le lendemain matin, ça ne leur était pas revenu. Ils se sont affolés.

  • Comment on va faire ?
  • Oui, oh, ben, c’est pas un drame. C’est pas ça qui va vous empêcher d’aller bosser…
  • Ben oui, mais…
  • Mais quoi ? Il y en a des milliers, des types, qui passent leur journée entière avec leur queue là-dedans. Ils en meurent pas.

De toute façon, c’était son jour de congé à Léopoldine. Elle allait le passer à chercher les clefs. Elle finirait bien par trouver. Mais, évidemment, elle ne les a pas trouvées.

  • Qu’est-ce qu’on va faire ?
  • Continuer à chercher. Elles sont forcément quelque part. Et, au pire, il y a des serruriers.

Elles les ont maintenus sur le gril trois jours. Quatre. Et puis…

  • Bon, allez, phase suivante.

C’est Léopoldine qui les a appelés.

  • Allô… Ça y est ! On les a retrouvées.
  • Ah, quand même ! Elles étaient où ?
  • Dans la poubelle de la salle de bains. Mais comment elles sont arrivées là, alors ça…

Ils ont accouru pour qu’elles les délivrent. Aussitôt désemprisonnées, leurs queues ont bondi. Se sont dressées, toutes droites.

  • Vous nous aviez promis quelque chose…
  • Oui. Et maintenant que vous bandez…

Et elles ont commencé à se déshabiller. Lentement. Très lentement. En étirant leurs gestes au maximum. Le tee-shirt de Silvia. Elle était en soutien-gorge noir dessous. Celui de Léopoldine. Son soutien-gorge était rouge. Elle a fait remonter sa jupe le long de ses cuisses. Plus haut. Encore plus haut. Et Lionel a giclé. Spontanément. Sans même se toucher. La tête renversée en arrière. Elle a continué. Encore plus haut. Sa culotte. Toute blanche. Qui épousait son fendu au plus près. Silvia aussi, sa culotte. Noire. Avec de la dentelle. Norbert s’est empoigné. À pleine main. Deux ou trois va-et-vient et lui aussi, il a joui. Avec un petit grognement d’arrière-fond.

  • Bon, ben voilà ! Rideau.

Et elles ont laissé retomber leurs jupes. Ils se sont scandalisés.

  • Oh, ben non !
  • Oh, ben si ! Vous êtes arrivés à vos fins, non ? Qu’est-ce que vous voulez de plus ?

Ce qu’ils voulaient… ce qu’ils voulaient… Elles le savaient bien ce qu’ils voulaient… Les voir. Tout voir.

  • Oui, mais ça, une prochaine fois… Peut-être… Si vous arrivez à vous maîtriser jusqu’à ce qu’on soit toutes les deux à poil.

Oh, mais ils y arriveraient ! Ils y arriveraient… Et ce serait quand cette prochaine fois ?

  • On vous dira. Mais on va vous les renfermer en attendant. Que vous trichiez pas. Que vous vous les vidiez pas tant et plus pour être sûrs de tenir le coup à l’instant T.

Ils ont bien un peu rechigné, un peu maugréé, mais ils se sont finalement laissé faire.

2

  • Et v’là l’affaire ! On est douées toutes les deux, hein, quand même !
  • On leur fera signe quand ?
  • Oh, une bonne semaine on va les laisser mariner dans leur jus. Qu’ils soient à point. Juste comme il faut.
  • Tu paries qu’ils vont y prendre goût à se l’avoir en cage.
  • En douce qu’on a bien pris le dessus, hein !
  • Et c’est pas fini. Ils ont encore rien vu.
  • Oui. Je sens qu’on va bien s’amuser.
  • Surtout que j’ai encore des tas d’idées.
  • Et moi donc !
Lire la suite : Découverte des cages de chasteté (2)
Belle histoire.
Ils sont bien chanceux ahah
Jolie histoire bien originale ^^
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