Catégories : Cuckold candaulistes cocu Libertins
Ce récit est la suite de : Alyssia, ma femme (14)
il y a 2 ans
Le début de cette saga est ici
On a attendu Eugénie. Qui a fait son apparition sur le coup de onze heures.
- J’ai pas pu plus tôt. Il y avait un monde ce soir…
Alyssia a aussitôt pris la direction des opérations.
- Bon, alors ce que je propose, puisque nous, les filles, on est en majorité, c’est que, pour commencer, les garçons nous offrent un petit strip-tease.
Camille a battu des mains.
- Oh, oui ! Oh, oui !
On s’est bien volontiers – et longuement – prêtés au jeu, Benjamin et moi. Sous le regard intensément attentif d’Eugénie, celui, intéressé, de Camille et le petit sourire semi-amusé d’Alyssia. Qui, quand on a enfin été nus, m’a regardé et a hoché la tête.
- Il bande. Tu bandes, mon cochon. Et pas qu’un peu !
Je bandais, oui. À cause d’Eugénie. Qui nous contemplait tant et plus. Qui détaillait, qui examinait, qui jaugeait. Que le spectacle ravissait manifestement.
Elle a proposé que quelqu’un vienne s’occuper de moi.
- Parce qu’on peut pas le laisser comme ça, mon petit mari. Ce serait cruel.
Camille s’est aussitôt mise sur les rangs.
- Moi ! Moi !
Et, sans attendre, elle s’est approchée, m’a effleuré, du bout des doigts.
- Ho là là ! Mon pauvre ! Non, mais dans quel état tu t’es mis. Faut faire quelque chose, là, faut vraiment faire quelque chose.
Elle s’y est employée. Avec détermination. Elle m’a décalotté. A entrepris un lent, très lent mouvement de va-et-vient. Benjamin n’y a pas tenu. Il est venu à sa rescousse.
- Attends ! Attends ! Je vais t’aider. On sera pas trop de deux.
Il a refermé la main sur mes boules qu’il a doucement pétries, malaxées. Ses doigts à elle. Ses doigts à lui. Et le regard embrumé d’Eugénie. Dans lequel j’ai, très vite, intensément joui.
Alyssia a suggéré.
- Allez, au tour de Camille maintenant de nous offrir un joli petit strip-tease.
Elle ne s’est pas fait prier. Elle a lascivement fait remonter sa robe le long des cuisses. Haut. L’a laissé retomber. A recommencé. Un peu plus haut. Elle nous a tourné le dos, a mis un temps infini à la quitter. Pas à pas. Benjamin avait les yeux brillants.
- Elle sait y faire la garce, hein !
Elle a joué longuement avec le rebord de sa culotte. Sous laquelle elle a fini par glisser une main. L’autre. Elle a découvert le haut des fesses, s’est ravisée, puis brusquement décidée. La culotte est tombée.
- Je m’en lasserai jamais, moi. Quel cul ! Non, mais quel cul !
Elle s’est retournée, nous a fait face, les mains ramenées en coquille devant elle. Il s’est fait suppliant.
- Nous fais pas languir, s’il te plaît ! Oh, s’il te plaît !
Elle les a lentement retirées. Les yeux d’Eugénie se sont exorbités.
- J’y crois pas ! Non, mais alors là, j’y crois pas !
Benjamin a confirmé, l’air ravi.
- Eh, oui ! Elle a une queue ! Et une belle. Ah, ça surprend, hein !
Je me suis penché à l’oreille d’Eugénie.
- Et alors ? Elle est pas géniale, notre surprise ?
- Oh, si !
- On t’a gâtée, avoue !
Camille et Benjamin se sont enlacés. Embrassés.
Alyssia a protesté.
- C’est pas ce qu’était convenu.
- Ben oui, mais…
- Mais rien du tout ! Tu me le laisses, cette Camille.
Et elle s’en est emparée. Elle l’a entraîné vers le lit. Où ils se sont laissé tomber. Ils se sont pressés l’un contre l’autre. Il est allé la chercher sous son corsage. Sous sa jupe. Elle lui a offert ses lèvres, lui a doucement malaxé les fesses, chuchoté quelque chose à l’oreille. Benjamin a tendu la main vers moi. J’ai tendu la mienne vers lui. Vers sa queue dressée. Que j’ai enveloppée, sentie durcir encore sous mes doigts. Eugénie a ouvert son pantalon. Elle nous regardait. Elle les regardait. De nous à eux. D’eux à nous. Inlassablement. Elle a glissé une main sous son tee-shirt, l’autre dans sa culotte. Je suis lentement descendu le long du torse de Benjamin. Je l’ai pris entre mes lèvres. Je lui ai agacé, mordillé le bout. J’ai relevé la tête. Pantalon et culotte aux chevilles, Eugénie se tourbillonnait frénétiquement le bouton. Il m’a ramené à lui.
- Oh, putain ! Mais t’arrête pas ! Continue ! Continue !
Je l’ai englouti. Enveloppé de ma langue. À côté Alyssia a gémi.
- Je vais jouir… Je vais jouir… Je jouis ;
À grandes envolées. Benjamin s’est déversé dans ma bouche. Et puis Eugénie. Qui a mélopé son bonheur, la tête renversée en arrière, les yeux mi-clos. Tout est retombé.
Je me suis réveillé au cœur de la nuit. Il y avait quelqu’un, dans le lit, à mes côtés. J’ai avancé la main. Des cheveux mi-longs. Une femme. Qui a saisi la mienne de main. Qui a chuchoté.
- Tu dors pas ?
C’était Eugénie. Je dormais pas, non. On s’est rapprochés. Épaule contre épaule. Flanc contre flanc.
- Tu as aimé hier soir ?
Elle a étouffé un petit rire.
- Je serais difficile.
- On recommencera.
- Oh, oui, hein ! Quand ?
- Je sais pas, mais bientôt. Le week-end prochain, sûrement.
- Je peux te demander quelque chose ?
- Vas-y !
- Tu l’as complètement avalé Benjamin ?
- Jusqu’à la dernière goutte, oui. Pourquoi ?
- Non, pour rien. C’est que j’adore voir quand ça vous sort. Tu peux pas savoir ce que ça me fait.
- Tu m’as vu, moi.
- Justement ! Ça m’avait mise en appétit.
- La prochaine fois.
- D’autres trucs aussi qu’ils se font entre eux, les mecs, ça me rend complètement folle.
- Quoi ?
- Tu te doutes bien…
- Non. Je vois pas.
- Menteur !
Et elle m’a envoyé une petite tape sur la joue qu’elle a aussitôt corrigée d’un petit bisou au même endroit. Avant de venir se blottir contre moi.
- Je suis bien là.
Un peu plus fort encore.
- Jamais j’aurais pensé que je vivrais ça un jour avec des types. Ni que je pourrais en parler comme on fait là. Tu me diras tout, hein ? Ce que ça te fait. Ce que tu sens. Je veux tout savoir. Tout. Tu me promets ?
J’ai promis.
- Merci.
Et elle a calé sa cuisse contre ma queue.
2-
- Si j’avais su…
- Si t’avais su quoi ?
- Ben, que Benjamin nous avait une petite Camille comme ça sous le coude, j’aurais pas lancé l’opération jumeaux, moi !
- T’es pas mariée avec.
- Je suis pas mariée avec, non, ça, c’est sûr, mais j’ai pas trop envie de les laisser de côté non plus. Je m’éclate bien avec eux. Et puis ils sont tellement adorables…
- Amène-les le prochain coup. Quand il y en a pour cinq, il y en a pour sept.
- Oui, ben alors là, je les vois pas vraiment dans le rôle. C’est pas du tout le genre à apprécier les trucs entre mecs. Non, je vais me partager. C’est la seule solution. Une fois les uns, une fois les autres.
- Ça risque de pas être facile tous les jours.
- J’aviserai. Le moment venu. Bon, mais et toi, dans tout ça ?
- Quoi, moi ?
- Tu le vis comment ce qui se passe là ?
- Oh, bien. Très bien, même.
- C’est l’impression que tu donnes.
- Benjamin m’a grandement facilité les choses. Tout va de soi avec lui. Tout est parfaitement naturel.
- Tu prêches une convertie. Et Camille ?
- Oh, Camille ! C’est un véritable enchantement, Camille.
- Une petite merveille que, pour le moment, tu as dû te contenter de toucher avec les yeux. Oh, mais n’aie crainte… Ça va sûrement pas en rester là.
- J’espère bien.
- Et Eugénie ?
- Je sais pas, Eugénie. C’est compliqué.
- Oh, pas tant que ça ! Elle t’émeut, Eugénie. Elle te bouleverse. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Je te connais depuis le temps.
- C’est vrai qu’avec elle…
- T’es amoureux, avoue !
- Je crois pas, non.
- En tout cas, elle, elle l’est de toi. Ça fait pas l’ombre d’un doute.
Je me suis brusquement décidé. En tout début d’après-midi. J’avais trop envie. De la voir. D’échanger quelques mots avec elle. De la sentir à mes côtés.
- Toi !
Un sourire de surprise ravi.
- Moi, oui ! Tu me manquais trop…
Qui s’est épanoui au large. Et presque aussitôt estompé.
- Si tu veux déjeuner, c’est trop tard. Ils vont jamais vouloir aux cuisines.
Je me fichais pas mal de déjeuner.
- Je veux juste passer un peu de temps avec toi.
Le sourire est revenu. Plus lumineux encore.
- Alors je finis mon service… J’en ai pas pour longtemps. Et je te retrouve sur le petit chemin derrière le parking. Tu vois où ?
Je voyais, oui.
On s’est enfoncés dans le petit bois.
- Je suis contente que tu sois venu. Très. Parce que…
- Parce que ?
Elle a marqué un long temps d’arrêt.
- J’avais peur que tu veuilles plus me voir.
- Et puis quoi encore !
Elle m’a jeté un petit regard de côté.
- Tu me juges pas trop mal ?
- Il y a aucune espèce de raison.
- Oh, si ! Si ! Il y a ce que je t’ai dit l’autre nuit. Et puis ce qu’il y a eu avant dans la chambre.
J’ai haussé les épaules.
- N’importe quoi ! Non, mais alors là, c’est vraiment du grand n’importe quoi…
- T’es sûr ? Tu me méprises pas ? Tu me trouves pas vicieuse ?
- Non, mais c’est quoi, ces idées que t’es allée te fourrer dans la tête ?
- Ça me fait honte, des fois, tu sais, toutes ces envies que j’ai. Que je peux pas m’empêcher d’avoir. Je me dis que je suis pas normale d’autant aimer ça voir des hommes entre eux. Bien plus que n’importe quoi d’autre.
Je lui ai pris la main. Elle a entrecroisé ses doigts avec les miens.
- Merci. Merci que je puisse parler comme ça avec toi. Te dire plein de choses que j’ai jamais dites à personne.
Elle a hésité.
- Les autres non plus, Benjamin, Camille, ils me jugent pas mal, tu crois ?
- Ça y est ! V’là que ça la reprend…
- Mais non, mais…
- Mais si ! Arrête de te faire des nœuds à la tête là-dessus, comme ça, sans arrêt.
- C’est que…
- C’est qu’il y a tellement longtemps que c’est ton secret… Un secret que, pendant des années, tu as eu la terreur de voir découvert, persuadée que tu passerais alors pour la dernière des dernières. Une perverse. Une anormale.
Elle m’a serré très fort la main.
- Qu’aujourd’hui que tu pourrais vivre tes aspirations en toute sérénité, avec des gens qui les partagent, eh bien non, tes appréhensions sont toujours là, bien calées, au risque de te gâcher ton plaisir.
- Tu comprends tout. C’est fou, ça !
- On ne te juge pas mal, Eugénie. Au contraire. On aime tes regards sur nous. Et on aime que tu aimes nous regarder. Beaucoup.
On s’est arrêtés. On s’est tus. Je me suis penché vers elle, vers ses lèvres qu’elle m’a abandonnées.
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