Premières expériences et engrenages : Chapitre 12 Soumis

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 11 En classe
il y a 1 an

Le début de cette saga est ICI

Chapitre 12 : Soumis

En moins de cinq minutes, j’étais arrivé à mon appartement. Je me regardai dans le miroir en enlevant ma chemise, comprendre ce que les autres avaient perçu de moi. La forme obscène, que j’y distinguai, relança mon excitation.

Je me déshabillai totalement et versai un verre d’eau froide sur mon sexe dans l’espoir qu’il se contracte et fasse diminuer la douleur, ce qui tardait. Je ne comprenais pas que la situation, dans laquelle je m’étais trouvé, m’avait autant excité. J’avais l’impression que, si Ladyscar m’avait demandé de retirer tous mes vêtements, je l’aurai fait… cette sensation de honte, d’impuissance. Je savais que des gens faisaient le cauchemar de se retrouver nu devant leur classe. Si cela devait m’arriver, il y aurait, le lendemain, probablement plus de sperme que de transpiration dans mes draps. On sonna à la porte. Je m’arrêtai immédiatement de bouger.

  • On sait que tu es là, cria une voix masculine que je ne reconnus pas.

Cela ne changeait rien. Je n’ouvrirais pas. De toute façon, à ma part mes chaussettes et ma cage, j’étais nu.

  • Je voudrai te parler, dit une fille dont, cette fois, j’identifiai la voix.

Valérie était la plus belle fille de la classe. Elle avait beaucoup de succès avec les garçons, surtout avec ceux dont le style différait du mien : plus musclés, moins travailleurs, parfois plus vieux.

Je me dirigeai silencieusement vers l’arrière de l’appartement et déclenchai la douche. Je pensai que, s’il cherchait à écouter du bruit, cela pourrait s’entendre et si possible les éconduire. De plus, devenant une action tellement logique, je m’y glissai réellement après avoir ôté les derniers morceaux de tissus me recouvrant.

La sonnette percuta à nouveau ; je fermis les yeux dans l’espoir vain que cela la fasse cesser. On cognait maintenant à cette porte. Je m’accroupis dans la douche et me bouchai les oreilles. Cela allait finir. Cela devait finir. Je ne pourrai pas tenir quinze jours. Déjà, je n’avais pas la force de retourner à l’école avec cette cage. J’avais pris ma décision. Je la découperai.

Vingt minutes plus tard, quand je rejoignis la pièce principale sans même m’habiller, je n’entendis plus de bruit. Comme seul le rideau blanc était tiré à la fenêtre, je décidai de ne pas allumer la lumière, évitant d’être observé depuis la rue, dans la pénombre qui s’avançait.

Je décidai de retourner sur Internet en désespoir. Je n’allumerai pas ma webcam. Je ne l’allumerai plus. Mon but était de rompre avec Ladyscar. Cela allait trop loin pour moi. Je voulais juste essayer de récupérer la clé.

Elle était connectée.

  • Bonsoir maîtresse, commençai-je poliment.

Mais elle ne répondit pas. J’attendis quelques minutes et réessayai. Peut-être l’avait-elle laissé brancher mais n’était plus devant. Non, je la vis converser dans un forum.

  • Pourquoi ne me répondez-vous pas ? demandai-je.

Toujours pas de retour. Je retournais sur le forum. Elle écrivait sur l’impolitesse des soumis qui n’allumaient pas leur caméra devant leur maîtresse. J’avais compris le message. Je m’exécutai contraint mais en mode privée. Je n’avais aucune envie d’utiliser des pinces-monseigneurs d‘un mètre de long pour m’enlever ce cadenas, si proche de mes parties. Je craignais de ne pas couper que cela.

  • Bien, tu es nu. Nous allons pouvoir jouer, dit-elle, tandis que je crispai un sourire forcé.

  • C’est au sujet de la cage, l’interrompis-je.

  • Nous allons d’abord jouer, écrivit-elle.

  • Je voudrai vous expliquer avant, insistai-je.

  • Après, tapa-t-elle. Tu n’as toujours pas compris ta leçon. Tu es à mes ordres. Allume une bougie.

  • Je veux que vous m’enleviez cette cage et pas dans un week-end ou deux.

  • D’accord. C’est si gentiment demandé, répondit-elle.

  • C’est d’accord ? Espérai-je, sans comprendre à la lecture d’un texte le ton sarcastique qui le bardait.

  • Non.

  • Ils ont vu en classe que je portais une cage, poursuivis-je mon argumentation.

  • Ils ont du juste croire que tu bandais.

  • Peut-être, répondis-je, en me disant qu’elle savait que cela allait arriver.

  • Cette cage n’est pas discrète. Il t’en faudrait une beaucoup plus petite.

  • Non. Je ne veux plus jouer.

  • A qui ne dois-je pas envoyer toutes les photos que j’ai de toi, pour que tu restes mon esclave ?

Je cherchais à comprendre la phrase en la remettant dans le bon sens. Je coupai ma caméra.

  • Il est un peu tard. Tu ne penses pas ?

Elle continua à taper et je vis apparaître les noms, les numéros de téléphone et adresses de mes parents, de mes frères et sœur, de mes professeurs, des étudiants de ma classe…

  • Je pense que la vingtaine de personnes qui ne recevront pas tes photos valent bien que nous jouions encore un peu. Quel est ton avis ? Si tu es d’accord alors rebranche ta camera.

J’hésitais. Cette tournure de phrase. Peut-être ne le ferait-elle pas ? Comment avait-elle eu toutes ces informations ? En fait cela importait peu en ce moment. J’avais une décision à prendre et, comme à chaque fois qu’elle me donnait un ordre,… Je rallumai la caméra, soumis, abattu et désespéré.

  • Oui maîtresse, répondis-je.

  • Oui, quoi ?

  • Oui je veux bien jouer avec vous, maîtresse.

  • Bien alors, je suis d’accord pour te mettre une cage plus petite et je t’expliquerai comment la camoufler.

Ce n’était pas ma demande, mais cela signifierait qu’elle passerait. Ce soir. Elle habitait près d’ici !

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 13 préparatif
Vous entretenez bien le suspens....
Si vous saviez le nombre de chapitres avant de rencontrer Ladyscar.
J'aime cette façon de procéder. De toujours reculer le moment-clef tout en proposant d'autres moments qui ont aussi leur importance.
J'adore les romans feuilletons. L'idée serait de finir chaque épisode en donnant encore plus l'envie de lire le suivant. Cela ne se rapproche pas de ce qu'on appelle le "edging" ?!?
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