Premières expériences et engrenages : Chapitre 77 : Tentation

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il y a 1 an

Chapitre 77 : Tentation

  • Alors, tu ne vois donc aucune objection à recevoir quelques coups de plus ? insista Nathalie.

  • Je ne vois même pas ce qu’est une objection, Maîtresse, arguai-je.

  • Nous arrêterons là, endigua Maîtresse Diane, interrompant la séance.

  • Pourquoi ? s’étonna Nathalie.

  • Parce que c’est une bonne soumise et qu’elle ne dira jamais stop. C’est donc à nous d’être de bonnes dominatrices et de savoir quand s’arrêter, expliqua Maîtresse Diane.

  • Comment pouvons-nous le savoir ? questionna Valérie, avide de savoir.

  • Vous devez connaître votre soumise, ses réactions, ce qu’elle ressent. Là, elle est épuisée. Elle a perdu son humour sarcastique. Elle ne comprends plus ce qu’on lui dit, ou ce qu’on lui demande.

Maîtresse Diane avait raison. Je baissai à nouveau la tête, las. Le fait de savoir que cela se terminait, achevait d’entrer dans mon esprit. On allait me détacher. Je pleurai, de joie cette fois, sachant que cela était maintenant terminé. Peut-être n’étais-je pas si masochiste que cela ? Peut-être avaient-elles dépassé mes limites ?

Les quatre à la fois agirent de concert pour me détacher. Nathalie qui m’enlevait la paire de menottes, me murmura :

  • Ce n’est pas grave. Ladyscar m’a offert cette tenue. Nous jouerons une prochaine fois. Il y a tant de variantes que je voudrais tester avec toi, me menaça-t-elle.

Je ne répondis pas. Je ne savais pas quoi dire. Je ne m’étais pas rendu compte de l’état dans lequel j’étais. A peine détaché, je m’écroulai au sol sans aucun effort ni énergie pour chercher à me retenir. Je me massai les couilles. Le corset m’empêchait de respirer. Je le signalais en cherchant à l’arracher.

  • C’est parce que tu es allongée. Redresse-toi ! dit Lady Christine.

Je ne pouvais pas. Je n’avais ni la force, ni le souffle et ces chaussures hauts talons ne m’y aideraient pas. Elles se mirent à plusieurs pour me soulever du sol, et me porter jusqu’à la chaise gynécologique, seul siège de la pièce. Elles n’usèrent pas des emplacements pour les jambes, comme je le craignis. Maîtresse Diane détendit mon corset. Je crus même qu’elle allait me l’enlever, mais décida que j’étais trop seyante à l’intérieur pour qu’on ne me l’ôtât.

Elles me laissèrent une dizaine de minutes pour que je reprenne mes esprits. Mais je tardais à recouvrer un semblant de résistance.

  • Cela suffit pour ce soir ! Monte à la chambre bleue ! Une servante t’attend pour te faire prendre un bain pendant que nous dinerons. Prends ta cage avec toi, elle te la remettra !

J’obéis à Maîtresse Diane sans comprendre que je n’étais plus leur esclave. Je n’étais plus enchainé et ma cage était dans ma main. Je n’avais qu’à partir. Il est vrai que nu, habillé uniquement d’un corset, de bas, d’un porte-jarretelle et de chaussures à talons hauts, je n’irai pas très loin. Je n’étais même pas certain d’arriver à sortir de la propriété.

Déjà il fallait que je sortisse du donjon et je ne rêvais que du bain promis. J’entendais derrière moi les deux dominatrices expérimentées parler de pratiques, prodiguer des conseils en sentant le regard de Valérie qui m’escortait. Je montai les deux étages, croisant deux des valets de ce matin. Le nord-africain et le roux anglais qui me sourirent d’un air entendu. Je sentis de la compassion et aucune posture à en profiter ne leur vint. Je leur répondis par un sourire, qui devait probablement ressembler à une grimace, continuant mon ascension.

C’était étrange de me retrouver seul, libre dans ce manoir. Etaient-elles certaines que je leur obéisse ? Je pouvais faire ce que je voulais. Qu’est-ce que je voulais d’ailleurs ? Prendre un bon bain. M’allonger dans une eau tiède et délassante.

La porte de la chambre était ouverte. J’entrai, persuadé de trouver Lisa, mais ce n’était pas elle qui m’attendait. Ladyscar était là.

  • Ma cage, lui tendis-je.

  • Tu la remettras toi-même après notre bain.

  • Notre bain ? Nous allons prendre un bain ensemble ?

Elle opina de la tête.

  • A moins que cela ne te dérange ?

  • Non ! Sans ma cage ? Vous ne me craignez donc pas, dis-je en lui lançant un regard que je voulais prétendument menaçant.

  • Tu auras plus de chance de me convaincre sans ta tenue, me rappela-t-elle. Approche ! ajouta-t-elle avant de m’enlever mon corset, puis mes chaussures.

Elle détacha mon porte-jarretelle, puis déroula mes bas. Mon sexe, à sa proximité se redressa.

  • Pas aujourd’hui ! me dit-elle. Pas encore ! Allons-y !

Nous traversâmes le couloir pour atteindre la salle de bain située juste en face. Lisa était là.

  • Vous aurez besoin de moi, madame ? dit-elle avec un ton intéressé et empli de sous-entendus.

  • Non. Je devrais pouvoir me débrouiller seule, répondit-elle en me poussant à l’intérieur de la pièce.

Le bain coulait déjà, brulant. Quand je me glissai à l’intérieur, je me suis senti tout de suite bien, malgré la chaleur qui ne calmait pas les élancements de mes fesses.

  • Nous avons au moins une heure devant nous, me dit-elle.

  • Bien assez pour ce que je voudrais faire, poursuivis-je, cherchant maladroitement à l’aguicher.

  • Cinquante-neuf minutes et quelques secondes de trop, se moqua-t-elle.

Je ris. J’aimais son humour. L’eau chaude atteint alors mes couilles, me les consumant. Je mis mes mains autour, pour me les protéger, instinctivement. Ladyscar me sourit.

  • Reste dedans aussi longtemps que tu te sentiras bien, dit-elle en commençant à se déshabiller.

Sa robe tomba. Elle ne portait que cela. Je revis son corps nu. C’était la troisième fois. J’étais tout aussi épuisé que la veille, mais je n’étais plus attaché.

  • Etes-vous sûre que c’est une bonne idée ? lui demandai-je alors qu’elle entrait dans la baignoire.

  • Oui, répondit-elle en s’enfonçant en vis-à-vis de moi.

Ses jambes longèrent les miennes pour atteindre mon visage.

  • Nettoie-les, dit-elle, remuant ses pieds, alors que nos fesses se touchèrent.

Je pris un savon et je le glissai sous un de ses pied, puis dessus. Je le déposai ensuite, et, avec mes mains, je rinçai son pied en le frottant et le massant. Je l’approchai à portée de langue et commençai à lui lécher. Après plusieurs minutes je procédai de même avec le second.

  • A mon tour, me dit-elle.

Mais ce ne sont pas mes pieds qu’elle nettoya. Elle attrapa le savon et me frotta le sexe avec, assez pour me faire à nouveau bander, mais pas assez pour me faire éjaculer. Elle continua avec mes testicules, doucement, les apaisant même. L’eau tiédie du bain me détendait maintenant. Je me frottais les tétons et la poitrine que le corset avait formée. Je voulais aussi me nettoyer l’anus, mais ma maîtresse se trouvait dans la même baignoire. Comme si nos pensées étaient connectées, elle se leva et en sortit.

  • Tu peux rester un peu et te détendre, mais c’est interdit de te branler. Je vais demander à Lisa de te surveiller.

Elle se sécha et sortit ne serviette de bain dans le couloir. Je l’entendis parler doucement et avant même que je ne me décidasse de lui obéir ou non, Lisa entra dans la salle de bain. Instinctivement, je mis mes mains devant mon sexe quand elle s’approcha. Elle rigola.

  • Je t’ai déjà vu nu, ou dans des lingeries qui ne cachaient pas grand-chose.

  • Je ne suis pas encore habitué. Cela ne fait que quinze jours.

  • Et dans quinze ans alors, tu en seras où : Toilette publique dans un bar gay en Thaïlande ?

Je ne comprenais pas à cette époque, mais je ne voulais pas gâcher ce qui devait lui paraître un bon mot. Je lui souris en réponse.

  • Il faut que je te surveille. Tu n’as pas le droit d’éjaculer, c’est cela ?

  • C’est cela. Oui.

  • Que se passerait-il si tu le faisais ?

  • Je ne sais pas, répondis-je après réflexion. Elle n’a rien dit. Je suppose que j’aurai trahi sa confiance. Je serai puni, chèrement.

  • Et cela ne vaudrait pas le coup ? Surtout que je ne dirai rien. Il faudrait qu’elle le découvre elle-même.

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un plaisir à lire ^^ (je retrouve là un "univers" me correspondant bien plus :p). Merchi!
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