Premières expériences et engrenages : Chapitre 87 : Changement de règles

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages :Chapitre 86 : Une danse lascive
il y a 1 an

Chapitre 87 : Changement de règles

  • Vous êtes jeune !

  • Je suis majeur, lui répondis-je, cette fois sans préciser plus.

  • C’est votre maître qui vous a imposé le jeu ?

  • Mes maîtresses, corrigeai-je.

  • Vous n’’êtes pas homosexuel ?

  • Pas le moins du monde, mentis-je. Mais j’obéirai à tous les ordres que me donnera ma maîtresse.

  • Vous en avez une ou plusieurs ?

  • J’en ai une, mais elle a des amies et je ne sais laquelle a décidé de mon sort pour cette soirée.

L’homme tendit son bras, montrant le tampon encreur indiquent le quarante-sept. Je confirmai sans savoir si c’est ce qu’on attendait de moi. Basile aussi.

  • Comment doit-on procéder ? demandai-je.

  • Je ne sais pas. C’est la première fois que je gagne, dit l’homme.

  • Le mieux serait probablement de vous attacher, dit Basile avec un grand sourire que je n’appréciais pas.

Oh oui, pensait Lassie. Ce sera tellement plus facile. Quelque chose n’allait pas. Je ne pouvais dire quoi.

  • Et comment procède-t-on ? répétai-je pour ma part.

Basile fit un signe à son ami qui se leva.

  • Il va nous trouver ce qu’il vous faut.

Gêné d’attendre nu et debout sans rien n’avoir à faire, je me rassis, invitant malgré moi quarante-sept à agir de même. Un petit quart d’heure plus tard alors qu’aucun d’entre nous ne trouvait à engager une conversation, l’ami de Basile revint avec deux hommes portant un cheval d’arçon aux pieds écartés et pourvu d’anneaux. Bien plus confortable et rembourré que tout ce que j’avais vu connaître dans la demeure de Maîtresse Diane.

Le poids de l’objet semblait bien lourd, car les deux porteurs, pourtant musclés, peinaient à l’amener sur la piste, presque devant nous.

Basile les remercia d’un mouvement de tête.

  • Quand est-ce qu’il commence ? cria une voix au fond de la salle qui pourrait être celui du copain de mon voisin et dont l’impatience ne déteignait pas avec le peu du caractère que je connaissais de lui.

  • Oui, relança un autre. Mon nom est toujours dans le chapeau, dit un autre.

  • On s’impatiente, dit Basile, alors que le cheval finissait d’être installé.

Je regardais ces anneaux et les menottes qui étaient présentes. Leur éclat métallique m’inquiétait. A chaque fois, je regrettai apostériori d’être attaché, préférant laisser Lassie libre de suivre ses envies. De plus si je devais valider mes tendances bi, il était plus logique que cela se passe sans que je n’y sois forcé. Pourquoi n’essaierais-je pas sans ? interrogeai-je Lassie. Elle aurait même préféré sur le dos, voir celui qui la prendrait. Après tout, Basile m’avait confirmé qu’ici je ne serais pas forcé et que je pourrais m’arrêter quand je voudrais.

  • Je préfère ne pas être attaché, exprimai-je finalement. Mais, maintenant que le cheval est là, autant l’utiliser. Comment t’appelles-tu ? demandai-je au vainqueur du tirage, le tutoyant, pour sortir de ce carcan de domination.

  • As-tu vraiment besoin de le savoir ? Je m’appelle quarante-sept, finit-il par dire après une hésitation.

  • Alors si tu es d’accord quarante-sept, dis-je en lui tendant la boîte de préservatif.

Il prit un sachet. Je posai la boîte sur la table, me releva et m’avança sur la scène en direction du cheval. Des applaudissements sporadiques se firent entendre. Vraiment plus confortable que chez Diane, je pus m’installer aisément, attendant que quarante-sept prit position. Les deux personnes, porteurs du cheval, appartenaient à la sécurité, comme l’indiquait leur badge. Ils restaient présents autour de moi, probablement pour éloigner le monde si, comme l’homme de tout à l’heure, d’autres se prêteraient à des velléités plus violentes.

J’aurai dû tirer un autre papier du deuxième chapeau, me rappelant le plaisir de subir des deux côtés en même temps. Je fis signe à Basile, mimant la prise d’un papier puis indiquant mon désir avec un doigt ma bouche puis le seau sur la table. Il me mima à son tour qu’il allait tirer un papier. Je le confirmai une seconde fois, étonné du manque de compréhension. Occupé à discuter par signes avec lui, je ne vis pas les videurs s’approcher de moi.

L’un d’eux m’attrapa les poignets tandis que l’autre me fixa les menottes, déjà attachées à l’anneau, à mes pieds.

  • Ce n’est pas nécessaire, leur dis-je. Je suis volontaire.

  • Pour l’instant, répondit l’un des deux.

  • Si cela devait changer, vous devriez me détacher.

  • Je ne vous obéis pas. Ce n’est pas moi et encore moins vous qui décidera de vous délivrer.

  • Qui alors ? demandai-je en m’inquiétant.

  • Le patron.

  • Qui est-il ?

  • Basile, vous étiez à sa table.

Je me retournai vers lui alors qu’il indiquait de ses mains un nouveau numéro, issu du second chapeau, du seau de la fellation. Les deux videurs m’attachèrent maintenant les poignets.

  • Quarante-sept, dis-leur que ce n’est pas utile.

  • Je préfère te savoir attaché. Cela m’excite plus.

  • Nous avions convenu…

  • Non. Tu avais convenu que ce serait mieux pour toi si tu ne l’étais pas. Je ne me rappelle pas que tu ais demandé notre avis à moi ou à ton maître.

  • Ce n’est pas mon maître.

  • Pour ce soir, si.

  • Pourquoi vouloir m’attacher ?

  • J’aime bien savoir que tu es impuissant à ce que je te fais. Je préférerais que tu résistes, que tu te défendes, mais il semblerait que tu ne sois pas si hétérosexuel que tu le prétends.

  • Comment savez-vous ce que je prétends être ?

  • Ton arrivée avait été annoncé par le DJ peu de temps avant que tu n’entres. Et puis c’est important pour Basile que tu sois attaché. C’est le patron et les chapeaux sont bien remplis. Il sait qu’il reviendra plus de monde si les clients sont satisfaits. Pourquoi a-t-il amené cet équipement ? Il en possède bien d’autres pour ce genre de pratique sans anneaux ni menottes.

  • Il va continuer à piocher des numéros, même si je ne veux plus, même après que je ne veuille plus, me corrigeai-je, convaincu que je craquerai bien avant que ne se vide les seaux.

  • Attaché comme tu es, il videra probablement les seaux à champagne, confirma-t-il, alors que j’entendais le dernier cliquetis des menottes se resserrant sur mes poignets comme sur mon avenir.

  • Je lui faisais confiance, commençai-je avant de m’interrompre.

Son sexe cherchait maintenant à entrer en moi, alors que je négociai encore et qu’il ne répondait plus. Cela ne servait plus à rien. Je ne dis toujours rien, tandis qu’un homme se dressait devant moi et se déboutonnait. Je décidai que je ne lèverai pas la tête, peut-être même de la soirée. Je ne mettrai aucun visage sur ce qui m’arriverait.

  • Basile a dit que tu étais doué si je te laissai faire. Mais je n’aime pas quand ce n’est pas moi qui dirige le rythme. Et je te préviens, je préfère la version gorge profonde.

Est-ce que mes maîtresses avaient parlé de ma phobie de l’étouffement ? m’inquiétai-je. Devais-je l’en informer ? Le ton de sa voix me disait que non. Cela ne l’exciterait que plus.

Alors qu’il commençait à se branler pour me la mettre bien dur dans le gosier et que le va-et-vient de quarante-sept s’accélérait, je jetais un dernier coup d’œil vers Basile, espérant attirer son attention, voire même à le faire changer d’avis. Il était déjà en train de tirer les prochains numéros. Il voulait être certain que ces derniers se succèdent sans que je ne perde du temps.

Combien y avait-il de papiers dans ces seaux, alors que je voyais de nouvelles personnes, que ma situation avait excités, s’approcher du premier rang pour en raffermir leur contenance. Nous nous approchions probablement de minuit et mes maîtresses ne reviendraient pas avant six heures.

Cela me paraîtrait long, quoi qu’en pensait la Lassie rassurante qui faisait de son mieux à satisfaire les premiers gagnants.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 88 : Cent queues ni tête
prendre sa place me plairait bien, même si la suite risque d être un long périple plein de contrainte .
Prochain chapitre sur https://fessestivites.com/recit/198840
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