Premières expériences et engrenages : Chapitre 107 : Le cadeau

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 106 : Un gros biberon
il y a 1 an

Chapitre 107 : Le cadeau

  • Nous avons rattrapé le programme ? lançai-je, toujours troublé par ce que je venais de faire.

Après m’avoir nettoyé une seconde fois, j’eus le droit de profiter de la salle de bain de l’étage où Ladyscar remplissait un nouveau bain.

  • Tu sais que je ne pourrais pas participer, me rappela-t-elle, alors que nous n’étions plus que deux.

  • J’avais oublié, avouai-je. Vous ne pouvez pas vraiment vous dévoiler ?

  • Non. Tu sais que rien n’a changé depuis hier. Cela t’a probablement paru long, mais pour moi, et encore plus pour elles, la situation est identique.

Je comprenais. Je comprenais très bien. Je savais que cela l’ennuyait. Je voulais lui dire quelques mots, mais au lieu de cela, incapable de trouver quelque chose de gentil, je me glissai dans le bain chaud.

  • Que va-t-il se passer ?

  • Tu verras. C’est ta récompense, ton cadeau pour ce weekend.

  • Mon dépucelage. Mon dépucelage avec une femme.

  • Oui. Cela ne te tente pas ? Tu m’as l’air bien triste.

  • Avec qui ?

  • D’après toi ?

Je réfléchissais. Valérie ? Non ! Cela devait être une femme soumise, avec qui les maîtresses pourraient lui ordonner d’avoir une relation avec moi. Un ordre ! Pas issu d’un désir que d’ailleurs Valérie n’avait sûrement pas pour moi. Elle sortait avec Sébastien. Cela ne sera même pas obtenu pour de l’argent. Cela me gênait-il ? Oui ! Forcément cela me gênait. Avoir ma première relation avec une femme qui ne le désire pas. N’était-ce pas comme un viol ?

  • Je ne sais pas, répondis-je finalement aux deux questions.

  • Avec qui aimerai-tu que cela se passe ?

  • Je ne sais pas, répétai-je. Vous, répondis-je honnêtement.

  • Tu crois que tu me mérites ? dit-elle brusquement, élevant la voix.

  • Non, maîtresse, répondis-je immédiatement devant sa question et surtout son changement de ton.

Elle sourit à nouveau. C’était encore un test. Elle voulait vérifier que je respectai la relation qui s’était mise en place et que ces deux journées, malgré ce qui s’était produit, l’intimité que nous avions connue, ne l’avait pas changée.

  • Bien soumis ! Bonne réponse !

Tout était un test pour elle. Weekend d’initiation ou d’intégration, tout ce qu’elle m’avait fait vivre, elle voulait savoir si j’étais à la hauteur de ses espérances, si j’étais suffisamment bien. Que voulait-elle que je lui démontre encore ? Doutait-elle de moi ou, dû à sa précédente relation, doutait-elle d’elle ?

  • On t’attend, dit Lisa en entrant brusquement dans la pièce.

Je vis son regard s’attarder sur mon corps. Après tout, je n’étais pas si mal. L’observant, je vis que ni mon physique, ni aucune autre attirance n’était perceptible dans son regard. Je n’y retrouvai que de la haine, la même que j’avais reconnue ce matin. Une impression malsaine me disait que ce n’était pas de sitôt qu’elle disparaîtrait.

  • Elles sont toutes arrivées, dit-elle en s’adressant cette fois à Ladyscar.

  • Toutes ? répétai-je, n’entrainant aucune réaction ni explication.

On me prépara rapidement. C’était facile, il n’y avait qu’à me sécher. Ce fut dans la tenue d’Adam, que Ladyscar me confia dans les mains de Lisa.

  • J’aurai ma vengeance, me murmura-t-elle alors que nous descendions vers le salon. Tu sais que j’aurai ma vengeance.

Alors que je me retenais de la piquer d’une réplique sarcastique, pour ne pas risquer de la voir sortir hors de ses gonds, j’entendis un brouhaha provenant du salon. En y arrivant, je trouvais la pièce assourdissante, animée, encombrée. Toutes les chaises de la salle à manger y avaient migré, et cela ne suffisait pas, des matelas et des coussins avaient été ajoutés au sol. Je parcourais la pièce et croisais les regards C’était un peu comme si toutes les personnes que j’avais connues durant les deux derniers jours s’y étaient retrouvés, réunis.

Les hommes d’abord, les huit valets, les trois esclaves de mes maîtresses, mais aussi Basile et son soumis Pixie. Du côté féminin, moins nombreuses, je comptais les trois maîtresses, regrettant à nouveau l’absence de la mienne, Valérie et Nathalie étaient présentes, les trois vendeuses de lingeries, ainsi que Lisa et Lydia.

Ils étaient tous habillés, enfin si certaines tenues pouvaient être comparées à des habits. Je reconnus immédiatement celles de Valérie et Nathalie qui leur avaient été offertes la veille par Maîtresse Diane. Valérie dévoilait ses charmes à tous et toutes et je voyais bien que les femmes autant que les hommes admiraient son anatomie et ses jardins plus très secrets.

  • Tu viens de finir ton weekend d’initiation avec succès. J’espère que durant ces deux jours où nous avons essayé de te faire découvrir une large gamme de pratiques, tu auras autant appris sur celles-ci que sur toi-même. J’espère aussi que tu auras envie de poursuivre dans cette voie, plus assidument et plus en profondeur, déclara Maîtresse Diane, entrainant à ce dernier mot une contraction spontanée de mes fesses.

  • Tu t’es bien débrouillé et tu as désiré, accepté ou subi pendant deux jours tous les jeux que nous avons organisés en ton honneur. Maintenant est donc venu le temps de ta récompense, poursuivit Tata Marguerite.

  • Voici donc notre dernier jeu. Tu vas pouvoir choisir au milieu de toutes les personnes présentes, celle ou celui avec qui tu veux te dépuceler. Homme ou femme, termina Lady Christine, d’un discours préparé minutieusement à l’avance.

Femme, pensai-je. Même Lassie était d’accord. Les femmes c’étaient pour le plaisir, les hommes pour se faire défoncer, m’inculquait-elle les nouveaux principes qui forgeraient sa personnalité. Femme bien entendu mais qui ?

  • N’importe quelle personne dans cette pièce ?

  • Oui, n’importe qui, me confirma Maîtresse Diane.

  • Comment saurai-je si elle est consentante et qu’elle n’est pas obligée par un quelconque chantage ? Lisa, serais-tu vraiment d’accord, si je te choisissais, demandai-je plus précisément.

Elle ne répondit pas de suite, cherchant du regard Maîtresse Diane. Celle-ci lui fit signe de répondre.

  • Cela fait partie du jeu. Cela ne m’empêchera pas de me venger plus tard. Peut-être même que cela m’y aidera.

Je repensais au pari de Basile. Si elle arrivait à m’empêcher d’éjaculer, elle obtiendrait probablement sa vengeance.

  • C’est Lisa que tu veux choisir ? me demanda Maîtresse Diane.

  • Non, répondis-je.

J’avais la responsabilité de choisir. Je ne devais donc pas me tromper.

Le choix le plus évident restait celui de Valérie. Pourtant je voulais encore réfléchir. Même si sa tenue très déshabillée ne semblait pas la gêner en public, je ne voulais pas lui faire l’amour devant autant de monde. J’avais comme une sorte de respect pour elle, me disant que la première fois où je la possèderai, nous ne serons que tous les deux. Je tenais à lui réserver ce moment intime. L’aurai-je un jour ? Elle était avec Sébastien, mais il semblait que dans ce monde et, si celui-ci l’attirait toujours, les frontières de fidélité étaient plus lâches. Nous avions déjà un plan à trois. Mais à cette époque j’aurai de nouveau et fort probablement ma cage, me rappela Lassie. Tous ces éléments se mélangeaient dans ma tête.

Quelles étaient mes autres options ? Je regardai tour à tour les femmes autour de moi, alors que Lassie, changeant d’avis devant mon indécision, me susurrait le nom de certains des valets. Toutes me sourirent quand mon regard se posait sur elles. Toutes sauf une. Toutes sauf une qui détournait le regard avant que je n’arrive sur elle. Lady Christine ! La menue dominatrice parut même gênée. Pourquoi ?

  • Lady Christine, tentai-je avec ce seul élément, commandé par l’instinct.

  • Non, répondit-elle immédiatement. J’avais été claire, dit-elle à Maîtresse Diane.

  • Je croyais que je pouvais choisir, m’indignai-je faussement.

  • Qu’est-ce qui ne va pas ? lui demanda Maitresse Diane.

  • Je ne veux pas, je ne peux pas, semblait-elle rappeler un historique à Maîtresse Diane.

Elle savait qu’un mot de cette dernière pouvait la conduire ligotée et maintenue par les valets dans la position que je désirerais où je n’aurai plus qu’à exécuter mes basses œuvres tel un bourreau. Moi qui ne voulais pas violer une soumise, je me repentais moins de choisir une dominatrice.

  • Nous en avions convenu. Il pourrait choisir l’une d’entre nous, non ?

  • Pourquoi, m’a-t-il choisi ? Il y a en a de tellement plus jolies et de plus jeunes.

Je haussai les épaules.

  • Je ne sais pas. Je peux changer, mais ne mériterai-je pas une compensation ? demandai-je à Maitresse Diane.

  • De quelle compensation parles-tu ?

  • Je voudrais en choisir deux, osai-je.

  • Tu pourras assurer cet après-midi ? se moqua Tata Marguerite.

  • Oui, répondis-je avec assurance. L’une après l’autre, précisai-je.

  • Alors j’accepte. Tu as raison et ta compensation semble juste. Nous déciderons plus tard la punition de Lady Christine pour avoir manquée à sa parole, valida Diane, dans son rôle préférée d’arbitre, se retournant vers son amie. En attendant tu peux choisir deux d’entre nous.

  • Alors ce sera …, hésitai-je pour le suspens alors que mon choix était déjà fait.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 108 : Jour J
Qui choisiriez-vous ?
Personnellement, Nathalie pour son sadisme, passé, et Lydia qui lui a fait connaître son premier émois sexuelle (enfin si mes souvenir son bon).
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Prochain numéro sur https://fessestivites.com/recit/199567
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