LES MANIPULATEURS

VOICI UN TEXTE SUR LES MANIPULATEURS : Source merci au site lasolutionestenvous.com pour cet article.

Nous avons probablement tous connu un jour ou l’autre l’un (ou l’une) de ces manipulateurs pervers narcissiques. Ceux qui nous détruisent à petit feu, sans que nous nous en rendions vraiment compte, jusqu’à ce que notre estime de nous-mêmes soit remise en question ou pire, anéantie.

Bien entendons, tout le monde manipule un peu pour obtenir ce qu’il veut. Là n’est pas le problème. Le problème, c’est lorsque ce comportement de manipulateur devient le trait majeur de la personnalité de l’individu, son mode de fonctionnement et que toutes ces relations sont teintées de sa manipulation : on l’appelle alors le Manipulateur pervers narcissique.
LES MANIPULATEURS : On le reconnaît notamment par sa forte propension à
Être ultra charmant au début pour devenir petit à petit quelqu’un de destructeur par la suite
Culpabiliser les autres
Répondre à une question par une autre question
Reporter ses responsabilités sur les autres
Manipuler la vérité pour arriver à ses fins
Répondre de façon floue
Ne pas communiquer clairement, ni ses demandes si ses opinions
Changer de comportement selon les personnes (ici on retrouve les manipulateurs dans les organisations qui ont un comportement pervers envers leurs subordonnés mais mielleux envers leurs supérieurs)
Avoir des exigences élevées envers les autres, qui tendent à vouloir être parfaits pour enfin satisfaire le manipulateur
N’être jamais satisfait (d’où notre impuissance à le satisfaire, et notre épuisement à s’y efforcer en vain)
Semer la bisbille partout
Nous faire sentir inadéquats quoi qu’on fasse
Ne jamais trouver quelqu’un d’assez bien pour lui
Être narcissique, égocentrique et jaloux
Ériger le harcèlement psychologique en mode de vie
Comparer pour démolir
Mentir, cacher de l’information
Détruire notre estime de nous-mêmes
« Briser » ses victimes pour ensuite passer à la suivante
Et bien d’autres traits tous plus indésirables les uns que les autres.
Si nous sommes toujours en train de parler de la même personne quand elle n’est pas présente, c’est souvent le signe que nous avons affaire à un manipulateur pervers narcissique, qui sème constamment le doute autour de lui.


Que faire si nous avons affaire à un manipulateur narcissique pervers?

La meilleure réponse : FUYONS!
Ne cherchons pas à changer le manipulateur, ni à lui faire prendre conscience de « son » problème, ni à le sensibiliser aux dégâts qu’il cause autour de lui; c’est peine perdue! 99% des manipulateurs sont convaincus d’avoir raison, tel cet automobiliste qui roule à l’envers de la circulation sur l’autoroute mais qui croit que ce sont tous les autres qui sont dans le mauvais sens! Un manipulateur ne consulte à peu près jamais un psychologue : il est sûr de ne pas en avoir besoin.
Ne perdons pas notre énergie à vouloir changer quelqu’un qui ne veut pas changer. En cela, puisqu’il faut trouver un point positif à toute chose, le manipulateur nous enseigne que personne ne peut changer une autre personne, peu importe les efforts et l’énergie consentis.
D’autres trucs si nous sommes vraiment coincés avec un manipulateur dans notre entourage :
Efforçons de rester (ou de paraître) indifférents : le manipulateur narcissique déteste plus que tout l’indifférence
N’alimentons pas ses accusations : laissons-le parler sans répondre (difficile mais nécessaire!)
Exigeons une réponse CLAIRE à notre question ou à nos demandes et reformulons sa réponse jusqu’à ce que ce soit vraiment clair
S’Il nous accuse, ignorons-le, ne nous défendons pas! Une autre bonne réponse serait de dire : « tu as le droit de voir ça comme ça » mais encore là, cela pourrait lui donner du carburant pour poursuivre ses attaques
En milieu de travail, gardons des pièces justificatives de tous nos échanges avec lui et envoyons-le tout en copie conforme à quelqu’un d’autre, de manière à nous protéger s’il cherche à nous discréditer
Ne répondons pas à ses remarques : le manipulateur se nourrit de nos réactions, de nos mots, de nos émotions comme un vampire. Retenons-nous et quittons.
Nous n’avons pas besoin de détester cette personne : ayons assez d’estime de nous-même pourfuir et éviter tout genre de relation avec un manipulateur pervers narcissique. Les conséquences sont désastreuses sur notre estime de soi, sur notre confiance en nous et sur notre santé mentale et prennent des années à en guérir. Ne restons pas dans une relation qui nous détruit, peu importe que le manipulateur soit un membre de notre famille, un patron, un collègue, un conjoint, un enfant.
Nous méritons tous d’être heureux et c’est pratiquement impossible de l’être avec un manipulateur.
Aimons-nous assez pour ne pas en garder dans notre entourage immédiat.
Souhaitons-leur malgré tout de réaliser un jour qu’ils peuvent être heureux autrement.

Diane Gagnon
il y a 8 ans

Compte anonymisé
Bonjour sacherm et merci pour cet article très intéressant. Effectivement nous en avons tous connu et nous savons tous à quel point ces personnes nous détruisent, qu'elles en soient ou non conscientes, que ce soit fait sciemment ou pas.

Cet article soulève quelques questions pour nous qui ne sommes pas dans une relation D/s bien que nous ayons beaucoup de connaissances dans le milieu.

En BDSM, la relation n'est-elle pas propice à de telles déviances ?

Pour le/la soumis(e)
- Volonté de toujours vouloir faire mieux pour satisfaire le maître/la maîtresse
- Vénération d'une personne
Un soumis peut aussi être un pervers narcissique (PN), il n'y a pas de raison, comment cela peut-il se manifester dans la relation ?

Pour le maître/la maîtresse
- Volonté d'éduquer, pouvant glisser vers "faire rentrer son/sa soumis(e) dans le moule qui nous arrange ou le/la casser"

Si on a face à soi quelqu'un d'un peu manipulateur, ne risque-t-il pas d'aller trop loin sans s'en rendre compte et de détruire la/les personnes qu'il a sous sa responsabilité ?

Si tant est qu'il soit capable de se remettre en question, quelles précautions doit alors prendre un maître en choisissant son/sa soumis(e) pour éviter d'aller trop loin ?

Nous avons vu sur certains sites des gens qui pratiquaient la "domination mentale", ne seraient-ce pas des PN proposant leurs services à des victimes consentantes ?

Merci par avance pour votre avis.
Q&S
il y a 8 ans

Compte anonymisé
En ayant déjà vu beaucoup dans le milieu BDSM, du bon comme du moins bon, j’ai quelques pistes de réponses aux questions ici posées.

[quote:3u3qiz81]En BDSM, la relation n'est-elle pas propice à de telles déviances ? [/quote:3u3qiz81]

Effectivement, il est courant dans le milieu BDSM de rencontrer des pervers narcissiques comme si nos pratiques différentes permettaient à des personnes dangereuses de s’y infiltrer et de faire de gros dégâts. Ils peuvent se présenter comme des soumis ou des dominants, mais n’usent de ce titre que comme justificatifs à leurs manœuvres. Malheureusement ou heureusement, j’ai pu croiser ce genre de spécimens quelque soit le titre qu’ils arborent. N’en ayant pas tant souffert que cela, j’ai acquis grâce à mon expérience une sorte de système d’alerte m’avertissant de certaines techniques de manipulation. Dans le doute, j’évite maintenant de côtoyer les personnes usant de ces mêmes techniques.

[quote:3u3qiz81]Un soumis peut aussi être un pervers narcissique, il n'y a pas de raison, comment cela peut-il se manifester dans la relation ? [/quote:3u3qiz81]

Une personne se présentant comme soumis(e) peut l’être, est-elle réellement soumis(e). Je ne le crois pas.

L’un d’eux s’est présenté à moi comme une personne dominante en souffrance, qui disait avoir absolument besoin de mon aide mais qui jouait à paraitre décontenancée à en demander. L’habileté s’est résumée par une sorte d’égarement complet de ses sens selon ses dires à la suite de notre rencontre et une supplication de discussion afin de retrouver son chemin.
J’avoue que cela m’a décontenancée, car personne, ne m’avait jamais abordée ainsi. Cela s’est reproduit à une reprise avec une autre personne se présentant soumis. J’ai monté mes défenses cette fois-là et ne suis pas retombée dans ce piège initial.
Il flattait mon égo en me disant ne plus pouvoir être un dominant suite à notre rencontre, cherchait à susciter ma compassion et à faire naitre une envie de l’aider.
Je croyais alors réellement à sa détresse. En adoptant le rôle de guide, nous avons entamé de nombreuses discussions qui n’aboutissaient à rien. En soi, cela n’avait rien de toxique, car c’est le propre de toute relation guide-guidé. Il ne comprenait pas par contre que mon rôle s’arrêtait là et qu’il n’était pas question que je devienne sa Maitresse ou son initiatrice. Traversant une période émotionnellement difficile, je n’étais simplement pas apte à plus. Avec le recul, je me dis que même cela je n’aurai pas du accepter de le devenir à sa requête.
Nos discussions lui donnèrent l’opportunité de me dévoiler sa personnalité, ainsi que son explosivité. Il y avait des temps calmes, puis sans savoir quand, ni pourquoi, s’exprimait une rage inexpliquée et inattendue. Toute ma logique était perdue devant cette personnalité complexe. Sachant pertinemment que tout soumis en détresse n’est pas forcément un pervers narcissique, j’ai continué à essayer de l’aider au mépris des coups que je prenais. J’aurai du alors admettre mon incapacité à le comprendre et donc à l’aider. Il ne m’apparaissait pas suffisamment en souffrance au point d’avoir besoin d’un professionnel. C’est sans doute ce qui m’a fait continuer nos discussions, car le contraire m’aurait convaincu de ne plus jouer à l’apprentie sorcière.
Je me suis tenue longtemps rigueur de mon manque de clairvoyance à ce moment-là jusqu’à ce que je comprenne qu’il m’avait mise dans cette situation d’être aveugle à tout.
Son travail de sape consistait à me priver de plus en plus de sommeil et à pourrir mes phases précédant mon coucher. Chacune de ses explosions qui mettaient ma patience à rude épreuve se produisait peu de temps avant l’heure de se quitter pour aller dormir. Devant cela, comment partir sereinement ? Je restais donc et quand je partais malgré tout, cela m’empoisonnait l’esprit. A chaque fois, nous discutions de façon tout à fait anodine, puis il changeait de sujet brusquement et s’enflammait sans raison.
Il provoquait sciemment des incidents et ma colère espérant obtenir de moi que je le domine.
Je l’ai laissé faire pendant trois mois avant d’avoir mon instinct de survie qui réagisse et ne le fasse éjecter de mon univers. Je me suis rendue compte après coup qu’il ne vivait que dans le conflit et s’en nourrissait.

J’espère par ce témoignage d’une époque révolue apporter quelques pistes pour reconnaitre un pervers narcissique en posture de soumis(e).

[quote:3u3qiz81]Pour le maître/la maîtresse
- Volonté d'éduquer, pouvant glisser vers "faire rentrer son/sa soumis(e) dans le moule qui nous arrange ou le/la casser"[/quote:3u3qiz81]

Je dirai que c’est ce qu’il y a de plus fréquent dans le milieu. J’ai croisé une dominatrice qui me tenait ce discours.
« Je commence par les briser et ensuite je les rééduque à mon goût »
Cela m’avait profondément choqué. (A noter, cette charmante dame sévit sur Paris et a supporté mon exemple n°1 en tant que soumis pendant un an. Ils s’étaient bien trouvés, j’avoue !)
Sans aller jusqu’à cet exemple extrême qui est clairement un danger public. Beaucoup de dominants adorant voir les soumis(es) passer entre leurs mains se nourrissent des plaisirs de l’initiation ou du coaching afin de s’approprier leurs premiers émois ce qui en soi n’est pas critiquable. Toutefois, les pervers narcissiques dominants nourrissent leur narcissisme au travers de cette multiplicité de néophytes qui les mettent sur une sorte de piédestal devant leur soi-disant « immense savoir ». Ainsi, ils préfèrent modeler et soumettre des débutants(es) qui n’oseront pas dire « non » et lorsque l’un(e) d’eux ose l’émettre, ils s’arrangent pour culpabiliser la personne. L’effet qu’il recherche est de faire sentir l’autre comme fautif à provoquer le « oui » sans conditions la fois suivante afin de retrouver les bonnes grâces de l’initiateur.
J’ai pu remarquer que ces dominants usent la plupart du temps d’une notion magique qui excuse tout : la confiance.
En effet, sans l’avoir méritée, ils la réclament et font expérimenter de nombreuses choses qui n’ont pas, le plus souvent, été abordées en discussions. La personne soumise décontenancée par la situation et le public témoin se retrouve à chaque fois dans une posture où le « non » devient impossible. La manipulation se situe là. La personne soumise est amenée vers quelque chose qu’elle ne désirait pas mais sous prétexte d’expérimentation se voit le faire. C’est pour cette raison que les néophytes, plus maniables sont préférés.

[quote:3u3qiz81]Si on a face à soi quelqu'un d'un peu manipulateur, ne risque-t-il pas d'aller trop loin sans s'en rendre compte et de détruire la/les personnes qu'il a sous sa responsabilité ?[/quote:3u3qiz81]

C’est malheureusement ce qu’il se produit systématiquement. La relation entièrement tournée vers les désirs du pervers narcissique ne fait pas cas des états d’âmes devant les pratiques non souhaitées. D’ailleurs le refus de ces pratiques provoque des crises qui malmènent l’esprit et les forces psychologiques jusqu’à obtenir l’acceptation. La manipulation est insidieuse et continue afin de modeler à ce qu’ils souhaitent. Avec le temps, la personne soumise se sent de moins en moins bien, se retrouvant émotionnellement fragilisée par les sautes d’humeur du dominants, l’alternance de « chaud et froid », la culpabilisation et j’en passe. Une personne qui ne s’épanouit pas dans la relation ne doit pas poursuivre. Le pervers narcissique empêchera la rupture jusqu’à ce qu’il se soit lassé et le décide.
Quand on a quelqu’un sous notre responsabilité, nous devons absolument nous enquérir à chaque instant de l’état de la personne qui s’est offerte. Ainsi, les discussions précédant une pratique, les réactions à chaud et les réactions à froid font avancer l’un et l’autre vers une relation épanouissante pour les deux. Le pervers narcissique n’a aucun besoin de tout cela, son seul plaisir étant important. Un simulacre d’intérêt après coup est là pour la galerie mais s’estompe assez vite.

[quote:3u3qiz81]Si tant est qu'il soit capable de se remettre en question, quelles précautions doit alors prendre un maître en choisissant son/sa soumis(e) pour éviter d'aller trop loin ? [/quote:3u3qiz81]

Je dirai qu’il doit avoir fait un travail sur lui-même assez poussé, savoir sur quoi il est compétent psychologiquement parlant. Quelqu’un qui sait reconnaitre ses limites saura s’arrêter quand il le faudra. Le pervers narcissique se sentant tout puissant n’aura aucune limite et c’est là que réside le danger.
Personnellement, mon choix d’un soumis a toujours été fait avec comme base, la réponse à cette question :

« Sera-t-il capable de me dire « non » si je vais trop loin ? »

Si la réponse est négative, j’écarte ce soumis-là car j’entrevois la possibilité de détruire sa personnalité en allant trop loin pour lui.
Ainsi, j’insiste toujours sur l’importance du dialogue avant et après et sur la possibilité de tout arrêter en pleine séance.
C’est une force de savoir dire non. J’aime initier, mais je refuse de le faire pour ceux qui ne savent pas dire non.
Cela peut paraitre surprenant, mais j’ai besoin d’avoir en face de moi un caractère fort qui ne s’effondrera pas devant moi. C’est une sorte de garde-fou.

[quote:3u3qiz81]Nous avons vu sur certains sites des gens qui pratiquaient la "domination mentale", ne seraient-ce pas des PN proposant leurs services à des victimes consentantes ? [/quote:3u3qiz81]

La domination mentale est un sujet très délicat, car on touche au cœur de l’être et à sa personnalité. Personnellement, poussée au-delà d’une certaine limite qui m’est propre, je ne touche pas à cela. Il y a quelques cas de jeux cérébraux D/s mais ils restent très superficiels et je ne veux pas qu’ils atteignent et modifient la personnalité que j’ai choisi en tant que soumis.
Les seuls cas auxquels je peux toucher plus profondément, ce sont plus des cas de conseil de vie pour résoudre des problèmes sérieux.
Le danger de détruire est bien trop présent.
J’ai déjà eu l’occasion de le faire à deux reprises :
- une fois pour un ami soumis dont la vie se brisait. Devant l’urgence de la situation et ses paroles extrêmes, j’ai pris le risque de le faire, lui ordonnant jour après jour ce qu’il devait faire pour remettre sa vie dans le bon sens en voyant toutes les personnes compétentes : assistante sociale, avocat, psy.
Cela lui a sauvé la vie, je ne regrette pas de l’avoir fait, mais j’ai vraiment pris un risque.
- La deuxième fois pour mon soumis virtuel qui après un an de relation, m’a avoué le pire de son enfance et la vie infernale qu’il supportait du fait de son métier et de sa maladie. Là encore, je me suis permis de le coacher pour qu’ils fassent les démarches nécessaires à l’amélioration de sa vie, ce qu’il a fait. Toutefois, je n’ai pas pu le soutenir longtemps après tout cela. Cela était trop lourd pour moi. Nous nous en sommes restés là moins d’un an après.
Concernant les pervers narcissiques, la domination mentale est évident leur figure de proue. Ils usent et abusent de cette forme de domination.
il y a 8 ans

Mes expériences et mes erreurs aussi.

Comme pour Lady Dae, pour moi les rares fois où j’ai usé de la manipulation mentale cela avait pour objectif d’aider la personne à se recentrer DANS LA VRAIE VIE et sans motivations BDSM. A chaque fois que j’ai pu aider la personne à se sortir d’un mauvais pas , d’une situation tendue en y croyant je me suis à mon avis planté malgré mes bonnes intensions qui n’avaient que pour objectif de l’aider dans la vraie vie***.

*** Exemple de ce que j’appelle la vraie vie :

- Lutter contre les achats compulsifs qui ne permettent pas d’acheter à manger le 10 du mois.
- Chercher un emploi au lieu de se plaindre en surfant sur des sites (FB/ Youtube/ site de jeux en ligne/ ....)
- Oublier que l’on a des études à finir.
- Négliger sa santé
- Aider à s’en sortir face à une situation de précarité.
- Autre.....

A chaque fois je me suis planté car, une fois que cela allait mieux, la personne est revenue x temps plus tard à ses erreurs ou soucis. C’est un peu comme si la personne avait besoin de ce mal-être pour être bien. (Je ne parle que de moi, certain(e)s ont peut être réussi à aider).

Personnellement je ne joue plus ce jeu de manipulation dans un but constructif (de vraie vie) car quand on se plante, cela fait mal intérieurement. Cela fait très mal intérieurement car du coup, on se dit que l’on a « merdé » quelque part et on se sent fautif.

Aujourd’hui j’aide mon prochain, mon ami(e), une soumise si je le peux en le/la faisant réfléchir mais je ne vais pas plus loin. S’il ou elle ne veut pas entendre raison, c’est son problème pas le mien. Le BDSM ne me sert pas à résoudre leurs éventuels soucis, tout au plus à essayer de donner un sens à des réflexions. Le BDSM lui et me permet de partager des moments de plaisir, pas autre chose.

[u:5b0u5d1h][b:5b0u5d1h]NON je ne pense pas « à chacun sa merde » [/b:5b0u5d1h][/u:5b0u5d1h]je ne changerai pas dans ma personnalité qui est assez « [u:5b0u5d1h][b:5b0u5d1h]Saint Bernard »[/b:5b0u5d1h][/u:5b0u5d1h] mais je suis aujourd’hui convaincu qu’un Maître ou une Maîtresse n’est pas un psy et qu’un Maître ou une Maîtresse ne peut résoudre les problèmes intérieurs et du passé de l’autre. Tout au plus il peut être une oreille et aider à l’instant T.

J’ai choisi la transparence totale, cela plait c’est bien, cela ne plait pas, c’est bien. Pourquoi ? Parce que l’on essaye d’être le plus transparent et honnête possible on peut ne pas être clair et cette transparence est parfois incomprise. Alors de là à essayer de manipuler pour aider.....

Aujourd’hui j’aide mon prochain, mon ami(e), une soumise sans aucune aide matérielle ou financière. J’applique le proverbe « si tu as soif, je ne vais pas te donner de l’eau, je vais t’apprendre à creuser un puit » et si tu ne veux pas creuser alors souffre de la soif puisque c’est TON choix.

Bon OK, mon côté Saint Bernard ressurgira peut-être mais cela ne sera jamais pour mes intérêts personnels. En tant que Maître j'obtiens l'accord et l'envie de la personne mais n'impose jamais et encore moins ne manipule.

TSM
il y a 8 ans

Un petit film explicatif

<!-- m --><a class="postlink" href="http://positivr.fr/pervers-narcissique-violence-conjugale-fred-et-marie-court-metrage/">http://positivr.fr/pervers-narcissique- ... t-metrage/</a><!-- m -->
il y a 8 ans

Un test qui peut permettre de reconnaître les pervers narcissique

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.perversnarcissique.com/test-pervers-narcissique/">http://www.perversnarcissique.com/test- ... rcissique/</a><!-- m -->
il y a 8 ans

Compte anonymisé
c'est étonnant mais j'en ai croisé plus d'un dans notre milieu ...
il y a 8 ans

Le hasard est parfois étrange.
Les deux liens que vous donnez, Sacherm, j'ai récemment eu à les commenter ailleurs, sur le blog d'une soumise à qui son &quot;dominateur&quot; (les guillemets sont volontaires) avait fait vivre les pires choses durant huit ans (elle décompte 24 points positifs dans la liste des signes du pervers narcissique que vous donnez), jusqu'à la quitter (enfin!) au moment où elle allait elle-même le faire.
Hélas, quelques mois après, elle tombe gravement malade et même si elle nie farouchement le rapport de cause à effet, elle est bien la seule de son entourage à le faire...
A part ce monsieur, je n'en ai jamais connu d'autres dans le cadre BDSM mais je ne suis pas vraiment une spécialiste de ce monde.
Du point de vue professionnel, j'en ai croisé quasi quotidiennement de multiples qui correspondent bien à votre film &quot;Fred et Marie&quot;.
La question est tout de même : pourquoi est-ce plus souvent des hommes qui portent en eux cette perversion et pourquoi les femmes se laissent-elles faire?
Vieil atavisme de la femme-victime qui pense qu'il va arrêter, qu'elle l'aime, qu'il l'aime et qu'il ne recommencera plus (voir le comportement traditionnel des femmes battues) ? Nouvel avatar du machisme ambiant de cette décennie que l'on découvre peu à peu sous les oripeaux des &quot;quotas&quot;?
Qui a une idée?
Une chose est certaine: ces hommes-là, il faut les fuir. C'est votre santé physique et mentale qui dépend de ce courage de prendre la tangente au plus vite!
Peut-être que de commencer à en parler ici et là donnera à leurs proies la possibilité de sortir du déni et de mettre un nom sur leur situation et, ensuite, d'agir car c'est bien malheureusement leur acceptation, leur passivité, leurs rêves cent fois trahis mais toujours recommencés (comme une addiction à une d r o g u e) qui fait que le manipulateur pervers narcissique peut tisser sa toile toxique totalement à son aise et sans que quiconque ne le voie tel qu'il est durant des années...
il y a 8 ans

[b:1lxy2lrn]Un leader narcissique, c'est comme une overdose de gâteau au chocolat[/b:1lxy2lrn]



D'après les résultats d'une nouvelle étude scientifique, il nous faut arrêter d'être sous le charme de ce type de personnalités.

«La relation avec un leader narcissique peut être une expérience paradoxale, un peu comme manger du gâteau au chocolat.» C’est ce que soutient une étude menée par des professeurs des universités de Bangor, Stirling et Derby (Royaume-Uni) à paraître dans le Journal of Personality en avril 2016, rapporte Phys.org. «Le premier morceau est en général plein de goût et très gratifiant. Pourtant, après un moment, la richesse de ce goût nous faire sentir de plus en plus nauséeux.»

Un narcissique est une personne qui a «un amour excessif porté à l'image de soi», selon le Larousse. En découle une confiance en soi, et parfois un charisme, qui en font aux yeux des autres un leader naturel. Surtout quand on ne le connaît pas très bien. Cette première impression est qualifiée de «période de lune de miel» par les chercheurs. Mais elle ne dure qu'un temps, le souci de soi ne pouvant se faire qu'au détriment des autres et d'une faible capacité à se remettre en cause.

[b:1lxy2lrn]Travail de groupe et test de personnalité[/b:1lxy2lrn]

Pour prouver leur théorie, les chercheurs ont fait appel à 112 étudiants de première année durant leur première semaine à l’université. «Cette période à été choisie pour avoir le maximum de probabilités que les membres du groupe se rencontrent pour la première fois, ou qu’ils se connaissent très peu», expliquent les auteurs.

Les étudiants ont été répartis en vingt-quatre groupes composés de quatre à six membres. Durant douze semaines, les participants ont dû exécuter des tâches hebdomadaires en groupe, tout en rivalisant avec les autres. À la clé: des prix de 50, 30 et 20 livres sterling.

Résultat, bien qu'elles aient inspiré de la confiance au début, les personnes considérées comme narcissiques sur la foi d'un test de personnalité, étaient de moins en moins appréciées au fil des semaines à cause de leur incapacité à motiver les autres et être à leur écoute.

La même procédure a été appliquée à 152 étudiants de troisième et quatrième année de psychologie. Ils ont été répartis en 29 groupes de quatre à six membres. Pour cette deuxième expérience, la seule différence est que les élèves se connaissaient déjà.

[b:1lxy2lrn]Développer l'empathie[/b:1lxy2lrn]

Cette fois, pas de «période lune de miel». Contrairement à la première étude –où les participants ne se connaissaient pas–, les narcissiques n’inspiraient pas de confiance dès le début. De plus, l’image que leurs camarades se faisaient d’eux se détériorait au fil des semaines.

Cela signifie-t-il qu’un narcissique ne peut pas réussir en tant que leader? Selon Ross Roberts, l’un des auteurs, «le défi pour un narcissique est de maîtriser son charisme et de le tempérer avec des facteurs comme la capacité à être empathique», rapporte Phys.org. Tout faire en sorte pour être aimé des autres, mais sur un plus long terme.
il y a 8 ans

Et encore! Ici, il s'agit de &quot;leaders narcissiques&quot; et c'est une chose fréquente. On peut dire que chaque groupe, chaque bureau, chaque microcosme, chaque classe dès la maternelle a le sien (la sienne) et qu'il finit en effet par agacer tout le monde...
Mais ce n'est pas le profil que nous évoquions plus haut, celui du &quot;manipulateur pervers narcissique&quot; qui lui est le plus souvent (98%) de sexe masculin, qui se dévoile surtout dans ses relations à la femme et est totalement toxique puisqu'il peut (et veut) amener à la destruction de l'autre.
il y a 8 ans

Je suis d'accord avec vous Malizia, c'est la même distinction qui m'est venu en tête en lisant le post de Sacherm.

Mais je pense que le manipulateur pervers narcissique est un leader narcissique. L'inverse n'étant, à mon sens, pas vrai. Le narcissique essayant naturellement de s'imposer en tant que chef, puisqu'il pense que c'est sa place, qu'il en a les capacités.
il y a 8 ans

Publicité en cours de chargement