• 0

Ne pas respecter sa soumise tout en la respectant. Voilà un sérieux dilemme entre le respect et les pratiques BDSM que rencontrent beaucoup de personnes dominantes. En effet, on peut très bien respecter la personnes soumise et la traiter de tous les noms en lui marchant dessus après avoir uriné sur son visage en mettant sa tête dans la boue.

L’énorme problématique qui se pose est d’oser le faire. En effet, quand on aime une personne, quand on respecte une personne que l’on domine, il y a des choses que l’on s’interdit de faire ou même, que l’on n’imagine même pas leur faire. Et pourtant !

Et pourtant, il y a tellement de choses que les soumis et soumises ont envie que nous leur fassions !

J’ai aussi été confronté à ce genre de dilemme car le mot « respect » est un impératif à mes yeux en BDSM, l’Amour n’en parlons pas, il est bien plus « castrateur » de pratiques. De fait, en ouvrant ce débat, je me positionne dans ceux qui ont hésité et hésitent encore. (plus beaucoup je l’admets mais quand même un peu)

Il va de soit, qu’au moindre souci de santé, à la moindre crampe, ou si le saferword est utilisé nous arrêterons tout ! Sauf que, bien souvent, en DS et humiliation, les doms sont bien en dessous des seuils de tolérance ! Que dis-je ? Désir de la par des « pauvres victimes » de vivre des choses intenses voir extrême.

En clair, nous nous posons bien souvent trop de questions, nous les doms respectueux(ses) par rapport au respect. Et pire encore comme indiqué, quand on s’aime. « je l’aime trop pour lui faire ça » oui mais pourtant, il / elle aimerait bien que....

Il ne faut pas oublier que, dans la honte et l’humiliation, certaines personnes soumises éprouvent beaucoup de plaisir. A cela se rajoute leurs pensées qui portent sur « je suis fier(e) de le faire pour mon dom puis, que ce sont aussi des « caps » à franchir pour d’autres.

Quelques exemples irrespectueuses de pratiques pour imager mes propos :

Lui uriner sur le visage
Lui faire manger des trucs à même le sol
L’obliger à lécher nos pieds, entre nos fesses, nos chaussures
Présenter ses fesses et y introduire un plug en public
Lui faire un lavement devant du monde
L’obliger à uriner comme un(e) chien(ne) en public
L’obliger à se masturber / goder en public
La mettre en couche et lui interdire les toilettes
La faire baiser ou simplement jouir en public
Autres............

La liste peut être très longue chacun ayant sa vision de l’humiliation sans pour autant entrer dans le manque de respect.

Aujourd’hui j’ose beaucoup de choses que je n’aurais pas osé avant (en les privant de sensations et plaisirs) et que je n’oserai pas leur faire, ou du moins pas encore....

ET VOUS LES DOMS
Qu’en pensez-vous ?

ET VOUS LES SOUMIS ET SOUMISES
Qu’en pensez-vous ?

• 0

Aujourd’hui j’ose beaucoup de choses que je n’aurais pas osé avant (en les privant de sensations et plaisirs) et que je n’oserai pas leur faire, ou du moins pas encore....
Voilà un bel aveu de TSM qui dit les choses en toute simplicité !

Effectivement cela semble plus compliqué d'être dom que cela n'y parait.
Il est vrai que des fois j'aimerai que mon mari et Maître aille plus loin dans certaines choses. Il a toujours peur de me faire mal ou de me vexer. Pas pour tout ce que vous avez dit en exemple LOL le tout serait trop pour moi mais quelques trucs.....
je ne dirai pas quoi na na na

• 0

Dommage Amélie, on ne saura jamais ..... :D (je plaisante bien sûr ...)

• 0

"Dommage Amélie, on ne saura jamais ..... :D

Si ! Grâce à une des rares choses que TSM à oubliées : le bon vieux fer rougi"... :mrgreen:
Je ne plaisante... qu'à moitié bien sûr ! :lol:

:arrow: :arrow: :arrow: Quoi déjà ? Bon ok je sors

• 0

En fait tout dépend du contexte...

Il y a des gens pour qui une simple "mise au coin" les mains sur la tête (en pure éducation anglaise) en public averti, ET dans un lieu "adéquate" (une antre BDSM du 34 très connue), est difficile à supporter, voire impossible...
Et cette même personne, "subira" en public et en toute nudité, des choses que certains(nes) pourront trouver très humiliantes...

Et puis, tout comme on court 10 bornes facilement un jour, un autre on est "à la ramasse", un soumis ou une soumise peut ne pas être en forme ce jour-là...

Mon modeste avis est que, comme tout en bdsm, un bon moment partagé est un moment presque "préparé" en dialogue en amont. Bien sûr tout n'est pas listé noir sur blanc sur papier quadrillé (et heureusement) mais le fond pour moi c'est avant tout : but ( ce que l'on cherche), dialogue (donc écoute), respect des limites (psy et physique et dans les 2 sens D/s) et partage, émotion, symbiose, bref plaisirs !

Dominant ou soumis, on devrait pouvoir "s'offrir" à chaque fois quelque chose... Rhôôô que c'est beau :shock:
Deviendrai-je poète en vieillissant ? :roll:

Moralité : le "gun de 30" n'étant plus ce qu'il était :oops: , le cerveau prendrait-il le relais :lol:

• 0

le respect… est surtout une affaire de mental et de motivation. Ce sont les motivations de l’acte qui font la différence entre respect et absence de respect. C’est aussi une question de considération du soumis envers lui même. Un pseudo soumis prendra comme une insulte de se faire gifler, un soumis se dira plutôt qu’il l’a mérité, ou qu’il l’accepte pour faire plaisir à sa Maitresse.

Autre exemple, un soumis en séance de training ne ressentira jamais un manque de respect, bien au contraire car sa Maîtresse lui accorde de son temps et lui montre par conséquent toute l’importance qu’il a pour elle qui ne souhaite que lui apprendre ou le former à la satisfaire.

Idem pour la punition, qui ne sert qu’à nous faire comprendre nos erreurs.

J’ai vu bon nombre de Femmes ne pas respecter leur époux et leur donner un baiser… J’ai vu des Dames faire les pires choses à leur soumis mais en les respectant pour autant. J’ai aussi vu des Dames avoir bien moins de respect pour d’autre Doms que pour leur propre soumis.

Si par exemple, une Dame ou un Dom venait à me manquer de respect, sans son accord, dans une soirée BDSM, je peux vous affirmer que ma Maîtresse rabaisserait cette personne plus bas que terre. Elle montrerait ainsi qu’elle a bien plus de respect pour son soumis que pour l’autre personne. Si quelqu’un en doute, il peut lui demander. Bon courage :):).

Le respect ne se place donc pas dans l’acte, mais dans la motivation de l’acte.


PS : C’est aussi la nature des motivations qui font le Dominant et le soumis…non pas l’acte. Ma Maîtresse n’a pas besoin d’une cravache pour dominer… mais c’est un autre sujet.

• 0

Un très bon article, merci TSM d'avoir ouvert ce sujet.
On peut aimer et respecter et faire des tas de trucs corporels et mentaux. Insulter son partenaire dans le jeu si la personne accepte ça bien sûr, donc à définir avant dans les limites et interdits peut être apprécié.
Le problème est de ne pas rire quand cela va trop loin puisque l'on sait que cela n'est pas pensé ni sincère.

• 0

Le plus difficile est d’appréhender ce que sa soumise est capable d'accepter dans l'action alors que ce même acte lui serait inconcevable en y pensant, et ce qui lui est encore réellement impossible a faire, voire peut être jamais. Et c est dans ce deuxième cas que le respect s'impose.

Faire la différence est parfois très complexe.
Par exemple une soumise peut vous verbaliser avant que se faire gicler sur le visage lui est impossible, puis prise dans l action cela finalement ne lui pose aucun problème et même l'excite.
Dans le même temps, cette même soumise peut très bien se retrouver bloquée en crise de panique en lui demandant de se promener avec un oeuf vibrant (pas en action) dans la rue...

J'aimerais savoir si en tant que dominant vous avez déjà du gérer une soumise faisant un blocage sur un ordre et comment vous l'avez gérée ?

• 0

Il est vrai que c'est parfois compliqué de passe outre nos propres respectueux préjugés. Quand on aime une personne on ne lui fait pas ça ... et pourtant il aurait fallu puisque elle aurait bien aimé.

• 0

Tout comme il est difficile de se savoir respectée quand les mots deviennent cinglants voir dégradants. Et pourtant, ils sont parfois dit avec beaucoup d'amour.