Les interdits des Maîtres et Maîtresses

Suite à une intervention de mon ami Erwann sur le forum et aux réponses données, il me vient à l’idée de traiter le sujet des interdits des Maîtres et Maîtresses.

Les Maîtres ou Maîtresses doivent-ils s’imposer des interdits pour défendre l’image du BDSM et se priver de plaisir ?

Prenons quelques exemples :

Une soumise qui fait une fellation à son Maître, est-ce uniquement de la domination ou l’envie de lui donner du plaisir ? Et dans l’autre sens, est-ce qu’une Maîtresse a le droit de faire une fellation à son soumis d’amour ?

Si un Maître a envie de faire un cunnilingus, en clair, brouter le minou de sa soumise, est-ce qu’il a le droit de le faire ?

Une Maîtresse qui a envie d’avoir une relation sexuelle avec son soumis, a t’elle le droit de se faire prendre en levrette ou est-ce qu’elle devient chienne soumise et perd son « statut » de Maîtresse ?

Il y a des Maîtres et des Maîtresses qui aiment bien porter des couches. Je connais d’ailleurs un Maîtresse très sadique qui n’hésite pas à en porter par exemple lors de ses voyages en train. La dite couche finit parfois sur la tête de son soumis qui n’a qu’un droit : se taire ! Donc si des Maîtres et des Maîtresses aiment bien porter des couches, doivent-ils se priver de ce plaisir ?

Le doigt dans les fesses lors d’une fellation ou d’un cunnilingus est-ce réservé aux soumises ou autorisé aux dominants ? Exemple : « mets-moi le doigt dans l’anus pendant que tu me suces, j’adore ».

L’exemple qui tue : Un soumis ne doit pas voir sa Maîtresse assise sur les toilettes quand elle urine d’après les « saintes règles du BDSM ». Mais, si elle a envie qu’il lui serve de papier toilette et vienne lécher la gougoutte c’est autorisé ou il doit attendre derrière la porte pendant qu’elle fait ?

Il y a bien d’autres exemples et je terminerai juste par celui de la pluralité sexuelle.

A) Une femme soumise qui se fait prendre par plusieurs hommes sur ordre de son Maître, c’est une soumise sexuelle. OK
B) Une Maîtresse qui se fait prendre par deux hommes devant son mari dit « cocu humilié » ce n’est PAS une soumise sexuelle, c’est une domina !

Et pourtant, dans les deux cas, une femme se fait prendre par plusieurs hommes. Le cas B expose qu’elle a le droit de se faire prendre et de faire des fellations sans perdre son statut de Maîtresse.

La liste des pratiques BDSM et fétichismes est longue, je m’arrête donc là, bien qu’il reste de nombreux points exposants des pseudo interdits aux dominant(e)s.

Être Maître ou Maîtresse, est-ce donc s’interdire des plaisirs ?

Ces interdits exposent-ils que des personnes dites dominantes sont soumises aux règles fixées bien souvent par d’autres doms. Si la réponse est OUI, cela doit être, dans la logique de cette démonstration, des dominants soumis par des règles créées par des inconnus. A méditer....

Être Maître ou Maîtresse, n’est-ce pas avoir le pouvoir et la liberté de décider de ce que l’on a envie de faire vivre et de faire ?

Je pose donc une question aux Maîtres et Maîtresses : n’avez-vous jamais transgressé au moins une des « saintes règles » du BDSM ?
Si la réponse est « oui », vous sentez-vous soumis ?

Chers Maîtres et Maîtresses, je subodore que vous répondrez que vous êtes libres de faire ce que vous avez envie et que vous n’êtes pas soumis ! Et vous aurez raison !

En conclusion, vous ne pouvez donc pas juger ceux qui n’ont pas transgressé les mêmes règles que VOUS avez transgressé, mais qui en ont transgressé d’autres que vous vous interdisez.

A chacun ses libertés de vivre des pratiques.

Si vous débutez en BDSM, retenez que le meilleur des BDSM, c’est celui qui vous permettra de VOUS épanouir.
il y a 6 ans

Mon très cher Webmaster,

D'abord merci pour ce sujet si vaste et infini.

Je vais exposer mon point du vu et je dis MON POINT de vu qui ne sera très certainement pas celui d'un autre dominant.

Je suis un homme marié avec une femme dominante. Dans la logique des choses et des plaisirs, il aurait été facile de me soumettre a ma femme et d'en rester la.
Seulement voila, j'ai un gros caractère bien fort et j'aime dominer les choses moi aussi. Si par plaisirs du sexe et du BDSM, je consens a me soumettre a ma tendre épouse pour des jeux de couples, il n'en reste pas moins que le naturel revient très vite au galop et qu'il me faut dominer, contrôler aussi.
Seulement voila, ma femme ne veut pas jouer le rôle d'une soumise et ce coté frustrant a fait l'objet de très nombreux échanges pour que chacun y trouve son compte.

Fessestivités nous a permis de faire pleins de rencontres et plus particulièrement de rencontrer POW.
Cette très jeune femme timide et en quête de découverte m'a de suite attiré. Je voulais lui offrir une vie de soumise telle qu'elle en rêvait mais avant tout telle que je la voyais.
<!-- l --><a class="postlink-local" href="http://forums.fessestivites.com/viewtopic.php?f=149&amp;t=3345">viewtopic.php?f=149&amp;t=3345</a><!-- l -->
D'un commun accord avec ma femme, nous avons proposé a Pow de devenir ma soumise et d’être une complice de notre couple.
Les choses se sont faites naturellement et progressivement mais pow est belle et bien ma soumise et même notre soumise. Pour qu'une telle situation soit possible, il faut avant tout une personne ouverte d'esprit et qui ne souhaite pas prendre trop de place vis a vis du couple. Et pow a combiné tout ça.
Cette merveilleuse femme a su laisser mon couple passer avant tout et c'est ce qui nous a permis de ne jamais la délaisser....bien au contraire même.

Une fois que nous avons trouvé notre équilibre tous les 3, il a été facile d'offrir a pow une soumission digne de ce nom et complète sans pour autant arrêter nos jeux de couple qui ne regarde pas Pow.

Je suis ABDL bien avant d'avoir découvert mon gout prononcé pour le BDSM et nous partagions nos jeux de couches avant d'en arriver au BDSM. L'arrivée de pow dans notre couple n'a pas altéré ces jeux. Je porte encore régulièrement des couches malgré la présence de pow.
Et il n'est pas rare qu'entre ma femme et moi il y ai des jeux de dominante/soumis pendant que pow travail de son coté et n'intervienne pas. Il est déjà arrivé que pow me voit en posture de soumis aux ordres de ma femme, mais pour autant, elle garde SA place et n'en profite pas.
Tout ça n'a jamais écorché ma domination sur pow.

[u:ud8vrwjo][b:ud8vrwjo]Ma vision du BDSM:[/b:ud8vrwjo][/u:ud8vrwjo]
Selon pow, selon ma femme et selon moi, ce qui régit notre relation à 3 n'est pas les activités que nous pouvons avoir. Ce n'est pas parce que ma femme me sodomise que pow ne veut plus de moi pour Maître et que je ne suis plus digne de dominer.
Notre relation n'est viable QUE parce que nous avons un respect mutuel et cérébral. Pow s'épanouie de sa soumission au quotidien et non par les jeux BDSM. C'est l'emprise mentale, l'accompagnement permanent, les défis du quotidien qui font que je domine pow et qu'elle y trouve son équilibre.

Lorsque je rencontre pow, elle souffre de sa timidité, de ses complexes, du regard des autres. A force de patience, de travail, de réconfort, mais aussi d'ordres simples, elle a finie par s'ouvrir, par être moins timide. Elle a finie par comprendre que les autres la juge pour mieux masquer leurs propres complexes et que finalement, personne ne regarde personne.
Porter une jupe ou une robe au quotidien montre qu'au final, le regard des autres reste le même que lorsqu'elle portait ses fameux jeans, baskets. Porter une couche sous ses vêtements montre que finalement personne ne regarde vraiment qui tu es et ce que tu fais.Ce sont tous ces petits actes qu'elle a du faire sur ordres qui ont permis de passer outre bien de ses soucis. Et ce sont ces ordres qui font que pow me considère comme LE MAÎTRE qu'elle aime et qui lui faut.
Et le fruit de tout ça est visible par tout son entourage. Même ses propres parents ont remarqués le changement et l'ont félicitée. Et c'est la MA récompense de ma domination bien faite.

Tout ça vaut bien une couche et d'ailleurs, je vais aller réveiller pow pour vérifier l'état de sa couche et très certainement profiter de son corps.
AH NON, MINCE, ma femme m'a mis en cage de chasteté pour ce week-end. Tant pis, ce sera pour un autre jour.

Maître Erwan qui profite des bonnes choses de la vie.
Il n'y a pas de mal a SE faire plaisir.
il y a 6 ans

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