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Combien de fois ai-je entendu des personnes soumises dire à leur dominant « Je ferai tout pour vous » ? Je ne saurai le dire mais cela est très fréquent. Il m’a même été dit des choses totalement folles, du type, si vous me disiez de sauter d’un pont, je le ferai pour vous.

Bien souvent, cette volonté d’affirmer sa soumission par des images extrêmes est motivée par l’amour BDSM, le besoin de lui prouver et de se prouver des choses auxquelles on croit.

Face à des affirmations aussi enflammées, je souris intérieurement car en moi, s’agitent alors des envies sadiques de tester les propos tenus. Un de mes tests est particulièrement pervers, il a fait pleurer plusieurs soumises qui, pensant que j’allais leur faire « la misère » se sont retrouvées dans une position ultra « délicate ». Le mot « délicate » est faible, car l’action demandée est ultra dure pour le mental d’une soumise face à son Maître.

Lorsqu’elle a envie d’aller aux toilettes pour uriner, je le lui refuse et lui impose de boire un grand verre d’eau. Si ma coquine est capable de se retenir trop longtemps, je lui en impose un second un bon moment plus tard. Lorsqu’elle est au bord de l’implosion, (rires sadiques) je reviens sur ses propos avec cette question :

- Alors comme ça, tu ne peux rien me refuser, ma soumise ferait vraiment tout ce que je lui demande ?

Lorsque la réponse est toujours aussi enflammée, je lui impose de se mettre totalement nue debout dans la baignoire et de m’attendre. Je la laisse méditer un peu en lui rappelant son interdiction de faire pipi. Et là, je débarque et me déshabille lentement en regardant ses yeux interrogateurs sans rien dévoiler. Je m’assoie dans la baignoire en mettant mes jambes sous son sexe et j’attends encore un peu. Le dialogue muet des yeux est à ce moment là divin.

- Alors si tu es prêtes à faire tout pour moi, tu peux uriner sur mes jambes !

Cette phrase tueuse affecte l’image du Maître dans son mental. Toute l'épreuve réside en ça. Etre capable de faire ce que demande le Maître.

:!: Personnellement cette pratique ne m’amuse PAS.
:!: Que l’on urine sur mes jambes ne m’excite PAS.

:!: TESTER son obéissance par contre, génère en moi un seuil d’excitation cérébrale monstrueux. Je ne le fais donc qu’une fois.

« Cela ne se fait pas » une soumise ne peut pas faire ça. Ah bon ? Pourquoi ?
Ce que le Maître veut, la soumise fait !
Qui le saura ? Personne !
Qui le verra ? Personne !
Moi je saurai que ma soumise est capable de prendre sur elle pour passer cette épreuve.
Qu’est-ce que trois gouttes de pipi sur des jambes qui vont être lavées, choyées embrassées une minute plus tard ?

J’explique alors à ma soumise qu’un Maître est libre de faire ce qu’il a envie dans sa relation BDSM. Que s’il est totalement tenu par les principes et règles établies par les autres, il n’est donc pas libre puisqu’il se soumet à ces dites règles. Il n'est donc pas Maître de son propre corps. (A mes yeux)

En BDSM il n’y a pas de vraies règles, les bonnes règles sont celles qui rendent les gens heureux. Moi, ces trois gouttes de pipi poussant ma soumise dans ses retranchements me plaisent.

Il faut parfois un heure pour obtenir le dit « pipi » qui en principe est très limité malgré une gigantesque envie pressante. Il y a parfois plus de larmes que d’urine.

Si on m’a promis de tout me donner dans sa soumission, il faut alors aller jusqu’au bout, et cela, sans espérer que je lâche quoi que ce soit. Ce ne sont pas trois gouttes d’urine qui vont affecter mon vernis social ni ma propre image ! Ma soumise m'a promis, je lui impose de me le prouver.

Après le petit pipi, fait dans la peine et la douleur, j’impose de me laver les jambes et les pieds puis de les baiser avec dévotion. Je lui accorde ensuite une récompense basée uniquement sur la recherche de SON plaisir parce qu’elle le mérite. Elle a fait ce que j’ai voulu et mérite en prime ma fierté d’avoir une soumise capable de passer à MA demande au-delà des carcans judéo-chrétiens et BDSM.

Cet test, ou plutôt cette épreuve, je suis loin d’être le seul à l’avoir fait, de grands Maîtres et de grandes Maîtresses connues dont je ne dévoilerai aucune identité, l’ont fait. Tout comme moi, ils en tirent les mêmes conclusions : c’est une sérieuse épreuve.

Désolé messieurs si j’ai affecté vos principes en expliquant un de mes tests de soumission. Je me sens libre et, comme indiqué précédemment, ce ne sont pas trois gouttes d’urine sur mes pieds ou genoux qui vont ternir mon vernis de Maître.

Désolés chères soumises, :mrgreen: si par aventure, votre Maître s’inspire de cette idée.

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ah, moi j'aime bien les gens qui vont au bout de leurs envies, de leurs idées, de leur fantasmes, de leur promesses..

et j'aime beaucoup également; tester le "maitre" et subir des tests...

c'est pourquoi je dis toujours; "je suis prête à presque tout accepter"... je me garde toujours une possibilité d'échappatoire; de préservation....parce que je sais que je ne pourrais pas aller décrocher la lune....

Chez moi; tout reste jeux.....et j'aime aussi reculer des limites pas vraiment fixées