Premières expériences et engrenages : Chapitre 29 : jalousie

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il y a 1 an

Le début de cette saga est ICI

Chapitre 29 : Jalousie

  • Laisse-le ! Il n’a pas le choix. Tu vois Christian, notre jeune ami va réfléchir. Nous n’userons pas de la f o r c e. Quel serait l’intérêt d’avoir ces photos et de connaître ses perversions si nous devions en user ?

Christian me lâcha à contrecœur, mais resta derrière moi dans une attitude supérieure, prédatrice, dominatrice. Ses mains gigantesques s’apprêtaient à m’attraper à nouveau. Christian était les bras et mon voisin, dont je ne connaissais toujours pas le prénom, le cerveau. Cela promettait.

  • Nous te laissons une semaine pour décider. Nous repasserons dimanche soir prochain. La propriétaire doit venir durant la semaine suivante, avant noël, l’habitude des étrennes. Cela me laissera le temps de préparer quelques agrandissements. La vieille rombière appréciera.

  • Maintenant que vos intentions sont claires, vous pouvez sortir de chez moi. Vous n’aurez rien, que des emmerdes si vous venez encore me faire chier. Et ce sera pire si vous diffusez ces photos.

  • Il se rebiffe. Les nanas ne l’ont pas dressé suffisamment, dit Christian.

La situation était gelée. J’avais accepté en mon for intérieur que les photos seraient moins graves qu’une relation homosexuelle. C’était la limite que je m’étais fixé et je m’y tenais.

  • Dimanche prochain, dit mon voisin en sortant de chez moi avec Christian.

Je tremblai encore longtemps après qu’ils furent sortis. Le pire fut lorsque Christian m’avait attrapé le bras. Le pire, c’était que cela m’avait excité. Le pire c’est que je bandais à en briser ma cage. J’entendais une voix au fond de moi qui regrettait ce viol annoncé. Une part de moi reconstituait les images d’une réalité alternée dans laquelle ils étaient allés au bout de leurs actes. Ces images indécentes de ces deux hommes, profitant de moi, attrapé, attaché, soumis à leurs désirs.

C’est pour cela que je tremblais encore bien après qu’ils avaient claqués la porte. Cette part d’envie qui voulait que j’ouvre la porte et les rappelle, je la combattais encore. Me déshabiller, monter nu au quatrième, les mains menottés dans le dos, la clé autour du cou…

Pourquoi ces fantasmes ? C’étaient des hommes ! Christian n’était pas particulièrement beau. Ils ne m’excitaient pas. Que se passait-il ? Avais-je porté cette cage trop longtemps ? Ces fantasmes avaient-ils toujours existé, cachés, étouffés par ma pudeur ? J’avais passé de terrifiants et passionnants moments avec ces quatre femmes nouvellement rencontrées. C’eût calmé mon imagination ? Je ne pouvais pas être homosexuel, alors étais-je bi ?

Les images de me faire dominer, violer par ces deux hommes se transformaient en film. Il tournait en boucle rajoutant, précisant, refaisant les scènes, comme un réalisateur mécontent de ses premières prises. Les angles changèrent, les dialogues aussi. J’imaginais des poses différentes, des jeux sexuels. Dans tous, je résistais, je me défendais, je m’opposais, je criais non, et je perdais, me laisser aller à un abandon victorieux. Si cela m’excitait, pourquoi y résistais-je et si je n’aimais pas, pourquoi en rêvais-je éveillé ?

Je partis vers mon frigo prendre une bière. J’avais acheté en emménageant, il y a trois mois, un pack de six. Il m’en restait encore quatre. Boire seul ne m’attirait pas et, à mon école, je n’avais pas d’ami suffisamment proche pour en avoir invités. Aujourd’hui était une exception. J’avais besoin d’une bière.

Je n’avais personne à qui parler. Vincent, mon meilleur ami était lui aussi homosexuel et j’avais été clair avec lui. S’il y avait un sujet que je ne voulais plus aborder, c’était celui-là. Surtout qu’à choisir je trouvais Vincent plus beau que ces deux hommes…Non ! Je me faisais des films avec mon ami maintenant. La bière ne suffirait pas. Dommage que je n’eusse pas d’alcool plus fort chez moi ! Je me débattais encore avec moi-même lorsque l’on sonna à ma porte. Minuit était passé. Cela se bousculait chez moi depuis une semaine. Je regardais par la fenêtre pour découvrir Sébastien, le copain de Valérie. Que me voulait-il ?

  • Qu’as-tu fait à Valérie et à Nathalie ? m’agressa-t-il à peine lui avais-je ouvert la porte.

  • Quoi ? répondis-je estomaqué.

Il entra de force dans mon appartement. Même si en ce moment cela ne me dérangeait pas que les hommes me bousculent un peu. Voilà que mes idées reprenaient avec Sébastien comme personnage principal. Je n’avais pas fait un mauvais choix. De grande taille, musclé, un visage fin avec juste l’angulosité nécessaire pour en faire, ce que les filles appelaient, un beau gosse.

  • Valérie n’arrête pas de me parler de toi depuis cette histoire avec la prof de math. Qu’est-ce qu’elle te trouve ?

Je ne répondais pas. A l’odeur qu’il dégageait, il avait bu ; et plus qu’une bière !

  • Je ne sais même pas pourquoi, mais on s’est disputé ce midi. Elle m’a balancé qu’elle aurait voulu que je sois plus comme toi, ajouta-t-il en me désignant avec une expression de dégoût. Je lui ai demandé ce qu’elle voulait dire, mais elle est partie.

Cela sentait les ennuis. Il était venu pour savoir. Je ne pouvais pas lui dire et il me désignera comme coupable de sa situation de fait.

  • Qu’est-ce que tu leur as fait ? C’est à cause de la taille de ton sexe ? hypothétisa-t-il probablement à la suite du cours de math.

Il ne se trompait pas tellement, me dis-je. Il s’agissait bien de la taille mais dans le sens opposé où il l’entendait.

  • Non ! lui dis-je à retardement, presque comme un aveu.

Bien que ce fût une tête à claque, un macho, une grande gueule et qu’il aimait s’attaquer au plus faible, j’aurai presque aimé lui expliquer. Tellement de personnes étaient maintenant au courant, sept. Si Valérie ne lui avait pas dit, ce n’était pas à moi de le faire, sauf si elle était d’accord. Plus je réfléchissais, plus j’inversai les rôles. Bien évidemment, elle ne l’aurait pas dévoilé sans mon accord. Ce n’était pas Ladyscar ou Nathalie.

En fait ce qui m’inquiétait le plus est que, de toutes les personnes à qui j’aurai confié un secret, il n’était pas dans le top dix, ni même dans le top cent.

  • Alors pourquoi te préfère-t-elle à moi ? s’étonna-t-il en montrant successivement nos corps.

Vraiment une tête à claque !

  • Pourquoi vous êtes-vous disputés ? cherchai-je à comprendre.

  • Je voulais…

  • Commençons par ce qu’elle voulait elle, l’interrompis-je, commençant à comprendre dans quelle thérapie de couple, je m’étais engouffré.

  • Je ne sais pas.

  • Le lui as-tu demandé ?

Sébastien réfléchissait. Il s’assit dans la chaise a plus proche, comme si rester debout n’était pas compatible avec la soudaine compréhension de la situation qui l’avait terrassé.

Il se releva aussitôt, ôta de la chaise, l’objet qui s’y trouvait. Je n’avais pas rangé tous mes jouets !

  • Qu’est-ce que c’est que ça ? me demanda-t-il en me montrant l’objet.

Mon Dieu ! Je rougis. J’ouvris la bouche, mais rien n’en sortit.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 30 : Conseils
Ça se complique pour lui. Ça se complique d'autant plus qu'il est bien obligé de découvrir tout un pan de lui-même qu'il ignorait.
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