Premières expériences et engrenages : Chapitre 79 : La servante est au courant

Catégories : Femmes soumises SM camisole
Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 78 : Enchainement
il y a 1 an

Chapitre 79 : La servante est au courant

Je ne l’avais pas vu entrer. Elle s’était rangée de côté et avait parlé doucement pour ne pas se faire surprendre par Nathalie et sa copine dans la pièce d’en face.

  • Oui, Maîtresse, répondis-je sur le même ton.

Lisa remua quand elle entendit ma voix et prononça un non distinctif malgré son gode.

  • Sais-tu pourquoi elle est là ?

Je le savais, mais je cherchais à tourner la réponse à mon avantage.

  • Parce que je tiens plus à vous qu’à mon dépucelage ?

Elle ne me répondit pas mais elle me sourit. Je l’avais touchée, j’en étais certain.

  • Charmeur, finit-elle par dire. Tu viens avec moi à la cuisine, manger un morceau ? me proposa-t-elle.

  • Je me demandai, s’il ne serait pas formateur de l’échauffer un peu avant la séance, me laissai-je tenter.

  • Tiens, tiens, à quoi penses-tu ?

  • Vous lui avez mis des plugs vibrants et ils ne sont même pas allumés, m’avançai-je, jouant pour la première fois au dominateur. N’est-ce pas du gâchis ?

Des propos emplis de protestation provenant de Lisa se firent entendre sans nous émouvoir le moins du monde.

  • Tu peux les allumer si tu veux, m’accorda Ladyscar supplantant ces grognements d’opposition.

Je me dirigeai vers la boîte et alluma l’interrupteur. J’entendis les petits bourdonnements des trois appareils se déclenchant en même temps. Lisa émit un petit cri, se trémoussant sur la famélique latitude de mouvement qu’on lui avait laissée.

Trois variateurs étaient posés à côté de l’interrupteur. C’étaient des mollettes, tournant autour de chiffres et d’un nombre, gradués d’un à dix. Elles étaient toutes positionnées sur le chiffre un. Ladyscar me regardait faire. Je m’appliquai.

  • Cela, c’est pour m’avoir fait passer par derrière pour rejoindre les fenêtres, dis-je en tournant sur deux la première des mollettes.

Je vis immédiatement les tremblements de Lisa se transformer en soubresaut. Je reconnus le mouvement sur le plug du milieu, en bas du sexe.

Je pris une seconde mollette, la positionna sur deux. Il s’agissait de celle qui commandait le plug anal. Ses fesses se contractaient au rythme des longues vibrations qui s’alternaient deux secondes avant de s’arrêter les deux secondes suivantes. Je compris que les mollettes n’étaient pas juste des variateurs d’intensité, ils changeaient le programme de fonctionnement des plugs. Je poussai la molette à trois, qui donna des impulsions électriques plus courtes mais plus intenses.

  • Cela, c’est pour avoir essayé de profiter de moi dans la baignoire, ajoutai-je.

Elle essaya de parler, mais le bâillon l’empêchait de s’exprimer correctement. Ayant été à sa place, je savais ce qu’elle voulait dire. Dans la salle de bain, elle n’avait qu’obéi aux ordres. C’est pour cela que je la punissais. C’était injuste. Comme toutes les punitions, les plus injustes resteraient toujours les meilleures.

  • Et ceci, c’est juste pour mon plaisir, ajoutai-je en tournant directement sur quatre la dernière des mollettes qui commandait le plug le plus proche de son clitoris. J’espère que tu apprécie le temps que je consacre à m’occuper de toi, luis dis-je en m’approchant d’elle. Tu me remercieras plus tard, ajoutai-je alors qu’elle s’agitait en sautillements.

Je quittai le tableau et posai mon doigt sur son clitoris, le masturbant doucement comme Lydia me l’avait montré, le poussant vers le bas à en toucher le plug qui vibrait en continu.

Mon dieu, compris-je des borborygmes que le gode buccal lui consentait à exprimer.

  • Appelle-moi juste Maître, ajoutai-je sarcastiquement. C’est bien suffisant.

Le sourire de Ladyscar s’élargissait. Une lueur apparut dans son regard, que je reconnaissais maintenant être du sadisme. Ce plaisir découlait de la sensation à inhaler douleur et humiliation provenant du regard de l’autre. Dans le cas présent, il s’agissait plus exactement de la vue des convulsions de son corps.

Jugeant satisfaisant l’état dans laquelle je la laissais pour les quelques dizaines de minutes à venir, j’invitais à Ladyscar à se rendre aux cuisines. M’accompagnant discrètement, évitant d’apparaître devant la salle à manger où dinaient les maîtresses, je pus profiter de sa bonne humeur, de son plaisir et j’espérais de sa fierté à avoir un soumis si polyvalent et si compétent.

J’avais, grâce à elle, connu tellement de pratiques, de jeux, de personnes et, même si j’en appréciais certaines plus que d’autres, je me délectai des privilèges, autant que des droits et des devoirs, de ma nouvelle position.

J’avais faim de tant de chose…

Mais déjà de nourriture ! Les exercices et le bain m’avaient ouvert l’appétit d’une virulence dont je confesserai n’avoir jamais approchée.

Arrivé en cuisine, je délaissai la cuisine préparée de légumes et de viandes et m’attela sur le pain que je complétais de beurre, de charcuterie et de fromage. Médor et Nathan étaient installés, attablés, alors que je ne pris pas la peine de m’asseoir. Ben prépara une assiette pour Ladyscar dont il semblait connaître les goûts, plus nuancés de légumes. Elle me regarda dépitée devant le peu d’attention que je portais à la nourriture et même à la période du repas. J’avais encore des progrès pour être le soumis parfait.

C’est vrai qu’à dix-huit ans, on pouvait tout avaler. Je faisais cependant attention de bien mâcher, car le weekend n’était pas terminé et je ne voulais pas, durant un des prochaines séances, vomir le peu que j’avais mangé de consistant, à la suite d’une pratique plus brutale. J’avais eu l’occasion de voir des soumis pendus par les pieds sur internet et le donjon pourvoirait probablement à ces pratiques. Ne sachant ce qui allait m’arriver dans les prochaines heures, je ne voulais pas prendre de risque. Cependant il fallait que je me sustente, car le restaurant avait été trop huppé pour bénéficier de la consistance et de la quantité suffisante pour continuer exercer les types d’activités auxquelles j’étais assujetti.

Une petite demi-heure passa avant que Ben ne revînt nous informant que nos invitées étaient parties et que nous étions attendus au salon.

Arrivés dans celui-ci, nous pûmes constater qu’il ne restait que les trois maîtresses autour du corps de Lisa.

  • Nous avons laissé la télécommande sur les choix que tu avais fait. Nous t’attendions pour t’en laisser maître, dit Maîtresse Diane.

L’usage du mot n’était pas fortuit. Elles venaient de me proposer une place de l’autre côté. J’avais déjà démontré, par mes cunnilingus, que je pouvais agir et troubler une femme, mais je restais leur outil, leur jouet qu’elle commandait. Elle me l’avait bien fait comprendre dans la voiture qui nous ramena ici, en me comparant à un chien. En cet instant, c’était différent, je n’étais plus un outil. Elles me proposaient d’avoir une part active dans ce qui allait suivre. Je dirigerai, je choisirai, je guiderai.

  • Je vous remercie de l’honneur que vous me faites, répondis-je en m’approchant des mollettes de contrôle.

  • Libérez-moi ! Je ne veux pas que ce soumis participe, se plaignit Lisa que je comprenais un peu mieux.

  • De quel droit, voudrais-tu décider ? lui demanda Tata Marguerite lentement en décomposant ses mots.

  • Libérez-moi ! répéta-t-elle à court d’argument.

  • Libérez-moi, Maîtresse, la repris-je en appuyant sur le dernier mot et en accroissant la mollette la plus basse de deux crans, la passant ainsi à quatre.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 80 : Première domination
Un vrai délice ^^ l auteur a décidément bien de l imagination à revendre, et une plume des plus efficace pour retranscrire ses idées ^^
Merci, beaucoup. Heureux que cela vous plaise toujours
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