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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 88 : Cent queues ni tête
il y a 1 an
Chapitre 89 : Au milieu de la piste
Une main caressa ma fesse. Un homme m’embrassa la joue. Je tournai la tête pour obtenir sa bouche. Un espace se libéra sous un projecteur plus puissant que les autres, formant au sol un halo bleu, presque blanc, de deux mètres de diamètre. Je m’immobilisai en son centre et commençai à danser autant que mes forces résiduelles me le permettaient. J’étais regardée, j’étais désirée, moi, Lassie.
La lumière m’aveuglait dès que je voulais redresser les yeux. Je fis passer ma langue sur mes lèvres. Qu’ils me désirassent donc un peu plus, que les bites soient dures, que je les sentes dans mes orifices, pensai-je en boucle, comme une litanie. Je sentais autour de moi, les gens refluaient vers cette lumière, vers son centre, dans ma direction. L’un d’entre eux m’attrapa la croupe. Je fis un mouvement, ondulant, fis semblant de m’échapper. Il resserra sur moi sa poigne !
Une poigne dure, masculine, animale comme j’aimais les sentir sur mon corps abandonné. Il commença à danser ce qui aurait dû être un slow, si nos corps ne se frottaient pas si âprement, si sa main, ferme, grande, musclée soutenant maintenant ma fesse ne me faisait pas décoller de la piste, défaillant ma propre idée de gravité. Il me faisait décoller à chaque virage, me sentant plus dans un manège que sur une piste de danse ; la tête me tournait. Ma poitrine imberbe se collait à son torse rasé qui sentait encore bon le parfum, malgré la fin de soirée qui s’approchait. Je l’inspirais, profondément, bruyamment, conscient du message que je passais.
Plus petit que lui, il baissa la tête pour que sa bouche atteignît la mienne. C’était une sensation étrange. Je venais d’avaler plus de sperme que pouvait en contenir une canette, mais c’était sa bouche qui me mettait soudainement mal à l’aise. Je rejetais sans scrupule et sans égard, cette partie masculine qui voulait revenir et me brider de mes plaisirs.
C’était la nuit de Lassie, c’était ma nuit. Trop longtemps IL m’avait confinée à ses fantasmes. Trop longtemps, IL ne prenait que de fugaces plaisirs, se branlant devant des images que son ordinateur ou son esprit lui octroyait comme un pis-aller à lutter contre une tension sans cesse plus forte.
La langue de ce mâle viril cherchait toujours à entrer en moi. Je détendis la mâchoire et relâchais la pression acceptant ce nouveau corps étranger. Je lui fis visiter mon antre avant qu’il ne m’autorisât à lui rendre la pareille.
Un autre homme se serra derrière moi. Il attrapa mes bras et les maintint dans mon dos. Je ne résistai pas. Comme dit le proverbe : Plus il y a de force, plus on crie, ou quelque chose comme cela. Il descendit sa prise jusqu’à mes poignets. Je regrettais de ne plus pouvoir écraser les boules des irrespectueux, ceux qui n’avaient pas pris la peine de mettre du parfum, ceux qui ne m’offriraient pas de queues suffisamment dures. Une paire de menottes passa à mes poignets. Cela n’avait rien à voir avec celles que j’avais connues, celles des jeux BDSM. Celles-ci étaient dures, froides, coupantes, métalliques, douloureuses. Il s’agissait probablement de vrais, conçu pour des criminels.
Un instant, je me crus même en état d’arrestation, probablement pour tenue impudique, nymphomanie ou autres délits que la pudeur inventait. Mon fantasme dériva aux actes que je commettrai au cachot pour que cela ne se sache pas, pour qu’on me délivre, je paierai mon amende en liquide, en liquide avalé.
Mais cela en resta là. D’autres hommes me rejoignirent sur le côté. Je me retrouvai comme sur cette échelle, à l’extérieur des fenêtres, la cage en moins. Des mains s’insinuèrent dans mon intimité. L’une d’elle attrapa mon sexe petit et mou.
Que n’avais-je le droit à un autre orifice à recevoir ces queues que je sentais derrière ces pudiques pantalons que personne n’avait commencé à retirer !
Mon sexe se gonfla. Je L’entendis hurler en arrière-plan, mais IL était maintenant trop loin. L’homme serrait ma verge en fréquence, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Cela ne suffisait pas.
Un doigt enfoncé profondément dans mon cul eut raison de SES dernières défenses. Séparant nos langues, je manifestai des cris aigus, féminins, sensuels tandis que ma verge se déployait dans la main d’un inconnu.
Je repensais à ce que j’avais fait subir à Lisa, à ce que je lui avais promis ce matin. C’est ce qui m’arrivait maintenant. Etaient-ils cinq ? Plus ou moins ? Je ne saurai le dire, entièrement tournée vers mes sensations. Ce que je savais est qu’ils se relayaient pour me caresser le corps, tandis qu’un second doigt rejoignait le premier dans mon fondement.
J’entendis une chaîne qui coulissait dans une pièce métallique, des insultes que je comprenais à peine au milieu de cette musique. Je sentais leur odeur musquée, leur sueur cachée derrière des parfums, se noyant dans un mélange immonde. Un mélange immonde ! Voilà ce que ces hommes me faisaient subir et j’aimais cela.
Mes menottes furent attachées à des chaînes et on la tira vers le haut au niveau des supports de projecteurs. Je courbais le dos. Ma tête descendit le long du torse du premier homme pour atteindre son bas-ventre. Il ouvrit les boutons de son jean et une nouvelle verge se dressa devant moi. Je l’avalais goulument, je sentis SON dégoût et m’en repus un peu plus encore, l’obligeant à s’éloigner à nouveau. Négligeant son excitation progressive, je m’acharnai dès à présent à le faire éructer sa semence.
On étira mes jambes ouvrant mon arrière et étirant douloureusement bras et épaules. Un troisième doigt s’introduisit sans hésiter. Qu’attendaient-ils. Mon cul était à présent bien assez ouvert pour recevoir toutes ces queues.
Une main ferme passa sur mon dos. J’en sentis la rugosité de l’âge, du travail manuel ou des deux : une vraie râpe. Elle me fit du bien alors que l’éjaculat de l’homme emplissait ma bouche. Un autre le remplaça et toujours ces doigts qui écartait inlassablement mon cul. Je ne viderai pas le chapeau, pensai-je déçue. Il allait bientôt être six heures.
En fait seule ma position avait changé, plus inconfortable. Mon dos mes épaules et mes poignets souffraient de cette disposition charnelle plus encline à l’inquisition qu’à la perquisition. Ma verge précédemment calée sur le cheval d’arçon était maintenant à découvert. Une main, rarement la même cherchait à me la durcir, mais si parfois une excitation montait en moi, elle ne parvenait pas à se maintenir.
Je sentis un quatrième doigt s’exercer à rejoindre les trois premiers, élargissant douloureusement mon cul, plus que le strap-on ou le mexicain des deux derniers jours. Que comptaient-ils donc faire ? Il y avait encore des papiers dans le chapeau. Ne pouvaient-ils me la bourrer !
Tommy s’agenouilla et se glissa sous moi.
- Toujours envie de danser ? me demanda-t-il, attrapant mes couilles avec délicatesse.
Il les massa, les étrangla, les empoigna. Puis quand il estima qu’il pouvait accroître encore la douleur, les comprima au rythme des quatre doigts qui continuaient à exercer leur pression, élargissant mon anus sans chercher à y progresser.
La main qui me tenait maladroitement la verge s’enleva au profit de celle de Tommy plus experte.
- Quel goût à ton sperme ? me demanda-t-il. Je suis sûr qu’il est sucré comme ta peau, comme le corps d’une jeune fille, ajouta-t-il avant de plonger mon sexe dans sa bouche.
Je me remémorai les remarques de Ladyscar avant de partir, celles qui parlaient de perdre ma virginité ce soir avec des hommes. Je ne voulais pas, m’opposant à Lassie qui avait renoncé à ce principe, à tout principe. Tout s’accéléra. A nouveau je n’étais plus sûr des événements et de leur ordre.
magnifique , je suis impatient de connaitre la suite |
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