Le début de cette saga est ICI Chapitre 23 : Première fois

• Seulement si tu en as envie, ajouta-t-elle en se frottant explicitement contre moi.

• Oui, répondis-je timidement.

• Enlève ton attirail !

Je me tournai vers la fenêtre car, avec la lumière dans l’appartement et la nuit dehors, ce serait devenu de l’exhibitionnisme. Nathalie le remarqua et tira elle-même le double rideau vert et épais. Je me déshabillai devant elle et commençai à enlever les branches d’orties.

Elles étaient défraîchies, avaient absorbé ma sueur, devenues un peu plus molle mais restaient vigoureuses. Je fis attention en les enlevant à la main. J’en profitai pour ôter les élastiques qui avaient mordu la peau de mes cuisses, y laissant des traces profondes. Je frottai dessus pour en réactiver la circulation avant de reconnaître mon erreur. J’avais relancé l’activité urticantes des minuscules épines sur ma peau.

Une fois que j’eus terminé, j’enlevai le plug. Ce fut plus difficile. La forme conique avec sa base presque plate était conçue pour se maintenir en place. J’hésitai à pousser de peur qu’il ne vienne pas seul.

• Allez accouche ! m’encouragea Nathalie.

J’arrivai finalement à l’extraire, ressentant une douleur anale constante et un écartement qui se maintenait. J’avais l’impression qu’on aurait pu voir l’ensemble de mes entrailles à travers la béance de mes fesses.

• Sous la douche ! me poussa-t-elle.

• Je vais passer aux toilettes avant, dis-je alors qu’un frisson me parcourait et me rappelait à une seconde envie, plus pressante encore.

• Non. Tu attends mon autorisation. En attendant, bois un grand verre d’eau. Tu as beaucoup transpiré, dit-elle en me le préparant sadiquement.

Je me trémoussai pour me retenir.

• Si tu pisses par terre, tu seras puni, me promit-elle.

• Oui, maitresse.

• Tu devras lécher le sol et l’avaler, imagina—elle maintenant, au fur et à mesure de ses réflexions.

Je vis à la façon dont elle s’était pincé les lèvres que je n’aurai pas le choix, qu’elle l’attendait. Maintenant qu’elle en avait eu la vision, elle serait déçue si cela n’arrivait pas. Je dus boire un second verre d’eau avant de l’accompagner dans la salle de bain. Elle m’ouvrit le mitigeur en position froide.

• C’est bon pour le corps. Ecoute le bruit de l’eau qui coule. Cela ne te donne pas des envies ? Non ?

Je savais me retenir, contracter ma vessie à m’en rendre malade. Elle ne m’aurait pas aussi facilement. Je me glissai sous la douche, ressentant presque comme une brûlure, l’eau glacée qui me courrait sur le dos. L’eau coula ensuite sur mes fesses, mon sexe et mes cuisses, diminuant les démangeaisons. Malgré la température de l’eau, je ressentais une douce sensation, mais il était encore plus dur de ne pas se détendre.

Nathalie tourna l’eau vers le tiède, puis le chaud. Le système de chaudière ne permettait pas d’avoir de l’eau brulante. Je plaignais le dernier étage qui ne devait l’avoir que tiède. Elle semblait déçue, redescendit un peu la température, puis elle commença à se déshabiller. Elle le fit avec sensualité, lentement.

C’était la première fois que j’allai voir une fille nue. L’excitation monta en moi, ma verge gonfla comme jamais depuis que j’avais mis cette cage, il y avait deux jours. Elle n’avait pourtant pas encore enlevé ses sous-vêtements, de la lingerie de dentelle rouge qui mettait en valeur ses formes et sa peau.

Toute cette journée avait été préméditée. Elle savait en les revêtant ce matin que je les verrai ce soir. Elle regarda la cage se surélevait d’un effort herculéen. Je plaçai les mains dessus comme si j’avais le pouvoir d’apposition et que je pouvais en diminuer la douleur. Elle me sourit en dévoilant à nouveau ses deux seins d’albâtre que je n’avais qu’entrevus hier soir. Mes jambes flageolèrent soudain alors que ses mains se rapprochaient de l’élastique, de sa petite culotte.

La tension, les restrictions, l’instant étrange mêlant plaisir, douleur et contrainte. Un voile noir passa devant mes yeux et me fit tomber sur mes fesses. Incontrôlable, ma vessie se relâcha, se déversant avec l’eau de la douche dans le siphon.

Nathalie n’y avait pas encore mis les pieds. Depuis le sol de la salle de bain, elle me sourit étrangement.

• Tant pis pour toi, dit-elle en se rhabillant. Je prendrais une douche à mon foyer.

J’avais honte. Pour la première fois qu’une fille se découvrait entièrement devant moi, je m’étais à moitié évanoui et m’étais pissé dessus. La honte, plus que la fatigue me maintint prostré dans cette position tandis qu’elle finissait de se rhabiller.

• Un très, très vilain garçon, ajouta-t-elle avant de sortir en claquant la porte.

Elle avait eu envie de quelque chose de différent. Je l’avais frustré. Aurions nous fait l’amour ? Mais comment avec la cage ? M’aura-t-elle initié ? Elle était vexée et je ne doutais pas qu’elle ne trouvât une punition sans commune mesure… à la hauteur de son désenchantement.