Premières expériences et engrenages : Chapitre 26 : Le voisin

Catégories : Chasteté ceinture chasteté hom fem GAYS bondage SM sodom, fist club
Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 25 : L’infirmière
il y a 1 an

Le début de cette saga est ICI Chapitre 26 : Le voisin

L’avantage du cours de sport était qu’il n’était pas mixte. Durant deux heures à ne rien faire sur le banc, je n’eus pas à me méfier des personnes qui me croisaient et c’était reposant. Je craignais juste que Valérie n’en eut parlé à Sébastien, mais son attitude indiquait qu’il ignorait mes perversions, autant que ma personne.

Nous terminions par un dernier cours en amphithéâtre. Alors que je me trouvais une place isolée dans les premiers rangs, Valérie fit bouger mon voisin pour s’installer à côté de moi.

  • Tu risques d’attraper ma maladie, si tu restes près de moi.

  • Je crois que Nathalie est déjà atteinte, me répondit-elle.

  • Je parlais de ma grippe.

  • Ce n’était pas à cause du cours de sport.

  • Si, avouai-je. Juste à cause de la douche.

  • J’imagine, me répondit-elle. Comment vas-tu ? Je n’ai pas trouvé le moyen de te le demander hier. Nous t’avons laissé dans un sale état.

  • Cela va mieux depuis quelques heures, dis-je en repensant à l’infirmière. Je voulais te remercier pour le pack d’eau.

  • C’était lourd, hein ?

  • Tu n’es pas sadique ?

  • Pas autant que Nathalie, mais cela me fait quand même plaisir de te t o r t u r e r, de pouvoir faire du mal à un homme. D’habitude c’est plutôt l’inverse…, ajouta-t-elle en changeant de ton. Il faudra que l’on remette cela, quand tu seras rétabli, dans huit jours.

Je voulais répondre, surtout savoir ce qu’elle entendait par plutôt l’inverse, mais le cours commençait et notre place dans les premiers rangs, n’incitait pas à la conversation.

En théorie, comme rien n’était envisagé ce week-end pour moi, j’avais prévu réviser. Demain soir, mon père venait me chercher et je rentrai pour le weekend chez moi. A la fin du cours, j’en sortis par la porte inférieure et me faufilai hors de l’école avant que Nathalie ne m’intercepte. Je voulais garder le plus longtemps possible en mémoire le moment passé avec l’infirmière.

J’arrivai chez moi, fermai le rideau vert et allumai. A dix-sept heures, la nuit était déjà tombée. J’ouvris mes cahiers, mais je n’avais pas le cœur à cela. Je dus me forcer pour la première fois de l’année à travailler.

Cela faisait deux heures que j’y étais plongé, quand on sonna à la porte. Je ne voulais pas ouvrir. Je n’avais pas allumer l’ordinateur pour éviter d’être contacté ou de contacter Ladyscar. On frappa maintenant.

  • Je suis votre voisin du quatrième.

Je vérifiai par derrière les rideaux. C’était bien lui et il était seul. Je ne connaissais pas son nom. Je l’avais croisé plusieurs fois. Il sortait souvent, était homosexuel, et avait eu au moins deux ou trois amis différents depuis septembre. C’est la première fois qu’il frappait à ma porte. Ne pensant ne rien risquer avec lui, je lui ouvris. Une pause dans mes révisions me ferait du bien.

  • Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? lui demandai-je en le laissant entrer.

  • C’est spartiate, dit-il en entrant chez moi.

Je haussai les épaules, ne sachant que répondre.

  • Je voulais te connaitre un peu plus, me dit-il, me scrutant de la tête aux pieds, s’arrêtant un peu trop longtemps à mi-corps. Je ne comprenais pas. Si c’était sa technique de drague, c’était étrange.

  • Je suis hétéro, me sentis-je obligé de dire devant son attitude, en espérant toutefois ne pas le vexer.

  • J’ai vu, répondit-il. Quoi que tu te fisses plus corriger que tu n’avais de rapports sexuels.

  • Tu as regardé par la fenêtre ?

  • J’ai failli crever de froid vu le temps que j’y suis resté. C’était comme le cinéma avec la climatisation trop basse. Je t’ai revu hier par la fenêtre, alors que tu cueillais des orties. Ben, tu n’arrêtes pas mon goret. C’est vrai qu’à dix-huit ans …, commença-t-il.

Il devait en avoir une trentaine bien tassée, j’irai même jusqu’à quarante, le voyant de plus près.

  • Ramasser des orties en plein jour à moitié-nu. Faut dire que tu ne manques pas de couilles, au figuré comme au littéral.

  • Qu’est-ce que tu veux ?

  • Ce que j’ai dit, te connaître un peu plus.

  • Tu as pris des photos?

  • Oui. J’ai même effacé sur mon téléphone celle de mes dernières vacances car je n’avais plus de place. Je pensais que cela ne finirait jamais. Je me demandais presque si je ne devrais pas appeler les pompiers. J’ai passé deux heures à tout télécharger. Tu veux que je t’envoie une copie ou tu as réalisé un film avec ta webcam. J’ai vu sa lumière allumée.

  • Qu’est-ce que tu veux ?

  • Juste te connaître un peu plus, répéta-t-il.

  • Je ne comprends pas.

L’homme était plus grand que moi et plus costaud, comme la plupart des hommes. Si je ne l’avais pas vu embrasser déjà deux hommes devant l’immeuble, je ne voyais rien qui m’aurait permis de savoir qu’il était homosexuel. Il parlait posément avec un léger accent étranger, d’Europe de l’Est.

Il me sourit.

  • Une petite partie de toi. Cela m’a plu. Je voulais en apprendre plus sur tes envies et tes fantasmes.

  • Je suis hétérosexuel.

  • Tu l’as dit. J’avais compris. Le répètes-tu, parce que tu veux t’en convaincre ?

  • Non. J’en suis sûr. D’autant plus aujourd’hui.

  • Elles t’ont laissé ta cage ? changea-t-il de sujet.

Je fis signe de la tête. Je n’osai pas en parler.

  • Cela fait quoi d’en porter une ?

  • Tu n’as jamais essayé ? tentai-je de dévier la conversation sur lui.

  • Non. Un ami jaloux avait essayé une fois de m’en faire porter une, après que je l’ai trompé. Je l’ai quitté. Je tiens trop à ma liberté. Mais je ne suis pas là pour parler de moi. Quand on sera plus intime, je le ferai. Cela fait longtemps que tu pratiques.

  • Quatre jours, depuis mes dix-huit ans, répondis-je sans savoir ce qui m’y avait poussé.

  • Tu me paraissais bien jeune. Je suis content que tu sois majeur.

  • Et hétérosexuel.

  • C’est ce que tu dis.

  • Je le sais mieux que toi.

  • Tu crois ? Détrompe-toi !

Cet homme sûr de lui, voulait me faire douter. Je commençais même à en avoir physiquement peur. Il se mouvait dans mon salon comme un félin qui joue avec sa proie.

  • Qu’est-ce que vous voulez? lançai-je une dernière fois en le vouvoyant, espérant remettre un peu de distance entre nous.

  • Tu le sais. Tu n’es juste pas encore prêt, répondit-il finalement en sortant.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 27 : Ami d'enfance
😅
😄😄
Il y a beaucoup de monde au courant finalement!
Publicité en cours de chargement