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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 32 Face-sitting
il y a 1 an
Le début de cette saga est ICI Chapitre 33 : Weekend d’initiation
Vendredi, alors que le dernier cours s’achevait, je ne savais toujours pas comment ce weekend débuterait. Je n’avais eu aucune instruction de la part de Ladyscar et, bien que depuis deux jours je laissai tourner mon profil ouvert sur le site où nous nous étions rencontrés, elle ne chercha pas à me contacter. J’avais même imaginé plusieurs fois qu’elle avait fait marche arrière, qu’elle ne voulait plus risquer d’entrer en contact.
C’est en sortant de la classe que Lydia me tendit un papier. C’étaient des instructions pour ce soir. Je devais me trouver chez moi, pour dix-neuf heures avec une certaine préparation. Cela me laissait deux heures. Je lirai le mot sur la route, vérifiant que j’avais tout chez moi, pour effectuer l’accomplissement de ses désirs.
Nathalie, Valérie et Sébastien me rejoignirent.
-
Ce soir, ce ne sera pas le plus dur, enfin je crois, m’avoua Nathalie.
-
Bon, souhaitez-moi bonne chance quand même, leur dis-je avant de quitter l’école.
Je lisais cette liste, en me demandant dans quoi je m’embarquais. Les instructions étaient simples, mais prendraient néanmoins du temps. Je devais prendre un bain. Cela commençait bien, ce serait une douche. Je devais ensuite m’équiper et attendre cagoule sur les yeux. La porte d’entrée devra être entrebâillée, ce que je n’appréciai pas à cause du risque que représentait mon voisin. Je me rassurais juste par l’absence de vent et la remontée des températures, annoncés ce weekend.
Je me rendis directement chez moi et me préparai. Pas de voisin en vue. Je parlerai de lui à Ladyscar ce weekend, comme je m’étais déjà promis plusieurs fois de le faire. Je relus le papier avant de me doucher.
En plus de la cage et de mon sexe, je m’appliquai à me nettoyer le trou du cul. Je ne savais pas ce que c’était un lavement, mais je poussai le jet au maximum pour qu’il pénètre bien au fond. En appréciant la chaleur, que je réhaussai au maximum, insuffisante malgré tout. Je sortis au bout de presqu’une heure. Inutile de m’habiller. Je repris cette liste, me décidant d’en changer l’ordre, le plus douloureux, à la fin.
Je trichai un peu sur la quantité d’eau à boire. Je ne voulais pas me retrouver, comme avec Nathalie, allongé sous la douche avec de la pisse autour de moi. Un litre, la moitié de la quantité ordonnée, serait bien suffisant.
J’enfilai les perles de Geisha, le hochet comme maintenant cela me resterait en mémoire. Je sentais déjà bien l’eau dans mon ventre. J’avais avalé une barre de céréale, ne sachant pas si ou quand je mangerai. Cela paraissait parfois secondaire dans de telles séances, repensai-je au peu auxquelles j’avais participé. J’accrochai la clef de mes menottes à de la cordelette, confectionnant un collier que je mis directement autour de mon cou.
J’aimai déjà les sensations des perles et décidai de boire un demi-litre de plus. J’accrochai les délicates pinces à tétons avec un petit quart d’heure d’avance pour les tester. Comme pour les boules, ces deux pinces de métal reliées par une chainette, issues de mes cadeaux d’anniversaire, n’avaient pas encore été utilisées et je voulais en connaitre la sensation avant de m’attacher définitivement les mains.
Je fixai un anneau autour de mon sexe, derrière les boules rejoignant en plus serré une partie de la cage, étirant un peu plus ces dernières et relus une dernière fois la lettre. Il ne restait que cinq minutes, la cagoule, les menottes et la porte.
A nouveau, je savais que je m’offrais corps et âme à ma dominatrice. Mais la dernière note en bas de page, m’expliquant l’absence de bâillon par suite de mon soucis d’asphyxiophobie, donnait, à cette lettre de soumission, la touche d’attention, de personnalisation, de tendresse, irai-je à dire, qui ne me faisait pas regretter.
Deux minutes ! Je positionnai la cagoule pour n’avoir qu’à la rabattre avant de la serrer. Je vérifiai derrière le rideau que le voisin n’était pas là. J’entrouvris la porte et positionnai un coussin derrière. Il n’empêcherait pas son ouverture par une intervention manuelle, mais diminuait les risques d’un accident éolien. J’accrochai la paire de menottes à un de mes poignets, ne serrant que très raisonnablement. Je soufflai un bon coup, mis la cagoule, ferma les attaches à l’arrière, glissai mes mains dans mon dos et referma le lien métallique de la seconde menotte.
- Ah, mon dieu, émis-je à bout de souffle.
Bien que ces derniers gestes eussent été pensés, revus plusieurs fois dans mon esprit embrumé, c’était ce dernier clic qui me ramena à la réalité.
Au bout de quelques minutes, j’entendis des pas dans la rue, puis rien. Cinq minutes de plus et je m’impatientais. Je sentis le froid dans l’appartement. La porte s’était ouverte.
Zut. Je m’avançai à tâtons pour la repousser mais sans la claquer, quand je l’entendis se fermer. Le vent, quelqu’un ?
- Vous êtes là ? demandai-je.
Je sentis alors une présence autour de moi, je reculai au centre de l’endroit le plus dégagé de la pièce, deux pas en arrière où j’attendais un instant plus tôt. La présence se renforça. Elle se transforma en un souffle chaud, une expiration. Le souffle devint un frôlement sur mes cuisses, mes fesses, ma joue. Le frôlement se mut à son tour en caresses, du bout des doigts, langoureuse, lente alternant toucher et éloignement.
Je ne suis pas chatouilleur, mais en cet instant je comprenais les réactions de ceux qui l’étaient. Mes membres reculaient instinctivement. Je me contorsionnai. J’évitai le contact. Les bouts des doigts se changèrent en mains plus fermes, mais aussi plus marquées par le temps, plus ridées. Je me pris à croire que j’eusse été capable d’en deviner l’âge.
Les mains me serrèrent les fesses, m’agrippèrent les cuisses, massèrent mon torse étirant chainette et tétons. Elle avait maintenant mis son visage au niveau de mon épaule et je l’entendais respirer. Ce premier son me fit tant d’effet que ma respiration s’aligna sur la sienne, indépendamment des besoins de mon corps.
- Suis-je tel que vous le vouliez, maitresse ? demandai-je humblement, dans l’unique et vain espoir d’entendre sa voix, brisant, pour un instant, la magie et l’envoûtement qu’elle avait créés.
Elle ne me répondit pas. Elle frotta son corps contre mon dos. Je sentis une forte poitrine. Au moins ce n’était pas un homme, se lamentait cette voix pragmatique qui ne me tourmentait que dans les moments critiques.
Elle s’agenouilla ou s’accroupit. Vérifiant que tout était en place, installé, le cockring, la cage qui ne pouvait définitivement pas bouger. Elle m’enfonça un doigt dans mon anus, poussant les boules de Geisha, comme si la ficelle qui en dépassait ne justifiait pas leur présence. Puis elle se mit à lécher mon gland à travers la cage.
J’avais envie de lui hurler que cela lui serait plus facile si elle me l’enlevait, mais à la place mon sexe décida de lui faire honneur et de la remercier de ce simple privilège. Il démarra comme un sprinter au coup de pistolet.
- Je crains que la nouvelle, prévue dimanche, te soit vraiment inconfortable, parla-t-elle enfin.
J’aimai sa voix. Je crois que j’aurai aimé n’importe quelle voix à ce moment de mon existence. Il y avait un problème. Mon esprit me hurlait qu’il y avait un problème. Je la connaissais, je connaissais cette voix. Mon esprit pervers préférait jouir de ses nouveaux coups de langue plutôt que de poursuivre dans sa recherche mémorielle.
Pendant quelques minutes, mains et langues s’afféraient sur mon corps alors que mes premiers besoins de me soulager se faisait ressentir. Puis vint l’illumination.
Je savais qui c’était.
C’était…
Après 3h de réflexion, je pense que c'est la concierge ! Hâte de savoir la suite, en tout cas jolie histoire, j'aime ce rituel d'avoir quand je rentre la suite à lire tout les soirs 😊 | |
moi je dirais la prof de maths | |
vivement la suite qu'on sache .... | |
La suite (déjà écrite) est pour ce soir, mais j'apprécie de voir les pronostics, les opinions. | |
C'est se qui s'appelle nous tenir en haleine !! | |
Bon sang de bon sang, mais c'est bien sûr! |
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