Premières expériences et engrenages : Chapitre 35 La demeure

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 34 Ladyscar
il y a 1 an

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Chapitre 35 : La demeure

Nous n’avions pas parcouru cent mètres que je l’entendis activer une télécommande d’ouverture de voiture. Je craignais d’avoir à traverser la moitié de la ville dans cette tenue.

Elle me monta à l’arrière de celle-ci et attacha ma ceinture. Je ne disais rien, tel le bon soumis que je devais être. Elle souleva mon manteau afin que mes fesses entre directement en contact avec le siège en similicuir qui avait pris, temporairement, la température de l’extérieur. Je gigotai, me retenant de pisser mais déplaçant les boules, excitant l’intérieur de mon corps.

  • Nous en avons pour dix minutes, me dit-elle.

Je reconnus les bruits de la gare et vu le peu de grands axes qui se trouvaient par-là, nous nous dirigeâmes vers le sud et les quartiers résidentielles. Je me disais que si c’était un enlèvement, je pourrai retrouver où nous étions allés. Je me pris au jeu et cherchais d’autres points de repères.

Nous prîmes deux ronds-points presque coup sur coup, me rappelant un lieu et poursuivîmes vingt-cinq secondes avant de tourner sur la gauche dans un chemin de terre. Nous remontâmes un chemin cahoteux, ascendant et virant légèrement sur la droite avant de nous arrêter sans réaliser aucune manœuvre. Nous étions dans une propriété privée. J’étais persuadé d’être capable de la retrouver.

Ladyscar me fit descendre en m’aidant un peu, toujours sans m’enlever, ni la cagoule ni les menottes dans mon dos et m’emmena à travers les gravillons vers un escalier, dont je comptais douze marches, un demi-étage.

Je sentais le froid s’insinuant facilement sous mon large manteau, accroissant les difficultés de me retenir. Ladyscar sonna à la porte. Un carillon de plusieurs notes, répétées trois fois, retentit. Il fallut plusieurs dizaines de secondes avant que je n’entendisse des pas se diriger sur un parquet de bois. Une porte s’ouvrit.

  • Ma chère, prononça une voix criarde, et tremblotante. Cela me fait un tel plaisir de te revoir. Tu nous l’as ramené. C’est bien. N’est-il pas un peu vert pour vous ?

  • Il a de bonnes racines ; il donnera un bon arbre, répondit ma maitresse gardant la même métaphore.

  • C’est dommage que vous ne le verriez pas grandir, alors.

  • N’est-ce pas, répondit-elle sans que je ne comprenne le sens de ces paroles.

Le ton était encore plus froid que l’air. Y avait-il une compétition entre elles ? Nous pénétrâmes enfin dans la maison. L’odeur de bois, de vieux, confortait mon impression que nous étions dans l’une des riches demeures bourgeoises, le long de l’ancienne départementale.

A peine à l’intérieur, une pincée sur mes fesses m’apprit que notre hôtesse me trouvait à son goût. Je ne connaissais que deux règles dans ces circonstances, lues dans des articles. Je ne parlais que si on me le demandait et j’obéissais à tous les ordres, le plus rapidement et le plus précisément possible. Toute approximation, et a fortiori un refus, conduisait immanquablement à une punition plus sérieuse. Je regrettais que Ladyscar ne m’ait pas informé un peu plus du comportement que je dusse avoir.

  • Vous êtes les premiers. Il est vrai que vos activités ont l’avantage de se terminer tôt, vis-à-vis des gens au travail plus rémunérateur.

Le ton employé ne semblait pas amical, plutôt arrogant et montrant une supériorité évidente. La rivalité se ressentait. Une hiérarchie existait donc au sein des dominantes, ou n’était-ce que le reflet d’une position sociale.

  • Débarrassons-le de ce manteau. Cela a l’air de le gêner, poursuivit la femme qu’on n’avait pas pris la peine de me présenter.

Si je me trémoussai, le manteau n’en était pas la cause. Les deux femmes s’en doutant parfaitement, je ne prie pas la peine de les contredire.

  • Vous l’avez déjà exhibé, à l’extérieur ?

  • Non. Je commence à peine son entrainement. Il n’a jamais été exposé à plus de deux femmes en même temps, et jamais devant des hommes.

J’allai parler de la soirée pizza, mais c’était juste inapproprié, cela aurait mit ma maitresse en porte-à-faux. Je lui parlerai de la soirée, mais pas ici et pas maintenant.

  • Pensez-vous qu’il soit suffisamment dressé pour cette soirée.

  • Il ne vous fera pas défaut, répondit-elle avec assurance, m’impliquant dans sa parole.

  • Si vous devez absolument aller aux toilettes, dites-le, s’adressa-t-elle à moi.

Je sentais le piège et la manipulation.

  • Je peux encore tenir un peu si tel est votre désir et si mes gesticulations ne vous incommodent pas, maitresse.

J’avais utilisé un ton posé et déployant toutes les syllabes comme cela se faisait encore dans la bourgeoisie et certaines personnes de ma famille. Je cherchai à plaire à cette nouvelle dominatrice, ou plus exactement à plaire à Ladyscar à travers elle.

  • Tu as raison. Il a l’air bien dressé. Je suis jalouse. Le mien parle comme un charretier, se plaignit-elle, métier encore très représenté pensai-je sarcastiquement.

Je baissai néanmoins la tête en remerciement du compliment. Il y avait, dans ce jeu de personnage, un côté qui me rappelait le théâtre, le cinéma, celui de jouer un rôle. Je m’y conformai, voulant combler ma maitresse, Ladyscar.

Notre hôtesse m’enleva mon manteau, sans en profiter pour tâter de mon corps.

  • Ben ! appela-t-elle. Accroche-moi cela !

  • Oui, maitresse, répondit une voix masculine âgée.

Elle provenait de derrière moi. Il devait se tenir dans l’entrée depuis que nous étions arrivés. Il l’avait probablement ouverte et n’avait pas émis un seul bruit depuis. Aveugle, j’étais devenu sensible aux sons. Je l’aurai remarqué.

  • Ne restons pas ici ! Allons dans le salon ! Et enlevons-lui sa cagoule, que je vois si ses yeux sont aussi craquants que le reste de son corps, commanda-t-elle en me poussant la fesse droite de sa main, y imprimant la forme de ses doigts.

Je dus parcourir près d’une vingtaine de mètres avant qu’elle ne m’arrêtât, indiquant la taille de sa demeure. Je sentis ses mains défaire les deux ceintures qui maintenaient ma cagoule. Impatiente, je la sentais également fébrile.

A peine la cagoule ôtée, elle repassa devant moi. Elle devait bien avoir une cinquantaine d’années, des cheveux sombres, organisés en une coupe plus artistique que fonctionnelle, encerclant un visage, pâli au fond de teint. Le maquillage était poussé mais pas vulgaire et conjointement à sa tenue, renforçaient la beauté passée de la dame. Un décolleté s’ouvrait avantageusement sur sa poitrine, élément d’une robe de soirée noire qui devait couter autant qu’un autre mois de salaire de Ladyscar.

Notre hôtesse s’évertuait à m’obscurcir la vision de ma propre maitresse. Avec une taille équivalente à la mienne, cela lui facilitait la tâche. Des yeux noirs, grands et fortement maquillés scrutaient l’intérieur de mon âme. Je baissai le regard, tombant sur ses seins. Si ses pointes se maintenaient dans la limite inférieure de la décence et de la couture, ses auréoles, filles rebelles, empiétaient ouvertement à cette liberté dépouillée. De tailles que je n’avais jamais vues ; deus coussins qui auraient pu accueillir la tête d’un géant.

  • Tu les aimes, n’est-ce pas ? me demanda-t-elle, voyant que je les fixais. En as-tu déjà vu d’aussi beau ?

  • Je ne pouvais même concevoir, qu’ils en existaient ainsi, madame, répondis-je avec le ton qu’eût employé un courtisan du dix-septième.

Elle frappa des mains, toute guillerette.

  • Il m’en faut un comme cela, dit-elle en se retournant vers Ladyscar, me la dévoilant enfin.

Ce n’était plus du tout la professeure de mathématique qui se trouvait devant moi, même si le visage en était la copie. Cette image, telle que je la perçus ce jour, restera de longues années dans ma mémoire. Elle était magnifique. Elle avait profité des quelques heures de l’après-midi pour se rendre chez le coiffeur, l’esthéticienne, se vêtir...Cà l’avait transformée.

Si le maquillage de notre hôtesse servait à cacher les effets de l’âge, celui de Ladyscar ne servait qu’à la mettre en valeur, malgré l’âge avancée, proche de la quarantaine, que je lui trouvais avec mes yeux de dix-huit. Une robe rouge et des bijoux dorés, merveilleusement assortis, elle me regardait avec une expression que je ne lui connaissais pas, indéchiffrable. Si j’avais su à cette époque ce qu’était l’amour, j’aurai pu le confondre. Mais je crois qu’il y avait aussi de la fierté. J’aurai pu ajouter filiale à la vue de notre différence d’âge mais cela eut été incestueux.

Après une heure dans l’obscurité, elle resplendissait.

  • Et que fait-il déjà ce soumis ?

Ladyscar réfléchissait à ce qu’elle voulait dire.

  • Il aime la douleur, mais il semblerait également avoir quelques dons avec sa langue.

  • Alors prenons un apéritif avant que n’arrive le reste de mes invités. Cela ne me déplairait pas, j’avoue.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 36 Rivalité
😍😍
Très bonne évolution! La tournure de chantage avec les voisins m'inquiétait, mais les prochains chapitres s'annoncent délicieux à lire, merci!
Le weekend sera si long que même notre jeune étudiant en oubliera ses voisins.
Il a sans doute encore beaucoup à apprendre et à découvrir.
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